Students demonstrate in front of the Campus France, the agency in charge of the promotion of French higher education to foreign students, against French government Education reforms on December 6, 2018 in Paris. About 200 high schools and colleges are blocked or disrupted again in France on December 6, 2018 and several incidents have been identified, leading in particular to mass arrests in the Paris region.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 23 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
De nombreux étudiants se sont rassemblés le 6 décembre 2018 devant les locaux de Campus France à Paris, l’organisme en charge de valoriser et de promouvoir à l’étranger le système d’enseignement supérieur et de formation professionnelle français. Une mobilisation contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne, qui doivent considérablement augmenter à la rentrée 2019. L’année de licence coûtera en effet 2 770 euros contre 170 euros actuellement et il faudra débourser 3 770 euros pour une année en master ou de doctorat (contre 243 euros et 380 euros respectivement). Cette augmentation fait partie de la « stratégie d’attractivité » lancée par le gouvernement qui veut attirer d’ici 2027, 5000 étudiants internationaux, « les plus brillants et les plus méritants ». Il promet en contre-partie la mise en place d’un panel de bourses plus accessibles pour ces étudiants étrangers.
Une dizaine de membres du collectif pour le logement Jeudi Noir ont pris d’assaut deux agences immobilières du 11e arrondissement de Paris. Une action festive, avec déguisements et musique, en forme de vernissage d’une exposition de « pièces justificatives ». Objectif : dénoncer les frais d’agence trop élevés, et les garanties difficiles à remplir pour obtenir un logement. Le temps de l’intervention, les militants du collectif ont remplacé les annonces de vente et de location en vitrine par des diplômes, permis imaginaires ou des autographes de stars, par exemple. Autant de documents farfelus qui pourraient être demandés comme « pièces justificatives » dans des dossiers de location, selon le collectif.