Ah ! Var-matin !
Souvent imité… Jamais égalé !
Édition du 9 juillet 2022
Page 8 … …et son face à face, page 9
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Ah ! Var-matin !
Souvent imité… Jamais égalé !
Édition du 9 juillet 2022
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Ça a commencé juste après ’68. À l’usine. Les Ouvriers ont disparu. Remplacés par les Collaborateurs. Depuis ce temps, on ne rencontre plus d’O.S. balai, mais des Collaborateurs d’entretien. Le commerce a vite emboîté le pas et a remplacé ses Caissières par de non moins exploitées Hôtesses de caisse. C’est à l’Éducation Nationale que le phénomène a gagné ses lettres de noblesse. Le « Surgé » devenu Conseiller Principal d’Éducation a dû proscrire les Référentiels bondissants pendant les Interclasses. Entendez qu’il a Interdit de jouer au ballon pendant la récré ! Petit à petit, il a colonisé jusqu’aux instants les plus intimes de notre existence. Sachez estimer l’ampleur des ravages du
LANGAGE TROUDUC(*)
1 – Avant l’avènement du parlé Trouduc, pour expédier par la route quelques colis pas trop urgents, on s’adressait à moindre coût à un groupeur qui faisait en sorte de répartir les envois par lieux de destination et les acheminait après constitution d’une cargaison suffisante. Le groupeur a vécu, place à l’Organisateur de flux.
Sur l’A 61
2 – À cette époque, et ce n’est pas très glorieux, les camps de Romanichels étaient le plus souvent rejetés près du dépotoir. On peut de nos jours se targuer d’un comportement bien plus civilisé et les aires d’accueil des gens du voyage s’intègrent dans un dispositif englobant l’espace de propreté intercommunal.
Villefranche-de-Lauragais
3 – Puisque, nous le disions en préambule, il n’existe plus d’ouvrier, il n’existe plus non plus de Jardins ouvriers. Mais fort heureusement une municipalité peut subventionner une Association gérant un espace de pratiques agro-écologiques.
France Inter - Carnets de campagne
4 – Notons que cette municipalité remplacera bien plus élégamment son service de ramassage des ordures ménagères par un service de gestion des déchets.
Villefranche-de-Lauragais
5 – Je ne sais si cela a quelque rapport avec la récente campagne d’information sur l’éjaculation précoce, mais j’ai suivi sur l’autoroute un routier qui en lettres d’affiche sur sa remorque, se vantait d’être un spécialiste du juste-à-temps. L’heureux homme ! Et heureuses femmes que ses partenaires !
Sur l’A 61
6 – La moindre bourgade aspire désormais à la notoriété, et les festivals les plus inattendus prolifèrent dans nos campagnes. Pour peu que l’évènement se reproduise une ou deux fois, ce n’est plus une manifestation annuelle qu’organise le Président du Comité des Fêtes, mais carrément, il perpétue un concept qui s’inscrit dans la durée.
Carnets de campagne
7 – Jadis, elles étaient « pirates ». Sous Mitterrand, elles sont devenues « libres ». De nos jours, elles sont « associatives »… En fait, c’est « un media qui développe un projet autour du son ». Ainsi parla Pauline, de sa station « Radio Grenouille »… Ça fait quand même plus riche !
Carnets de campagne
8 – À l’approche des soldes, les marchands de fringues se lamentent : « à cause de ce printemps pourri, on n’a pas vu un chat ! ». Allons, grossier personnage ! Dis-nous plutôt que : « On a une problématique météo qui nous a écartés de notre clientèle ».
France Inter
(*)
Encadré rangé dans le tiroir en juin 2013
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Le Mot du Jour fait sa Greta
Pierre Jouventin, docteur d’État en éco-éthologie, directeur de Recherche au CNRS pose cette question :
« Comment se fait-il que l'espèce la plus intelligente détruise sa seule planète habitable, alors que n'importe quel animalcule sans cervelle parvient à mettre en équilibre ses ressources et ses populations pour durer » ?
Le Canard Enchaîné rapporte sa confrontation avec Serge Latouche, économiste et professeur émérite de l'université Paris-Sud. Voici ce qu'il en ressort :
■ Pour l'économiste, la grande rupture date de l'évolution industrielle de 1850.Pendant cette période, les chasseurs-cueilleurs pratiquaient un système équilibré par le renouvellement naturel des ressources. La subsistance était suffisante à condition de changer régulièrement de territoire. Avec le passage à l'agriculture, l'homme s'est sédentarisé et l'exploitation de plus en plus intensive du sol lui a permis des rendements énormes. Mais aujourd'hui la population croît quand les ressources décroissent, et la banqueroute est prévisible…
■ Pour l'éco-éthologue elle remonte à bien plus loin… à la révolution néolithique :
■ L'économiste Serge Latouche espère en la pédagogie des catastrophes (seules elles nous dessilleront et nous permettront de réagir à temps)Et tout deux de s'amuser de la blague du pessimiste qui dit que « la situation ne peut pas être pire » et que l'optimiste répond « Si ».
(« T'as qu'à croire » ! Note du Mot du Jour au lendemain de Lubrizol !)
■ Pour Pierre Jouventin, le chercheur, l'échec de notre civilisation est patent et nous allons payer la note par des crises écologiques majeures et des guerres. Il faudra ensuite tenter de reconstruire une « civilisation agraire » ; en petites communautés.
D'après le “Plouf” de Jean-Luc Porquet
dans le Canard Enchaîné du 25 septembre 2019
intitulé « Tous deux assis sur la branche qu’on scie »
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Le zéro et l'infini
Quand, tranquillement installé sous le soleil printanier, à peine dérangé par les vrombissements rageurs de la compétition de jet-ski, alors que tu lis un bouquin imprimé sur papier recyclé troqué à la « Boîte à livres » et qu'au-dessus de toi le ciel est en permanence zébré de traces de réacteurs pendant toute la matinée, tu te dis qu'il va te falloir en trier des tonnes de déchets ménagers, en éteindre des appareils en veille et en changer des joints de robinets qui gouttent pour sauver la planète !
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« Pas ce soir, chérie, j'ai la migraine… »
Bon, d'accord, ça tourne sur Face Book et c'est peut-être à prendre avec des pincettes… Mais ça fait rien… j'aimerais bien connaître la fin de l'histoire…
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Pour faire un Pot-au-feu de montagne
Montez par le téléphérique à plus de 2000 mètres suffisamment de bois pour maintenir une barrique d’eau livrée par hélicoptère à bonne température. Disposez dans votre cuviau quelques morceaux de viande riche que vous aurez au préalable imbibée d’alcool (Un bon champagne fera l’affaire).
Laissez mijoter en jetant de temps en temps dans le bouillon quelques toasts à la viande des Grisons. À ramollissement optimum, essorez bien vos plus beaux morceaux à l’aide de votre terminal à cartes bancaires. Dégustez !
Ci-dessous, cette recette en images.
Pendant que vous y êtes, jetez également on coup d’œil sur cet autre extrait.
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