The public carrying placards and portraits of hostages held by Hamas attend a ceremony to pay tribute to the 42 French citizens killed and to all the victims of the Hamas assault on Israel last October 7, four months after the attacks, as the conflict between Israel and Palestinian Islamist group Hamas continues in the Gaza enclave, in the courtyard of the Hotel des Invalides in Paris on February 7, 2024. The ceremony pays tribute to the French and French-Israeli citizens killed in the attack on Israel by Hamas and the three others still missing, believed to be held hostage.
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Quatre mois après les attaques terroristes tragiques du Hamas en Israël, une cérémonie en hommage aux victimes françaises avait lieu aux Invalides le 7 février 2024. De nombreuses figures politiques avaient fait le déplacement et certains d’entre elles, notamment appartenant à La France Insoumise, ont reçu un accueil particulièrement houleux de la part de la foule présente. À l’Intérieur de la Cour des Invalides, l’ambiance était beaucoup plus solennelle avec quarante-deux portraits des français tués par le Hamas tenus par des gardes républicain, leurs familles présentes et un discours d’Emmanuel Macron.
Protesters hold banners and unions flags during a demonstration of municipal police in Paris on February 3, 2024, as part of a nationwide movement launched by the "collective of angry municipal police officers" to demand better recognition of their work, as well as higher wages and pensions.
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Des centaines de policiers municipaux se sont fait entendre samedi 3 février 2024 lors de rassemblements organisés partout en France, pour réclamer une meilleure reconnaissance et ne plus être considérés comme « une sous-police ». Les policiers municipaux souhaitent que soit rendue obligatoire la prime « police » ou « indemnité spéciale mensuelle de fonctions de police » (ISMF), qui peut représenter jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois. Ils veulent également qu’elle soit portée à 25 % du traitement de base, et l’intégrer au calcul de la retraite comme c’est le cas pour les pompiers professionnels avec la « prime de feu ». Ils demandent aussi leur passage en catégorie supérieure ainsi qu’une année de bonification pour la retraite tous les cinq ans. Cette mobilisation est la dernière étape d’un mouvement entamé le 31 octobre, avec une grève des procès-verbaux qui s’était poursuivie lors des réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre ainsi que le 1er janvier. Les policiers municipaux comptent par ailleurs sur l’arrivée des Jeux olympiques, lors desquels ils seront en première ligne pour remplacer les forces de l’ordre mobilisées dans les villes hôtes des épreuves, pour faire pression sur le gouvernement.
French farmers arrive in front of French CRS police officers standing beside French gendarmerie armoured personnel carriers near Chilly-Mazarin, south of Paris, on January 31, 2024 as French farmers maintain roadblocks on key highways into Paris for a third day, as part of nationwide protests called by several farmers' unions over pay, tax and regulations. Convoys of tractors edged closer to Paris, Lyon and other strategic locations in France on January 31, as thousands of protesting farmers appeared to ignore warnings of police intervention if they cross red lines laid down by the government. Farmers' unions, unimpressed by concessions offered by President Emmanuel Macron's government, encouraged their members to fight on for improved pay, less red tape and protection from foreign competition.
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Les blocages d’agriculteurs ne faiblissaient pas ce mercredi 31 janvier 2024 en France, en particulier autour de la capitale, où les forces de l’ordre maintiennent la protection du marché de Rungis. De leur camp improvisé sur l’autoroute A6 à leur tentative d’entrée avortée au marché de Rungis, les agriculteurs ont poursuivi leur démonstration de force. Le blocage partiel des autoroutes entre dans son quatrième jour en Île-de-France. Des campements ont été installés sur les principaux points de blocage. Huit autoroutes, l’A1, l’A4, l’A5a, l’A6, l’A10, l’A13, l’A15 et l’A16 sont toujours en partie fermées.
This photograph taken on December 25, 2023, shows a view of the scaffolding and the rooftop at Notre Dame de Paris cathedral in central Paris, marking the one-year countdown to its reopening after the Fire that destroyed large parts of the 860-year-old building in April 2019. The cost of rebuilding Notre Dame is expected to be approximately 700 million euros ($767 million). In total, 846 million euros ($928 million) were raised in donations from 340,000 donors in 150 countries, according to Rebuilding Notre Dame de Paris.
