Reçu de mon lointain cousin, Michel Paulat, une photo prise à Montalivet aux alentours de 1930. Le garçon au bonnet du premier plan est notre papa, Étienne Saby. Derrière lui, la grand-mère Bourdet de Michel. À droite de cette dernière, Marthe Lafitte (de St-Porquier) et à sa gauche la tante Marie-Louise Tabachi (de St Martin). La maman de Michel n'avait pas dit qui était la fillette à côté d'Étienne ainsi que la dame tout en haut. Si quelqu'un a une idée… Merci pour cette belle image que je reçois comme un cadeau de Noël.
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Ce n'est pas mon gout des voyages dans l'Hexagone qui m'a fait quitter Kéradennec, en plein hiver. Mon oncle de Chazay d'Azergues (région lyonnaise) ayant eu quelques ennuis de santé, je me suis rendu chez lui, le vendredi 12 février, pour lui apporter aide et soutien. J'y suis resté trois semaines. Durant ce séjour, j'ai préféré assurer ma présence auprès de tonton, au détriment des sorties (une seule à Lyon) et des rencontres avec mes parents et amis. Que ces derniers veuillent bien m'en excuser ! La veille de mon retour en Bretagne, j'ai été informé d'un décès dans ma famille alsacienne. Changement de cap, donc, le samedi 5 mars. Difficulté à rejoindre le chalet de Crik, qui surplombe la vallée de Munster, dans les Vosges, mon satané GPS s'obstinant à me diriger vers la Route des Crêtes, impraticable par temps de neige. J'ai dû lui désobéir pour arriver à mes fins. J'ai pour principe de ne pas faire de photo de famille en dehors des vacances ou des rencontres festives. Mais l'environnement du chalet est trop tentant pour ne pas sortir les appareils de leur sacoche. Tous les matins, nous assistons au ballet de deux écureuils qui viennent chiper, au prix de surprenantes acrobaties, la nourriture abondamment distribuée aux oiseaux par la maîtresse des lieux. Et cela jusque sur le balcon. Spectacle assuré. Demain, je rentre à la maison : 1065 kilomètres d'une seule traite, ça va faire mal ! Pour tromper le GPS, je ne l'actionnerai qu'à partir de Besançon.<
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À voir avec des lunettes anaglyphes (verre gauche rouge, verre droit cyan). Garder sur le nez les lunettes à verres correcteurs. Meilleur effet en mode plein écran (touche F11 sur PC Windows).
Petit tour habituel à la fnac avec achat d'une imprimante puis promenade pédestre de Bellecour aux Terreaux et retour.
Photo instantanée. Je me range parmi les nostalgiques des polaroids. J'en ai possédé plusieurs de la gamme Vision, celle qui comportait un magasin de réception des photos après la prise de vue. La qualité était médiocre, la taille trop petite (7,3 x 5,4 cm) et le prix des recharges trop élevé. Mais j'aimais penser que l'image de la personne ou du paysage avait vraiment touché la surface du papier. À la fnac de la rue de la République, j'ai vu leur descendant moderne, le Polaroid Z340, un appareil numérique de photo instantanée. J'ai lu sur le net des critiques sévères de l'engin, en particulier sur la qualité de ses images. Son prix et celui de ses recharges sont dissuasifs. Enfin, je suis moins intéressé par sa technologie (numérisation puis impression) qui implique une transformation et le passage par des intermédiaires, à l'instar du négatif dans la photographie argentique. C'est ainsi que j'ai quitté la Fnac après acquisition d'une mini-imprimante Canon Selphy CP910, nettement moins onéreuse, tout comme ses consommables (papier et encre) et qui délivre des photos en 15 par 10 centimètres très convenables. Elle me servira en camping et tant pis pour l'instantanéité !
La promenade. Retour à la voiture, dans le parking souterrain de la place Bellecour, pour le dépôt de mon récent achat. Puis début de ma promenade pédestre par la place susnommée dont je retrouve un aspect moins connu : son flanc sud, avec son bassin et ses pavillons. Cela nous change de la statue de Louis XIV sur fond de Fourvière ! Au début de la rue de la République stationnent des cyclopolitains, des tricycles à assistance électrique pour touristes. Je n'ai encore jamais croisé ces « bestioles ». Passage devant le 73. « Ils » n'ont toujours pas mis de plaque pour signaler que j'ai habité là. Un joli manège, prétendu de 1900, se dresse place de la République. Le Passage de l'Argue, rue commerçante couverte, reste très XIXe siècle. Arrivée, via la rue Thomassin, sur la rue Édouard-Herriot qui m'amène place des Terreaux. Rencontré en chemin une gare à velo'v, ces bicyclettes en libre-service mises en place en 2005, deux ans avant les velib parisiens. On a dépassé 19 h. Il est temps de rentrer. Retour à Bellecour par la rue de Brest, la place des Cordeliers et la rue Émile-Zola. Plein les jambes !
