Deux cours d'eau traversent la ville de Moissac : le Tarn et le Canal latéral à la Garonne. Le Canal est désormais voué au tourisme fluvial. Le pont-tournant de Saint-Jacques survit comme témoin du passé. En 1930, la ville a été gravement touchée par des inondations dévastatrices, qui ont fait 131 morts.
La ville de Moissac doit beaucoup de son charme aux deux cours d'eau qui la traversent : le Tarn et le Canal latéral à la Garonne qui prolonge le Canal du Midi de Toulouse à Bordeaux. Deux ponts enjambent le Tarn : le pont Napoléon qui fait transiter les voitures et le Pont-Canal de Cacor qui fait transiter… les bateaux. Conçu au départ pour le transport de frêt, le Canal latéral à la Garonne est maintenant voué au tourisme fluvial. Belle image à capter quand deux bateaux se croisent, l'un dessous le pont, l'autre dessus. Autre curiosité sur ce canal qui, après avoir survolé le Tarn, traverse Moissac d'est en ouest, le pont-tounant de Saint-Jacques, seul survivant des quatres ponts-tournants de la ville et aussi le seul conservé sur les 193 km du canal latéral. Mais l'eau n'est pas toujours charmante et paisible. Il arrive qu'elle se mette en colère. Et Moissac fut la ville la plus meurtrie lors des inondations de 1930 lorsque le Tarn, la Garonne, l'Agout, l'Aveyron s'étaient coalisés pour envahir le Tarn-et-Garonne. Les quatre dernières cartes de cette série témoignent de l'ampleur de la catastrophe qui avait fait 131 morts à Moissac.
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J'ai déjà beaucoup dit dans ce blog combien j'aime Castelsarrasin. En ce premier jour du millésime 2014, j'ai fait ma traditionnelle visite au port Jacques-Yves-Cousteau, j'ai enfin retrouvé l'ex-camping municipal et j'ai découvert tout à côté un circuit pour bolides radio-commandés qui n'existait pas lors de mon dernier passage dans ces lieux.
Port de plaisance. C'était un simple élargissement du canal du Midi qu'on appelait le Bassin. Il ne s'y passait pas grand-chose, à part quelques kermesses et le feu d'artifice du 14 juillet. C'est aujourd'hui un port de plaisance très fréquenté nommé « Port Jacques-Yves-Cousteau ». Ses péniches aménagées et autres bateaux sont pour moi une source de rêverie quasi inépuisable. On y trouve une capitainerie et même un chantier fluvial. Son agrandissement, qui fera passer la capacité d'accueil de 45 à 65 places, et la création d'un centre technique fluvial sont en projet.
L'ex-camping municipal. À mon arrivée, hier, en provenance de la côte varoise, j'ai voulu retrouver le camping de Castelsarrasin. Je n'ai pas réussi (je me suis même un peu perdu en banlieue !) et j'ai dû me rabattre sur celui de Saint-Nicolas-de-la-Grave. Aujourd'hui, à tête reposée, j'ai refait une tentative. J'ai enfin retrouvé le chemin qui mène à ce qu'on appelait « la plage », où nous prenions notre bain quotidien « à Garonne » (voir le commentaire d'Elie1312), la famille Bardagie et moi. C'était bien avant la création du camping. Maintenant, les berges ayant été rehaussées, l'accès à l'eau n'est plus aisé. La baignade est peut-être même interdite. Quant au camping municipal, il semble définitivement abandonné. Ce que n'indique pas mon Guide du Camping et du Caravaning 2014.
La F1 en miniature. À cinquante mètres du camping, dans ce qui était un verger lors de mon précédent passage ici, en 2007, un circuit pour voitures radio-commandées a été construit. Avec son bâtiment qui abrite les pilotes, en surplomb de la piste, et les mécaniciens, il n'a rien a envier aux « vrais ». Quant aux bolides, ils pulsent. Pas facile de les filmer. Et attention aux oreilles ! Tombé en arrêt devant une jolie Lotus. Son propriétaire aime aussi les grandes.