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Dans un an, le 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris rouvrira au culte et à la visite. Le fruit d’un chantier hors-norme où s’activent 500 compagnons et artisans d’art, chargés de redonner à la cathédrale son aspect originel, après l’incendie qui a ravagé sa toiture et sa flèche en avril 2019. Au-dessus des voûtes de la nef et du chœur restaurés a débuté le montage de la centaine de fermes de la charpente en chêne massif, reconstruites selon le dessin médiéval. Amenées par la Seine, les charpentes des deux bras du transept, également en chêne massif, reconstruites selon leur dessin du XIXe siècle, progressent aussi très visiblement. Elles retrouvent leur place entre les grands pignons nord et sud, réédifiés en pierre sculptée. La flèche a retrouvé sa place dans le ciel de Paris : sa charpente en chêne massif est surmontée de la couronne et de la croix dorées conformément au dessin originel de Viollet-le-Duc. Depuis quelques jours, le coq a été posé au sommet, parachevant l’élévation de la flèche à 96 mètres de hauteur. Ancré à 30 mètres du sol, au-dessus de la croisée du transept, ce chef-d’œuvre de charpente est un enchevêtrement complexe d’environ 1000 pièces de bois. Préalablement, la flèche avait été taillée par les charpentiers en atelier, en Lorraine, et montée avec succès. Pour l’installation de la flèche, un échafaudage de 600 tonnes comptant 48 niveaux a été monté : une construction savante et complexe étroitement imbriquée avec la charpente, qui a permis la construction de la flèche sans gêner son montage.
Headline: People take part in a demonstration against anti-Semitism on the Esplanade des Invalides in Paris, on November 12, 2023. Tens of thousands are expected to march Sunday in Paris against anti-Semitism amid bickering by political parties over who should take part and a surge in anti-Semitic incidents across France. Tensions have been rising in the French capital, home to large Jewish and Muslim communities, in the wake of the October 7 attack by Palestinian militant group Hamas on Israel, followed by a month of Israeli bombardment of the Gaza Strip. France has recorded nearly 1250 anti-Semitic acts since the attack. National Assembly speaker Yael Braun-Pivet and Gerard Larcher, the Senate speaker, called on November 7 for a "general mobilisation" at the march against the upsurge in anti-Semitism.
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« Pour la République, contre l’antisémitisme » : plus de 182.000 personnes ont défilé dimanche 12 novembre 2023, à Paris et partout en France, pour dénoncer la recrudescence du nombre d’actes antisémites dans notre pays depuis l’attaque perpétrée le 7 octobre par le Hamas à l’encontre d’Israël. Dans ce contexte international très tendu, ces manifestations ont fait l’objet d’un dispositif de sécurité maximal, avec notamment plus de 3000 policiers et gendarmes mobilisés dans la capitale. Samedi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé aux préfets de « garantir une extrême sécurité » des marches, « encourageant » au passage les représentants de l’État à « participer personnellement » aux différentes mobilisations. À Paris, le cortège s’est élancé peu après 15 heures depuis le quartier de l’Assemblée nationale, en direction de celui du Sénat. Le carré de tête du cortège parisien, arrivé à destination vers 16 h 45, a rassemblé de nombreuses personnalités politiques parmi lesquelles Élisabeth Borne et plusieurs membres de son gouvernement, les présidents de l’Assemblée et du Sénat Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, initiateurs de cette « grande marche civique », les anciens présidents de la République François Hollande et Nicolas Sarkozy, des anciens premiers ministres, mais aussi des représentants des cultes comme le grand rabbin de France, Haïm Korsia, et l’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé. Quelques mètres derrière ce carré de tête, des élus rassemblés par chapelle politique puis le reste du cortège, 105.000 personnes en tout selon la préfecture de police de Paris. La marche s’est, dans l’ensemble, déroulée dans le calme. La manifestation a notamment été ponctuée par des Marseillaise entonnées en tête de cortège, des salves d’applaudissements et des slogans comme « Non, non, non à l’antisémitisme ». Très peu de drapeaux français et pancartes étaient visibles. Une ambiance grave mais apaisée. Source.
