Jusqu’à la Première Guerre mondiale, le nom de Vieux-Lille était attribué à toute la partie de la ville antérieure à l’agrandissement de 1858. Au cours de la Première Guerre mondiale, les alentours de la rue de Béthune, de la gare et de la rue du Molinel sont détruits et le Palais Rihour est incendié. Les zones détruites sont reconstruites selon les modes des années trente, Art déco autour de la rue du Molinel, néo-régionaliste rue Faidherbe et rue de Béthune.
Dans les années 1930 et 1950, la destruction du quartier populaire de Saint-Sauveur, pour faire place à un quartier modernisé autour du nouvel hôtel de ville d’Émile Dubuisson, fait du Vieux-Lille le dernier témoignage de l’architecture de la ville avant la révolution industrielle.
Le Nord du centre-ville reste alors la seule partie ancienne de Lille totalement « préservée ». Elle échappe en réalité à la modernisation et, de ce fait même, est de plus en plus délaissée par les habitants les plus favorisés. C’est probablement de cette époque que date le glissement du nom de « Vieux-Lille » vers ce seul périmètre.
Quartier d’immigrés et de familles jusque dans les années 1980, traînant une mauvaise réputation, il a échappé à un projet de voie rapide en son centre. Il a été au contraire restauré sous les mandats successifs de Pierre Mauroy et est devenu aujourd’hui un quartier commercialement très dynamique. On y trouve beaucoup de bars, restaurants, et boutiques diverses, notamment de luxe. Depuis sa réhabilitation, le prix de l’immobilier n’a cessé d’y augmenter, renouvelant presque entièrement sa population et entraînant un rapide embourgeoisement du quartier.
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Sur le site de Michel Stoupak : l'article