EXTRAIT : 242 mots Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, va saisir le procureur de la République après des informations de presse sur l’utilisation d’un passeport diplomatique par l’ancien conseiller de l’Élysée Alexandre Benalla, a annoncé vendredi 28 décembre son ministère.
Selon des informations diffusées par Le Monde et Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er Mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre. (…)
La présence de M. Benalla au Tchad au début de décembre, où il a rencontré le président, Idriss Déby, trois semaines avant la visite officielle d’Emmanuel Macron, a profondément embarrassé l’Élysée. Dans ce pays, comme au Cameroun, l’ancien chargé de mission de l’Élysée était, selon nos informations, dans une délégation mandatée par des sociétés détenues notamment par des acteurs gouvernementaux du Qatar et de la Turquie. (…)
M. Benalla a été à l’origine d’une tempête politique cet été, après avoir été filmé en train d’interpeller violemment des manifestants à Paris en mai, alors qu’il n’en avait pas la prérogative. Cet incident fut le point de départ d’une série de révélations sur le périmètre très flou de ses attributions dans l’appareil élyséen. (source : lemonde.fr)
Selon des informations diffusées par Le Monde et Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er Mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre. (…)
La présence de M. Benalla au Tchad au début de décembre, où il a rencontré le président, Idriss Déby, trois semaines avant la visite officielle d’Emmanuel Macron, a profondément embarrassé l’Élysée. Dans ce pays, comme au Cameroun, l’ancien chargé de mission de l’Élysée était, selon nos informations, dans une délégation mandatée par des sociétés détenues notamment par des acteurs gouvernementaux du Qatar et de la Turquie. (…)
M. Benalla a été à l’origine d’une tempête politique cet été, après avoir été filmé en train d’interpeller violemment des manifestants à Paris en mai, alors qu’il n’en avait pas la prérogative. Cet incident fut le point de départ d’une série de révélations sur le périmètre très flou de ses attributions dans l’appareil élyséen. (source : lemonde.fr)