French left-wing party La France Insoumise (LFI) Members of Parlement carry sprays of flowers during a gathering for a wreath-laying ceremony on the sidelines of a rally against anti-semitism on November 12, 2023, at the Square des Martyrs juifs de Velodrome d'Hiver in Paris, the site of mass round-up of some 13,000 Jews in Paris by the French police on July 16 and July 17, 1942, to be sent to Nazi death camps. In the background, Members of the Jewish community hold placards reading "Don't touch to the Vel d'Hiv (Velodrome d'Hiver)" and "Don't tarnish the memory" as they protest the gathering organised by LFI party.Tens of thousands are expected to march Sunday in Paris against anti-Semitism amid bickering by political parties over who should take part and a surge in anti-Semitic incidents across France. France's far-left party La France Insoumise (LFI) is boycotting the official march against anti-semitism in Paris citing the presence of France's far-right Rassemblement National party members. LFI's late request to hold its own rally was declined by Paris' prefecture, with a wreath-laying ceremony held instead.
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Le dépôt de gerbe prévu ce dimanche 12 novembre 2023 à proximité du Vélodrome d’Hiver dans le XVe arrondissement de Paris et auquel participaient plusieurs élus de La France Insoumise a été perturbé par des manifestants dénonçant la présence des représentants insoumis en ce lieu symbolique. Le dépôt de gerbe « contre l’antisémitisme et les racismes, contre l’extrême droite » devait se tenir au square des Martyrs juifs dans la matinée, à l’initiative des organisations de jeunesse Union étudiante et Union syndicale lycéenne et de La France insoumise. Les députés Mathilde Panot, Antoine Léaument, Aurélie Trouvé ou l’eurodéputée Manon Aubry étaient présents. Mais l’hommage a vite été interrompu par plusieurs dizaines de manifestants brandissant des pancartes « Touche pas à ma mémoire » et « Touche pas au Vel d’Hiv ».. La position de La France insoumise sur le conflit entre Israël et le Hamas est critiquée depuis l’offensive menée le 7 octobre contre l’État hébreu. C’est tout d’abord le refus des insoumis de qualifier le Hamas d’organisation terroriste qui a provoqué un véritable tollé, poussant leurs partenaires de la NUPES à prendre concrètement leurs distances. Puis leur décision de ne pas participer à la marche « contre l’antisémitisme et pour la République » prévue à 15h à Paris, officiellement à cause de la présence de dirigeants d’extrême droite dont Marine Le Pen et Éric Zemmour. Source.
A woman carries a cloth representing a dead child during a demonstration in support to Palestinians, at the entrance to the Forum des Halles in central Paris on October 28, 2023. Paris administrative court validated on October 28, 2023, a prefectoral ban on a demonstation in support to the Palestinians, notably due to the "gravity of the risks of troubling public order".
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Des milliers de personnes participaient ce samedi 28 octobre 2023 après-midi à Paris, dans le calme, à un rassemblement « de soutien au peuple palestinien », interdit par les autorités, aux cris notamment de « Gaza, Gaza, Paris est avec toi ». Place du Châtelet, en plein centre de la capitale, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier. Parmi les manifestants figuraient des élus ceints de leur écharpe tricolore, tels le député écologiste du Val-d’Oise Aurélien Taché et le député LFI de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre. Le tribunal administratif avait validé ce samedi l’interdiction préfectorale de la manifestation en soutien au peuple palestinien, convoquée dès 14 h 30 à Paris, notamment au regard de « la gravité de risques de troubles à l’ordre public ». Dans un communiqué, le tribunal a fait valoir qu’il ne suspendait pas l’arrêté qui l’interdit, « au regard notamment du contexte de tensions exacerbées liées au conflit israélo-palestinien et des conditions de déroulement de cette manifestation ». « La manifestation en litige intervient dans un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites », a-t-il argué. Saisi en urgence, le juge des référés a ainsi rejeté les requêtes de quatorze associations et particuliers qui contestaient cette interdiction au nom de la liberté d’expression et de la liberté de réunion. « Au regard de la réalité et de la gravité de risques de troubles à l’ordre public, et alors qu’une mesure moins restrictive ne pouvait être mise en œuvre, c’est sans porter, en l’espèce, une atteinte manifestement illégale à la liberté de manifester et d’expression que le préfet de police a prononcé l’interdiction de manifester à Paris », conclut le juge dans son ordonnance consultée par l’AFP. « Le rassemblement projeté peut présenter un risque particulier sérieux de violences, à l’encontre d’autres groupes ou des forces de l’ordre et de dégradations de biens », a estimé le juge des référés. Notamment car à la différence des rassemblements des 19, 22 et 24 octobre 2023, celui-ci est « déambulatoire, et non statique », passant