Nous commencerons la semaine au galop,
grâce à la collaboration – encore ! – de Var Matin.
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Il était une fois, dans une station balnéaire, un commerce : de ceux que l’on appelle « de proximité ». Pas un arabe, non, un du genre Supérette comme parait-il ça s’appelle.
Mi-janvier, mi-journée. La plage est déserte et les locations de vacances vides aussi, à l’exception des quelques résidents à l’année. C’est pourtant l’heure de pointe à l’épicerie : deux, trois papys tremblotants plus une dizaine de ménagères de (un peu) moins de deux fois cinquante ans constituent une file d’attente honorable à la seule ligne de caisse en fonction.
Le gérant, quinquagénaire costaud et dynamique, qui revient peut-être d’un stage de motivation se montre magnanime et ouvre lui-même et en personne une seconde caisse. Bousculade de paniers à roulettes et de déambulateurs. Ils n’ont pas perdu les réflexes les ancêtres !
Je me retrouve en queue de peloton, bien sûr. Devant moi une ultra nonagénaire (pas une mémère emperlousée, loin de là…) a dans son cabas de paille moins que le nécessaire : une pâte à tarte en conserve, un rouleau de Sopalin et, peut-être, une boîte de sel…
Quand vient son tour de payer elle bredouille, presque gênée :
– Vous savez, hier, j’ai pas fait attention, mais quand j’ai recompté, chez moi, j’ai vu que vous m’aviez pas compté le Muscadet…
(Le contenu de son cabas ne devait être que prétexte…)
Le boss du magasin prend le temps de la réflexion avant de demander :
– C’est pas grave… Combien ça coûte ? Vous avez regardé ?
La petite vieille ne sait pas. Alors, pour débloquer la situation je dis au gars, avec un sourire entendu :
– C’est dans les 2.50 ou 3 euros.
Et lui de me répondre
– Oh non, moins que ça, c’était du « en plastique ». Puis, à la mémé :
– Vous en faîtes pas pour vos courses, je vous les garde !
Et la presque centenaire, à demi honteuse, a remonté la file à contresens puis a béquillé au fond du magasin pour vérifier précisément le prix de la malheureuse bouteille de piquette qu’on ne lui avait pas comptée hier.
Les contes généralement finissent par « Ils vécurent heureux… ».
C’est tout ce que je souhaite à cette mamie désargentée d’une honnêteté d’une autre époque…
Quant à l’infâme boutiquier, que les sbires de Woerth et de Lagarde le harcèlent sans fin jusqu’à lui faire bouffer la grenouille !
Ca se passait ce matin au Spar (filiale Casino) de Sanary-sur-Mer.
Si vous passez par là, faîtes le détour par cet estancot, et allez donc y voler quelque chose !
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Le cocorico du jour se présente sous la forme d’une vignette à apposer sur votre pare-brise à l’occasion de tous vos voyages en Europe.
Il faut clamer partout haut et fort que la Fille aînée de l’Église sait où est son devoir et montre toujours la voie.
Non mais !
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Nous devons le mot du jour à un talentueux comédien :
S’il veut fonder un Club, ça va se bousculer au portillon !
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Pendant vingt et une heures, on les noie sous les bombes
Puis on leur laisse trois heures pour préparer leur tombe…
Ça peut paraître absurde, mais faut bien regarder
Que trois heures ça fait court pour armer les blindés…
Heureusement pour nous, il faut de temps en temps
Laisser se pavaner Ministres et Présidents…
À franchement parler, trouvez pas dégueulasse
D’infliger ces cadences à de pauvres Bidasses ?
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Les rues de Marseille et de ses environs, les routes, les voies rapides et toutes les autoroutes, de Cassis jusqu’à Aix, tout est impraticable.
Et l’on a vu toute la journée des usagers désespérés tentant de se dégager, pousser, tirer, s’entraider sous des bourrasques de neige peu communes dans la région…
Et tous ces piétons vulnérables erraient impunément sur la chaussée sans leur gilet de sécurité ! Mais que fait la Police ?
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Nous sommes en 2009 après Jésus Christ.
Toute la France est enneigée.
Toute ? Non !
Une frange littorale baignée d’air marin résiste encore et toujours à l’envahissant manteau blanc. Et si la vie n’est pas facile pour les garnisons de Nicaea, Massilia ou d'Aquea Sixtius, quelques poignées d'irréductibles Varois, de Six-Fours à Puget-Ville, combattent vaillamment les orages et la pluie à l’aide de bottes et parapluies.
P.S. (pour les familiers de la région): La frange littorale est bien étroite puisque le Gros Cerveau est enneigé !
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Pour vous dire tous mes vœux pour la nouvelle année
Il fallait quelque chose de pas trop suranné ;
Ne pas faire rimer deux mil neuf et l’an neuf
Ni dire que cette année on remet tout à neuf…
J’ai donc confectionné deux cartes de mon cru
En évitant de faire dans le cliché cucul…
Chacun choisit la sienne à son tempérament :
La Fête débridée ou le Médicament…
Toute deux me permettent, (et c’est ce qui importe)
De dire l’affection qu’à mes amis je porte !
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- Mar 30.12.08 Chez Audrey et Nicolas à Rive-de-Gier
- Sam 27.12.08 J'ai revu mon cousin Bernard
- Jeu 25.12.08 Une belle table de Noël
- Dim 07/12/08 Visite de Laëtitia, Ewan et Arno
Cet après-midi nous sommes partis avec le RAV 4, pour visiter deux des nombreuses crèches de Noël de la région. Celle de Lachassagne fait le tour de la nef de l’église. En miniature, avec une grande précision, elle commence par des scènes de la Nativité et de la vie quotidienne de cette époque et se termine, sans rupture apparente par une exploitation viticole et une ferme du Beaujolais.
Après un court arrêt au point de vue de Buisance, d’où l’on surplombe Villefranche-sur-Saône d’un côté et le Beaujolais de l’autre, nous allons à Dardilly. Dans mon enfance et dans mon souvenir, la crèche de la commune natale du curé d’Ars était la plus spectaculaire. Toujours animée (mettre 2 €), elle est maintenant installée hors de l’église, dans une salle préfabriquée, sur une plus petite surface, me semble-t-il. Selon la guide, certains des personnages principaux ont 75 ans. J’ai donc dû les voir quand j’étais petit. Mais dans cet environnement, ils me paraissent avoir perdu leur magie.
Roc’h et moi avons quitté Kéradennec à 9 h 20 à bord du RAV 4 et nous sommes arrivés à Pluvigner à 10 h 55 pour une courte étape d’une demi-heure, le temps de livrer les cadeaux du Père Noël à Ewan et Arno et de boire un café (moi, pas le chien).
A 11 h 30, nous filons vers Chazay d’Azergues (Rhône). Arrêt casse-croute sur le parking du Super U… de Mauléon. Cette commune des Deux-Sèvres dont j’ignorais l’existence est décidément devenue depuis quelques temps une étape incontournable de mes voyages dans le midi ou dans la région lyonnaise, en 4x4 ou en camping-car. Arrivée à Chazay à 23 h 10. Le GPS m’a fait prendre une route de montagne particulièrement tortueuse sur la fin du parcours. Heureusement, nous n’avons pas rencontré de verglas. Juste un léger brouillard sur le dernier tiers de l’itinéraire.
- Mer 05.11.08 Arno : premier pas et première bougie
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