Actuellement se tiennent, dans le bâtiment de la Cité des Télécoms, à Pleumeur-Bodou, à un jet de pavé du célèbre radôme, trois expositions temporaires centrées sur l'imagerie numérique. Elles méritent le détour. D'autant que les expositions permanentes ne sont pas mal non plus. Pour 7 €, on a droit, en prime, à une visite guidée de l'exposition « Au-delà de l'image » qui permet de découvrir les nombreuses applications des images numériques dans les arts, la santé, la surveillance et l'environnement, ainsi qu'à un spectacle son, vidéo et lumière dans le radôme. Ce spectacle d'une vingtaine de minutes, très bien réalisé, retrace, en sa pharaonique présence, l'histoire de la première antenne de réception d'images par satellite (340 tonnes et la puissance de votre parabole !) et du radôme, qui reste le plus grand ballon gonflé du monde, son équivalent aux Etats-Unis ayant été détruit.
L'exposition « Nouvelles technologies, l'art de la convergence » recense les usages de la convergence numérique dans la vie quotidienne. J'ai vu pour la première fois la télévision en relief (sans recours à des lunettes spéciales). C'est bluffant !
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René Pichavant nous a quittés le 1er février, le lendemain de son 80e anniversaire. J'ai assuré un certain temps, au début des années 70, la mise en page de la rubrique de Douarnenez, où il dirigeait la rédaction locale du Télégramme, qu'il avait ouverte en 1952. À ce titre, j'avais un contact quotidien avec lui et avec sa prose, que j'adorais.
Michel Le Bars est décédé dans la nuit du 4 au 5 février, à 82 ans. En 1971, lorsque j'étais « sur la route », il était le chef de la rédaction morlaisienne du concurrent, Ouest-France. Je l'ai beaucoup croisé sur les lieux d'événements de la vie locale et aussi « hors-boulot ». J'en garde le souvenir d'un homme droit et très attentif aux autres.
Louis Priser est décédé lundi matin, 9 février, à l'âge de 95 ans. Il a été correspondant du Télégramme, à Huelgoat et à l'île de Batz (où il avait une résidence secondaire). J'ai donc relu et mis en page sa copie, à quelques années d'intervalle, quand j'ai tenu les éditions de Châteaulin, puis de Morlaix. Nous avions vite sympathisé. Avec lui, le contraire était impossible.
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À cette occasion, M. Maurice Gourdeau, ancien maire de la commune, lui a remis les textes des discours prononcés par notre père, le 13 août 1985, lors du 41e anniversaire de la libération des prisonniers sénégalais, et par lui-même, le 20 octobre suivant, lors de l'inauguration de la rue Étienne Saby.
Ces documents apportent une nouvelle contribution à la mémoire du maquis D3.
Ils font l'objet d'un KeeBook, tout comme précédemment « D 3 Maquis de la Vienne », l'ouvrage de Jean Coste.
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Jean Coste a fait publier en 1975 une édition complétée de son « D 3, maquis de la Vienne » (tapez maquis sous Rechercher dans la colonne de droite, voir la brève du 30 mars 2007). Mon frère, Jean-Michel, qui la détient, m'a fait parvenir les pages nouvelles par rapport à l'édition de 1945. Elles sont maintenant incluses dans le livre présent sur ce site. Il s'agit d'une allocution du capitaine Bernard (2 pages) et de la suite du chapitre « Fin des combats » (9 pages). Ouvrir le livre.
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La pointe de la Torche est un des meilleurs spots d'Europe pour les véliplanchistes. Ce qui est moins connu, c'est que cet endroit fait du Pays Bigouden la première région française pour la production des bulbes de tulipes. Depuis le début des années 80, fleurissent sur plus de 160 hectares, les champs de tulipes et autres fleurs à bulbes faisant éclater la couleur sur les terres de la Palue auparavant abandonnées. Attirées par les sols sablonneux et le climat maritime, deux familles hollandaises (Ets Kaptein et Ets Kaandorp) et une entreprise d'Anjou (Ets Florimer) ont apporté leur savoir-faire, la garantie de débouchés commerciaux aux Pays-Bas... et aussi la fête des fleurs, organisée depuis 20 ans, de la mi-mars et tout le mois d'avril. Monument sculpté en jacinthes chez Kaandorp, circuit à bord des deux petits trains Florimer, expositions florales et mosaïques attirent chaque année des milliers de visiteurs. Ouvrir le livre.
Ma tante de Castelsarrasin m'a donné son exemplaire d'un livre rare : « D 3, Maquis de la Vienne », de Jean Coste, publié en 1945 par la librairie Labouygue, de Poitiers. Rien ne pouvait me faire plus plaisir, mon exemplaire ayant disparu, à Lyon, en même temps que la plupart de mes livres d'enfance. L'ouvrage évoque notamment les actions de mon père, Étienne, à l'intérieur de ce maquis, à partir du 23 juillet 1944 et rappelle son activité clandestine antérieure, depuis 1940. A sa lecture, je me remémore nos jeux de guerre, quelques années plus tard, dans le jardin de Castelsarrasin, où mon copain Gérard et moi luttions contre lui, avec embuscades, prisonniers et mottes de terre pour munitions. Le ton du livre est un peu daté (on ne parle plus des Allemands comme ça) mais reflète bien l'esprit des maquisards. Ceux qui supportent mal les récits de bagarres devraient s'abstenir. Les autres, cliquez ici.
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