Deux heures après la fin de cette manifestation, un cortège est reparti vers le centre de Paris. Pour les disperser, les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes, près du quartier de la République. Il y a eu également des feux de poubelles et une devanture de banque vandalisée.
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Deux heures après la fin de cette manifestation, un cortège est reparti vers le centre de Paris. Pour les disperser, les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes, près du quartier de la République. Il y a eu également des feux de poubelles et une devanture de banque vandalisée.
Sept mille clients de la banque portugaise qui avaient été poussés à placer leurs économies dans un produit financier douteux n’ont jamais été remboursés après sa faillite.
Ils ont fait entendre leur voix en manifestant le 17 juin 2017 au Trocadéro, à Paris, pour réclamer des compensations après la perte de leur épargne.
En effet, au début des années 2000, un nombre important de petits épargnants portugais s’étaient vu proposer par la Banque BES (Banco Espirito Santo) un nouveau produit financier, présenté comme sûr. Il s’agissait en fait d’un produit normalement destiné aux entreprises, qui n’aurait jamais dû être proposé à de simples particuliers. Sept mille clients ont investi, au total, plus de 700 millions d’euros dans ce qu’ils croyaient être une épargne.
Parmi ces clients figure une grande proportion d’émigrés (en France, en Suisse, au Luxembourg) et de retraités.
Lorsque la banque BES a fait faillite, en août 2014, ces épargnes ont été placées du côté de la “mauvaise banque”, alors que les actifs jugés sains ont été placés dans la “bonne banque”, devenues le Novo Banco. L’État a injecté 4,9 milliards d’euros pour sauver la “bonne banque”, mais les économies de ceux que la presse portugaise a nommé “les lésés de la banque BES” n’ont pas été sauvées.
Une vague de protestations a alors pris forme au Portugal et dans les pays où ces immigrés vivent, sous la bannière de quelques associations créées pour l’occasion comme les “Lésés du Novo Banco” (LNB) ou le “Mouvement des émigrés lésés” (MEL).
Victims of toxic investments made by former Banco Espirito Santo (BES) now Novo Banco (New Bank) hold posters and shout slogans in front of the Eiffel tower, in Paris on June 17, 2017 during a demonstration of Portuguese emigrants living in France to claim their lost monies following the during the collapse of BES. According to the movement of aggrieved Emigrants, launched in Paris, some 8000 Portuguese abroad, including 4,000 in France, had traded their savings against BES financial products, mostly presented as safe, totaling 720 million euros.
Sur le site de Michel Stoupak : l'article,
© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Samedi 9 mars 2013, à 16 h 13. Appareil: Leica M9 Digital Camera. Objectif: Super-Elmar-M 18mm f/3.8 ; focale: 18 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 s, f/8, ISO 160. Flash: non
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À la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants anti-nucléaires – plus de 20.000 manifestants, selon les organisateurs – encadrés par le réseau « Sortir du nucléaire », ont organisé samedi 9 mars 2013 une chaîne humaine dans 18 points différents de Paris.
Réclamant la fin du nucléaire, les manifestants ont encerclé une série de « lieux de pouvoir » qui contribuent, selon eux, à promouvoir l’énergie nucléaire, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l’Ecologie, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d’EDF et d’Areva dans le quartier la Défense, ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales.
Selon un récent sondage, le niveau d’inquiétude suscitée par les centrales nucléaires françaises tout en restant relativement élevé a néanmoins sensiblement reflué depuis deux ans, passant de 56% deux semaines après l’accident de Fukushima à 42% actuellement.
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