Pour limiter la vitesse et économiser le carburant.
Un réel progrès serait, à mon sens, de limiter dans un premier temps et à titre expérimental la vitesse à 5 km/h.
Cette mesure réjouirait, en plus des fabricants de panneaux routiers, les hôteliers, le moindre trajet un peu long hors autoroutes prenant des jours. Lors de mes brèves études de droit (fin des années 60), l'exemple nous était donné d'une loi jamais abrogée tombée en désuétude : celle qui enjoignait aux automobilistes de se faire précéder d'un piéton pour annoncer leur passage.
Dans le même ordre d'idées, le cycliste gagnera à marcher à côté de son vélo en le tenant à la main, pour éviter le risque de chute. Il n'est pas certain que les petites roues latérales ajoutées à l'arrière accélèrent les progrès de l'enfant dans la maîtrise de son premier deux-roues.
Il y aurait bien une autre voie : apprendre à rouler vite en voiture, apprendre à garder l'équilibre à vélo. Mais l'État n'aime pas trop que le peuple s'éduque. Il préfère l'infantiliser en l'affublant de petites roues latérales.
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