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La pointe de Primel, dans la commune de Plougasnou, accueillait samedi et dimanche son 8e « Voyage des plantes ». Cadre magnifique que connaissent ceux que j'ai emmenés voir la maison du douanier dominant la mer sur son piton rocheux. Organisée par l'association « Le Champ à Jean », la manifestation connait toujours un vif succès. Très appréciée par les amateurs de jardins et particulièrement de plantes rares, elle a rassemblé cette année une trentaine d'exposants venus du Grand Ouest. On pouvait y croiser (à condition de se déplacer soi-même) rosiers, vivaces, graminées, cactus, plantes grasses, arbustes, plantes d'ombres, aquatiques, carnivores, etc. et quelques artisans d'art bien implantés dans le décor. Restauration et buvette sur place, comme il se doit.
Morlaix a soufflé aujourd'hui les 150 bougies de son réputé viaduc. La célébration s'est terminée en beauté par un son et lumière époustouflant.
Dans le vieux Morlaix sous la pluie. À partir de 14 h 30, j'ai suivi la balade proposée par Le pays d'Art et d'Histoire et Morlaix-Communauté sur le thème « Saint-Martin, du faubourg médiéval au quartier de la gare ». Le rassemblement s'est fait dans le hall de la mairie pour cause d'intempéries. La déambulation s'est poursuivie sous une pluie quasiment ininterrompue. Entre le parapluie et l'appareil photo, il m'a fallu choisir, car je ne suis pas suffisamment habile pour manipuler les deux en même temps. Le guide-conférencier, Henri Bideau, a donné d'une voix claire et forte des explications très intéressantes. On a peine à croire que l'étroite et pentue rue Longue a été autrefois l'artère principale de l'arrivée au centre-ville. Nous sommes passés par des venelles escarpées où je n'avais jamais mis les pieds, notamment la venelle de la Roche qui passe devant l'entrée du premier étage du viaduc avant de rejoindre le rez-de-chaussée de la ville.
Conférence à la mairie. À l'instar d'une correspondance entre deux trains réussie par la SNCF, la conférence de Jean-Pierre Euzen sur l'arrivée du chemin de fer à Morlaix a débuté peu de temps après notre retour à la mairie.
Le viaduc en lumière. Après quelques courses dans un hypermarché local et un dîner dans la cafétéria attenante, je me suis retrouvé sur la place De Gaulle, où les spectateurs affluaient en masse. Le son et lumière de 25 mn concocté en collaboration avec le roi du laser, Loïc Lacoste, a été magistral, même si une pluie fine intermittente a pu perturber quelques effets. Le commentaire était dit par Patrik Ewen, un conteur et un chanteur très connu en Bretagne (déja évoqué ici).
Invité potentiel à un « dîner de cons », je revendique la classe internationale. Ceux qui ont vu le film comprendront. Mon dada, tout aussi vain que la confection de modèles réduits de monuments célèbres avec des allumettes, est la fabrication de briquettes de papier. Vain, parce que ce combustible a un pouvoir calorifique médiocre et parce que la combustion s'interrompt souvent, surtout si on intègre du papier magazine. Pour contourner tant soit peu ces inconvénients, j'ai développé une méthode assez sophistiquée, grâce à laquelle, j'ose le dire, mes briquettes sont les plus efficaces du marché. Je pourrais en parler pendant des heures, lol . Les étapes sont montrées ci-dessus. Toute la partie avant le trempage permet d'obtenir un mélange bien réparti des feuilles de journal et des feuilles de magazine. Une vidéo sur le site du vendeur de la presse à briquettes me conforte dans l'idée que mes briquettes sont aussi les plus belles. Je me demande si je ne suis pas mûr pour apprécier l'art contemporain. Ainsi, avec l'article précédent, vous savez tout de la vie de mes exemplaires du Télégramme, du recueil de l'information à son envol en fumée dans la cheminée. « Vanité des vanités, tout est vanité » (L'Ecclésiaste).
NOTE.- J'ai abandonné cette fabrication depuis longtemps.
Comme à chacun de mes séjours à Pfastatt, j'ai fait cet après-midi ma promenade au centre-ville de Mulhouse que j'ai rejoint avec le bus et le tram. La place de la Réunion a trouvé le moyen de s'embellir encore en accueillant, du 31 août au 21 septembre (au fait, c'est aujourd'hui), « Le Jardin éphémère ». À signaler mon passage obligé à la Fnac, même s'il ne présente plus le même intérêt que du temps où il n'y avait pas d'établissement de ce genre dans ma contrée reculée. Au retour, j'ai déambulé dans Pfastatt, parmi les stands en cours de démontage de la 32e Fête de la quetsche. Cette manifestation est organisée chaque année dans la localité. Vous avez peut-être mieux retenu son nom alsacien. C'est la très réputée Zwatschgawayafascht.
Après le petit-déjeuner, promenade pédestre en ville, en attendant l'ouverture du musée au programme ce matin.
Le musée Rimbaud ouvre à 10 h. On en fait vite le tour (une salle pour Rimbaud, une salle et un couloir pour des expos temporaires d'artistes dont je n'ai pas retenu le nom), mais il est intéressant. À la sortie, je tombe en arrêt, tel un épagneul breton, devant un livre sobrement intitulé « Rimbaud L'œuvre intégrale manuscrite ». J'achète !
La Maison des Ailleurs, près du musée, est l'immeuble où a vécu la famille Rimbaud entre 1869 et 1875. Dans des pièces vides des artistes du mutimédia diversement inspirés retracent la vie voyageuse du poète.
Centre Pompidou : j’avais gardé le souvenir d’un endroit convivial où l’on circulait assez librement. Aujourd’hui, inspection du sac et des poches à l’entrée principale et à l’entrée de la bibliothèque, ticket forfaitaire de 10 € pour voir les expositions, sans possibilité de choix, accès aux étages semblant impossible sans ce ticket (comment rejoindre le restaurant du dernier étage ?). Seule œuvre visible sans débourser, au rez-de-chaussée : La ballade de Pinocchio à Beaubourg, 2007, d’Annette Messager. Art ou arnaque ? À la bibliothèque, je découvre deux livres de Claude Bruaire, mon prof de philo à Vincennes. Au retour, arrêt à la FNAC de la rue de Rennes. Je craque pour le Canon G7. Le soir, repas chez Marie et Ettore, avec Julien, Isabelle et Alexandra. Premières photos avec le G7 (pas terribles, à cause d’un mauvais réglage).