par « les quartiers du Marais et du Sentier où est implantée une communauté juive importante et sont installés notamment des lieux cultuels et culturels juifs », a-t-il relevé dans son communiqué. Il considère par ailleurs que la sécurité publique ne pourrait être garantie, les forces de police étant « fortement mobilisées » en marge de la finale de la Coupe de monde de rugby, « drainant des milliers de supporteurs » à Paris et dans sa banlieue, selon l’ordonnance. Organisée par le collectif Urgence Palestine, cette manifestation en soutien au peuple palestinien avait été interdite jeudi par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, pour risque de trouble à l’ordre public. « Il s’agit d’une décision révoltante, qui entérine des risques de troubles à l’ordre public que rien n’étaye au vu du déroulement des précédentes manifestations des 19, 22 et 24 octobre », a réagi Me Vincent Brenghart, l’un des avocats des associations requérantes. Source.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi 9 octobre 2023 en soirée à Paris en soutien à Israël, deux jours après l’offensive du Hamas lancée samedi à l’aube en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, 50 ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973. Une dizaine de rassemblements étaient prévus dans l’Hexagone, et la Tour Eiffel et l’Assemblée nationale ont été illuminées dans la soirée aux couleurs du drapeau d’Israël. Pusieurs personnalités politiques étaient présentes au rassemblement parisien, à l’appel notamment du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Olivier Véran, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, les présidents des régions Ile-de-France Valérie Pécresse, Hauts-de-France Xavier Bertrand, et Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez. L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni étaient présents, ainsi que le président du parti LR Eric Ciotti. En tête du cortège, les manifestants portaient une banderole sur laquelle était inscrit “Terrorisme, ici, là-bas, même combat, soutien à Israël”. Certains manifestants étaient drapés dans un drapeau israélien, d’autres brandissaient un panneau “Solidaires avec Israël contre le terrorisme”. Source.
Ethiopia's Abeje Ayana crosses the finish line to win the 2023 Paris Marathon in Paris on April 2, 2023. The 42.195 km-route kicked off on the iconic Champs Elysees heading through the Bois de Vincennes park and along the Seine river, before looping around the Bois de Boulogne and ending near the Arc de Triomphe.
Le Schneider Electric Marathon de Paris a fait son grand retour ce dimanche 2 avril 2023 ! Comme le veut la tradition, les participants se sont élancés depuis les Champs-Élysées pour parcourir la distance mythique de 42,195 kilomètres en passant par les artères les plus prestigieuses de la capitale française avant de franchir la ligne d’arrivée à la Porte Dauphine. Cette année, 52 000 courageux participants ont bravé le froid et le vent de la capitale. C’est l’Éthiopien Abeje Ayana qui a terminé le Marathon de Paris en premier, avec une victoire en 2 h, 7 minutes et 15 secondes, juste devant son compatriote Guye Adola et le Kenyan Josphat Boit. Côté femmes, la Kényane Helah Kiprop s’est illustrée, tandis qu’en handisport, le Français Julien Casoli n’a cette fois fini que 3e, après avoir gagné l’an passé. Dans la course masculine, le premier Français, Medhi Frere, se classe 10e.
CRS riot police stand near a fire during a demonstration after the government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris on March 28, 2023. France faces another day of strikes and protests nearly two weeks after the president bypassed parliament to pass a pensions overhaul that is sparking turmoil in the country, with unions vowing no let-up in mass protests to get the government to back down. The day of action is the tenth such mobilisation since protests started in mid-January against the law, which includes raising the retirement age from 62 to 64.
La dixième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites a été marquée par des scènes de violences en marge des défilés ce mardi 28 mars 2023. De premiers heurts entre forces de l’ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits vers 17 heures à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites. Certains membres de ce groupe ont pillé un commerce Leclerc et allumé un feu de poubelles. Les forces de l’ordre ont chargé pour « disloquer » « le bloc », permettre « l’intervention des pompiers » et « faciliter la progression du cortège », a indiqué la préfecture de police, qui a fait état de 22 interpellations. D’autres incidents se sont produits place de la Nation lors de la dispersion de la manifestation vers 19 heures avec des jets de pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes en retour. À 20 h 30, le calme était revenu sur la place, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants. En début de soirée, la préfecture de police a fait état de 55 interpellations. Au moins cinq personnes ont été prises en charge par les secours ou des « street medics » (secouristes volontaires).