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La fête de la Bretagne, manifestation qui compte plus de 500 événements dans la région et dans le monde s'est déroulée ce week-end. À Morlaix, plusieurs lieux proposaient des animations. J'ai opté pour « Tous à la Manu ! », installée dans l'ancienne manufacture des tabacs.
Vannerie, jeux en bois. Vanniers à Plouénan, Les Boutegerien Pont-Eon tenaient un stand où ils donnaient à voir leur travail. Ils ont invité le public à participer au tressage d'une corde à l'ancienne. Un autre stand très visité présentait des jeux anciens en bois.
Photo, jardin, abeilles. Dans la cour des jardins, les murs affichent de grandes photos de la Manu, du temps où elle était l'un des moteurs économiques de la ville avant sa fermeture en 2004, après 260 ans d'activité. L'atelier photographique Pierre Pitrou expose des chambres photographiques d'âge certain. On peut aussi se faire prendre le portrait par un appareil reflex moderne bricolé pour travailler sans objectif ! Le CPIE Morlaix-Trégor entend nous apprendre à jardiner au naturel, tandis que le Comité Chômeurs et solidaires annonce la mise en place prochaine des essaims d'abeilles au Jardin solidaire.
Chanson, arts divers. Dans la cour d'honneur, j'ai retrouvé Claude Bonnard et le théâtre de la Corniche, déjà rencontrés dans un savoureux répertoire de chansons revendicatives et politiques lors de la journée portes ouvertes à la Maison du Peuple de Morlaix. Avec leurs orgues de barbarie, ils nous ont cette fois régalé de la salace « Chez le boucher », de Claude Astier et de la méchante « Les filles du bord de mer », de Salvatore Adamo. Dans un bâtiment donnant sur la cour d'honneur, le groupe des Monts d'Arrée Diwali chantait des « chants du monde ». Dans la cour des artistes, où l'association « Les Moyens du Bord » (promotion de l'art contemporain) a élu domicile récemment, des chapiteaux abritent des artisans d'art, tandis que dans l'artothèque, on peut voir l'exposition « Introspective(s) ou les 12 ouvrages d'HM (Hervé Merer) ». Ouverte le 5 avril, elle se termine ce soir. Voisin de l'artothèque, l'atelier du peintre Yvon Follorou s'offre à la vue des visiteurs sans artifice, en désordre comme un lieu de travail, avec sa table encombrées de pinceaux, de tubes et pots de couleurs.
Je ne suis pas Erik. Pour l'anecdote : une dame m'a demandé si j'étais Erik Orsenna. Il y a quelques années, un monsieur m'avait abordé dans un hypermarché local en affirmant : « Vous êtes Erik Orsenna ! ». Malgré mes dénégations, il n'en voulut pas démordre. Je suis un peu gêné d'avoir une tête d'académicien français.
Je suis aussi inculte en matière de fleurs que de champignons. Je me suis néanmoins rendu cet après-midi dans le Hall Multi-loisirs de Saint-Martin-des-Champs, où l'association Breizh Orchidées organisait, de vendredi à dimanche, la troisième édition de son salon international d'orchidées. Des producteurs d'Italie, du Brésil, d'Équateur, de Taïwan et de France présentaient leur spécimens rares dans des décors très élaborés. Les membres de Breizh Orchidées montraient aussi leur production. Invité, le Club des Amis du Bonzaï de Morlaix exposait ses collections. Quant à mes photos et à ma vidéo, je n'en suis pas satisfait. Les fleurs sont prises d'un peu trop loin ! Excès de pudeur devant la beauté ?
Centre Pompidou : j’avais gardé le souvenir d’un endroit convivial où l’on circulait assez librement. Aujourd’hui, inspection du sac et des poches à l’entrée principale et à l’entrée de la bibliothèque, ticket forfaitaire de 10 € pour voir les expositions, sans possibilité de choix, accès aux étages semblant impossible sans ce ticket (comment rejoindre le restaurant du dernier étage ?). Seule œuvre visible sans débourser, au rez-de-chaussée : La ballade de Pinocchio à Beaubourg, 2007, d’Annette Messager. Art ou arnaque ? À la bibliothèque, je découvre deux livres de Claude Bruaire, mon prof de philo à Vincennes. Au retour, arrêt à la FNAC de la rue de Rennes. Je craque pour le Canon G7. Le soir, repas chez Marie et Ettore, avec Julien, Isabelle et Alexandra. Premières photos avec le G7 (pas terribles, à cause d’un mauvais réglage).