Le dimanche 29 novembre 2015, en marge de la COP21, plusieurs centaines d’activistes, le visage masqué, jetant des projectiles dont des bougies provenant du mémorial aux victimes du 13 novembre, ont fait face aux policiers aux abords de la place de la République, à Paris. Les forces de l’ordre ont répliqué avec du gaz lacrymogène. 289 personnes ont été interpellées dont 174 garde à vue prononcées. « Ces actes doivent être condamnés avec la plus grande fermeté », a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. François Hollande a fustigé l’action « scandaleuse » d’« éléments perturbateurs » qui n’ont « rien à avoir avec les défenseurs de l’environnement ».
Ces manifestants, plusieurs milliers bravant l’interdiction décrétée dans le cadre de l’état d’urgence après les attentats du 13 novembre, se sont rassemblés calmement à partir de midi sur la place à l’appel pour former une chaîne humaine. Mais tous ne l’entendaient pas ainsi. En début d’après-midi, une partie d’entre eux, le visage masqué par un foulard ou une capuche, se sont engouffrés sur l’avenue de la République, clamant « État d’urgence, État policier. On nous enlèvera pas le droit de manifester ».
Policemen fight with demonstrators on the Place de la République in Paris on November 29, 2015 as a gathering to support environment protection was disturbed by ultras. Clashes with the police were observed by witnesses such as tear gas launching and demonstrators throwing candles and diverse objects to the police forces.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.