Dans le cortège entre la place de la République et Châtelet, dans le centre de la capitale, flottaient un drapeau kurde géant, des bannières de différents mouvements politiques kurdes et des pancartes noires proclamant: « Les martyrs de la révolution ne meurent jamais », « Erdogan assassin, Europe complice » et « AKP + Daech = attentat Ankara ».
L’attentat le plus meurtrier de l’histoire de la Turquie a fait au moins 95 morts samedi.
Une manifestation avait déjà réuni un millier de prokurdes samedi à Paris. Ils étaient plus nombreux dimanche, sous le mot d’ordre « Non à la politique de guerre et de terreur de l’État turc ». « On vient démontrer notre solidarité avec les peuples qui souffrent en Turquie et au Moyen-Orient. C’est un attentat contre les forces progressistes, contre la paix, contre ceux qui veulent faire de la Turquie et du Moyen-Orient une région stable », a déclaré Yekbun Eksen, du Conseil démocratique kurde. « On dénonce aussi la politique d’Erdogan qui se sert de la haine et de la terreur comme bases de son pouvoir ».
A Kurdish woman holds pictures of the suicide bomb attack’s site in Ankara which occurred on October 10, 2015, during a rally organised by the Kurdish Democratic Council of France in support of the victims, in Paris, on October 11, 2015. Turkey woke in mourning after at least 95 people were killed by suspected suicide bombers at a peace rally of leftist and pro-Kurdish activists in Ankara.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.