Electric scooter are set on fire avenue de l'Opera, facing the Paris Opera during a demonstration as part of a national day of strikes and protests, a week after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris, on March 23, 2023. French unions on March 23 staged a new day of disruption against the president's pension reform after he defiantly vowed to implement the change, which includes raising the age of retirement from 62 to 64, saying he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests.
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D’innombrables saccages, violences et incendies ont été constatés dans toute la France ce jeudi 23 mars 2023 en marge des manifestations contre la réforme des retraites, qui ont rassemblé entre 1,08 million et 3,5 millions de contestataires, selon le ministère de l’Intérieur et la CGT. À Paris, les affrontements ont démarré dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début d’un rassemblement d’une centaine de milliers de personnes place de la Bastille à Paris, d’après les autorités. Malgré 2 000 contrôles effectués en amont de la manifestation, près de 1 500 éléments radicaux y étaient présents. Les casseurs ont rapidement fait sécession en tête du cortège pacifique, poussés par les forces de l’ordre qui ont souhaité les isoler. Ils ont ensuite semé dans leur sillage, de la place de la République (est de la capitale) aux Grands Boulevards (centre), saccages et dégradations. Des vitrines ont été brisées, dont notamment celle d’un restaurant McDonald’s et d’un Burger King. Des façades d’agences bancaires ont aussi été prises pour cibles, des tags ont été peints sur des commerces. Les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs et des charges. C’est lors de ces manœuvres qu’un fonctionnaire de police a été vu en train de s’écrouler, puis évacué par ses collègues de terrain, qui l’ont traîné au sol. Les violences ont ensuite franchi un nouveau cap en fin d’après-midi, alors que le «black bloc» atteignait le lieu d’arrivée du cortège, place de l’Opéra. En chantier, l’Opéra Garnier était recouvert d’un immense échafaudage, source d’inquiétude pour les autorités, qui craignaient que les casseurs n’y montent pour le désosser. Il n’en a rien été : les affrontements ont eu lieu en contrebas, avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice et des feux de poubelles. Un kiosque a été incendié. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur des vitrines de magasin. Les violences se sont poursuivies dans la soirée, d’abord dans les petites rues du quartier du 9e arrondissement. Des feux de détritus ont été allumés, et des flammes ont léché des immeubles d’habitation. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la gare Saint-Lazare, où ils ont érigé un barrage auquel ils ont mis le feu, en travers de la route. Source.
Police surround protesters in the Place Vauban, in front of the church of the Invalides, after the result of the vote of the motion of censure filed against the government following the use of article 49.3 of the constitution in Paris on March 20, 2023. The French government survived two no-confidence motions in parliament on March 20, 2023 but still faces intense pressure over its handling of a controversial pensions reform.
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Le gouvernement d’Elisabeth Borne a survécu de justesse lundi 20 mars 2023 à une des deux motions de censure déclenchées à l’Assemblée nationale après l’utilisation controversée de l’article 49.3 sur son projet de réforme des retraites, toujours combattu dans la rue où de nouveaux incidents ont éclaté. À Paris, la RATP avait fermé 11 stations de métro et de RER situées dans les alentours de l’Assemblée nationale, de la place de la Concorde, du palais de l’Elysée et de celui de Matignon « pour raison de sécurité ». Les manifestants réunis depuis le début de l’après-midi place Vauban, derrière les Invalides, ont été dispersés en début de soirée après des heurts avec les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, a constaté une journaliste de Reuters. Des groupes de manifestants, en majorité des jeunes, ont alors organisé des cortèges « sauvages » dans les rues de la capitale, incendiant ici ou là des poubelles empilées depuis le début de la grève des éboueurs et provoquant de nouvelles interventions de la police et des pompiers. Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées, selon les autorités.
French gendarmes block demonstrators during an unauthorized rally in Paris, in the Forum district of Les Halles, on March 19, 2023, against plans to reform pensions three days after the French government imposed the reform without a vote in using Article 49.3 of the Constitution. Opponents of the French president's pension reform plan are expressing their anger for the third evening, with new rallies and strikes in a France, plunged into a political crisis after the executive took power.
