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La fête de la Bretagne, manifestation qui compte plus de 500 événements dans la région et dans le monde s'est déroulée ce week-end. À Morlaix, plusieurs lieux proposaient des animations. J'ai opté pour « Tous à la Manu ! », installée dans l'ancienne manufacture des tabacs.
Vannerie, jeux en bois. Vanniers à Plouénan, Les Boutegerien Pont-Eon tenaient un stand où ils donnaient à voir leur travail. Ils ont invité le public à participer au tressage d'une corde à l'ancienne. Un autre stand très visité présentait des jeux anciens en bois.
Photo, jardin, abeilles. Dans la cour des jardins, les murs affichent de grandes photos de la Manu, du temps où elle était l'un des moteurs économiques de la ville avant sa fermeture en 2004, après 260 ans d'activité. L'atelier photographique Pierre Pitrou expose des chambres photographiques d'âge certain. On peut aussi se faire prendre le portrait par un appareil reflex moderne bricolé pour travailler sans objectif ! Le CPIE Morlaix-Trégor entend nous apprendre à jardiner au naturel, tandis que le Comité Chômeurs et solidaires annonce la mise en place prochaine des essaims d'abeilles au Jardin solidaire.
Chanson, arts divers. Dans la cour d'honneur, j'ai retrouvé Claude Bonnard et le théâtre de la Corniche, déjà rencontrés dans un savoureux répertoire de chansons revendicatives et politiques lors de la journée portes ouvertes à la Maison du Peuple de Morlaix. Avec leurs orgues de barbarie, ils nous ont cette fois régalé de la salace « Chez le boucher », de Claude Astier et de la méchante « Les filles du bord de mer », de Salvatore Adamo. Dans un bâtiment donnant sur la cour d'honneur, le groupe des Monts d'Arrée Diwali chantait des « chants du monde ». Dans la cour des artistes, où l'association « Les Moyens du Bord » (promotion de l'art contemporain) a élu domicile récemment, des chapiteaux abritent des artisans d'art, tandis que dans l'artothèque, on peut voir l'exposition « Introspective(s) ou les 12 ouvrages d'HM (Hervé Merer) ». Ouverte le 5 avril, elle se termine ce soir. Voisin de l'artothèque, l'atelier du peintre Yvon Follorou s'offre à la vue des visiteurs sans artifice, en désordre comme un lieu de travail, avec sa table encombrées de pinceaux, de tubes et pots de couleurs.
Je ne suis pas Erik. Pour l'anecdote : une dame m'a demandé si j'étais Erik Orsenna. Il y a quelques années, un monsieur m'avait abordé dans un hypermarché local en affirmant : « Vous êtes Erik Orsenna ! ». Malgré mes dénégations, il n'en voulut pas démordre. Je suis un peu gêné d'avoir une tête d'académicien français.