Head of the list for the La Republique En Marche (LREM) party, former minister Nathalie Loiseau (C, in red), waves during the launch of the LREM campaign for upcoming European elections on March 30, 2019, in Aubervilliers, outside Paris. European elections will be held from May 22 to 26, 2019.
Prise de vue: Samedi 30 mars 2019, à 16 h 30. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 185 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/4, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Résumé : 176 mots. « Pour les Français, pour les Européens, le compte n’y est pas » : Nathalie Loiseau, tête de la liste de la majorité pour les Européennes, a appelé l’Europe à prendre son envol, samedi 30 mars 2019, lors de son premier grand meeting à moins de deux mois du scrutin du 26 mai. Veste rouge, chemisier noir et lunettes écaillés, phrases courtes et parfois sèches, Nathalie Loiseau s’est d’abord attardée sur l’écologie, véritable fil rouge du meeting. « Mes enfants sont là. Je veux pouvoir leur dire que nous avons tout fait pour stopper cette course folle à la destruction de notre planète. Nous ne voulons plus que l’écologie se limite à un entre-soi militant, encore moins à une rente politique ». La tête de liste s’est autorisée des haussements de ton lorsqu’elle s’en est pris à ses adversaires. « Certains veulent revenir aux nationalismes, au temps du sang et de la haine. Ce qu’ils annoncent, c’est l’Europe en marche arrière. Ne les laissons pas gagner ! »
French prime minister Edouard Philippe (C), French National Assembly Richard Ferrand (L) and Leader of Mouvement Democrate (Democratic Movement - MoDem) Francois Bayrou (R) take part in the launch of the La Republique En Marche (LREM) party campaign for upcoming European elections on March 30, 2019, in Aubervilliers, outside Paris. European elections will be held from May 22 to 26, 2019.
Prise de vue: Samedi 30 mars 2019, à 16 h 15. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 70 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/2.8, ISO 2000, Compensation: -1. Flash: non
Si Emmanuel Macron n’a pas fait le déplacement, ses mots ont fait l’ouverture du premier grand meeting de LaREM, avec une vidéo d’extraits de grands discours européens, devant 3 000 sympathisants réunis aux Docks d’Aubervilliers, le 30 mars 2019, moins de deux mois du scrutin du 26 mai. Le Premier ministre, Édouard Philippe, était pour sa part bien présent. « On doit, sur les idées que nous portons, construire sur un rassemblement pour faire prévaloir une Europe forte, puissante par rapport à des acteurs internationaux qui nous regardent et qui parfois nous testent », a déclaré le chef du gouvernement lors de son arrivée. S’il n’a pas pris la parole durant le meeting, la salle l’a longuement salué, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, le nom de Vieux-Lille était attribué à toute la partie de la ville antérieure à l’agrandissement de 1858. Au cours de la Première Guerre mondiale, les alentours de la rue de Béthune, de la gare et de la rue du Molinel sont détruits et le Palais Rihour est incendié. Les zones détruites sont reconstruites selon les modes des années trente, Art déco autour de la rue du Molinel, néo-régionaliste rue Faidherbe et rue de Béthune.
Dans les années 1930 et 1950, la destruction du quartier populaire de Saint-Sauveur, pour faire place à un quartier modernisé autour du nouvel hôtel de ville d’Émile Dubuisson, fait du Vieux-Lille le dernier témoignage de l’architecture de la ville avant la révolution industrielle.
Le Nord du centre-ville reste alors la seule partie ancienne de Lille totalement « préservée ». Elle échappe en réalité à la modernisation et, de ce fait même, est de plus en plus délaissée par les habitants les plus favorisés. C’est probablement de cette époque que date le glissement du nom de « Vieux-Lille » vers ce seul périmètre.
Quartier d’immigrés et de familles jusque dans les années 1980, traînant une mauvaise réputation, il a échappé à un projet de voie rapide en son centre. Il a été au contraire restauré sous les mandats successifs de Pierre Mauroy et est devenu aujourd’hui un quartier commercialement très dynamique. On y trouve beaucoup de bars, restaurants, et boutiques diverses, notamment de luxe. Depuis sa réhabilitation, le prix de l’immobilier n’a cessé d’y augmenter, renouvelant presque entièrement sa population et entraînant un rapide embourgeoisement du quartier.