La direction d’Air France est inquiète. L’appel à la grève lancé pour le 22 février 2018 par onze syndicats de la compagnie est presque historique. « Du jamais-vu depuis 1993 », explique Sandrine Techer, secrétaire de section du Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC). La journée de grève, organisée jeudi 22 février, devait réunir toutes les catégories de personnels – des pilotes aux hôtesses, en passant par les non-navigants.
L’intersyndicale réclame une hausse générale des rémunérations de 6 %. Très loin de la volonté de la direction. À l’issue des négociations annuelles obligatoires, celle-ci a fait ratifier une augmentation de 1 % par deux syndicats représentatifs, mais largement minoritaires : la CFE-CGC et la CFDT. Une « aumône » – aux dires des syndicats – qui ne passe pas.
L’intersyndicale réclame une hausse générale des rémunérations de 6 %. Très loin de la volonté de la direction. À l’issue des négociations annuelles obligatoires, celle-ci a fait ratifier une augmentation de 1 % par deux syndicats représentatifs, mais largement minoritaires : la CFE-CGC et la CFDT. Une « aumône » – aux dires des syndicats – qui ne passe pas.