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Sous la voûte du forum des Halles, à Paris, des centaines d’opposants à la réforme des retraites ont fait entendre leur voix dimanche 19 mars 2023 en fin d’après-midi. Selon une source policière, le rassemblement, auquel ont participé 350 personnes, n’avait pas été déclaré mais il s’est déroulé dans le calme. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l’ordre et 17 personnes ont été interpellées. La veille déjà plusieurs centaines de personnes avaient manifesté à l’intérieur du centre commercial des Halles pour protester contre la réforme des retraites. La capitale a connu trois soirées de tensions depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure. Samedi, à l’appel de la CGT Ile-de-France, 4.000 personnes, selon la police, avaient convergé place d’Italie où des incidents avaient éclaté. Jeudi et vendredi, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère place de la Concorde, amenant la préfecture de police à interdire jusqu’à mardi tout rassemblement sur cette place, située tout près de l’Assemblée nationale, au pied des Champs-Elysées, et qui restait dimanche sous surveillance policière. Pour la journée de samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde et 122 interpellations ont été effectuées dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur. Des placements en garde-à-vue dénoncés par le syndicat de la magistrature qui a déploré dans un communiqué l’absence d’éléments pour caractériser une infraction. « Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service », a déclaré le syndicat de la Magistrature.
Employees, joined by students, block an entrance of an incineration plant in Ivry-sur-Seine, south of Paris on March 17, 2023, a day after the Paris Prefect has ordered the "requisition" of striking trash collectors, forcing them back to work under threat of prosecution. Paris rubbish collectors have been forced to return to work after a days-long strike against pension reforms that has left many streets in the French capital piled with around 7,600 tonnes of rubbish piled on the streets.
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La grève des éboueurs se poursuit à Paris le vendredi 17 mars 2023 et plus de 10 000 tonnes d’ordures s’entassent désormais dans la capitale. À l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le plus gros des trois sites d’incinération du Syctom où le blocage a démarré le 7 mars, les grévistes bloquant le site ont été rejoints quelques heures par des lycéens. Dans la région parisienne, outre Ivry-sur-Seine, deux autres incinérateurs sont également à l’arrêt, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), alors que le quatrième, situé à Romainville (Seine-Saint-Denis), est saturé. La mairie de Paris, qui gère le ramassage des ordures ménagères dans la moitié des arrondissements de la capitale, s’est dite « solidaire » du mouvement social. Une position attaquée par le ministre des Transports, Clément Beaune, qui a déclaré mardi matin sur France 2 attendre de la maire, Anne Hidalgo, « qu’elle engage des réquisitions ». Dans le projet de réforme du gouvernement, les éboueurs fonctionnaires, considérés parmi les « catégories actives », voient leur âge de départ repoussé de deux ans, de 57 à 59 ans. Lors de deux précédentes grèves, en 2016 contre la loi travail et en 2010 contre la réforme des retraites Woerth, ceux de Paris avaient arrêté le travail pendant plus de vingt jours. Source.
A pile of garbage bags have been piling up since waste collectors went on strike against the French government's proposed pensions reform, in front of the Eiffel tower in Paris on March 17, 2023. France faces another day of strikes on march 17, 2023, over highly contested pension reforms which President appears on the verge of pushing through despite months of protests. As the legislation enters the final stretch in parliament, trade unions are set to make another attempt to pressure the government and lawmakers into rejecting the proposed hike in the retirement age to 64.
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C’est un niveau symbolique qui vient d’être franchi ce vendredi 17 mars 2023. La barre des 10 000 tonnes de déchets non ramassés dans les rues de Paris a été atteinte à la mi-journée, selon une estimation de la mairie, au douzième jour de la grève de ses éboueurs contre la réforme des retraites. Un poids équivalent à celui de la tour Eiffel, le plus célèbre monument de la capitale. Dans une note, l’Institut Paris Région rappelle que chaque année, un Francilien produit 476 kg de déchets. Chaque jour, 16 000 tonnes de déchets ménagers sont ainsi générées en Île-de-France, soit 186 kg par seconde. Paris affiche donc actuellement un visage bien loin des clichés véhiculés par Emily in Paris. À la grande surprise des touristes présents dans la capitale. Et la situation se crispe alors que la préfecture de police envisage de réquisitionner des éboueurs pour effectuer des ramassages. Ce jeudi 16 mars, la Ville de Paris a dû transmettre à la Préfecture de Police la liste des 4 000 noms des agents de la propreté alors que jusqu’alors la maire, Anne Hidalgo, n’avait pas donné suite. La grève des éboueurs est reconduite jusqu’au lundi 20 mars. Source.