The cenotaph of Josephine Baker, covered with the French flag, followed by a female aviator of the Air Force and Space carrying the cushion on which are placed the five decorations of the American-born French dancer and singer who fought in the French Resistance and later battled racism, enters to the French Pantheon through the Great Door in Paris, during a ceremony that celebrates a life “placed under the sign of the quest of freedom and justice” on November 30, 2021. The icon of the Roaring Twenties, born in 1906 in the United States before adopting French nationality, will be only the sixth woman out of 80 illustrious figures to receive the honor of being welcomed into the Pantheon, a grandiose neoclassical building in the heart of Paris, whose pediment proclaims “To the great men, the grateful fatherland”.
Prise de vue: Mardi 30 novembre 2021, à 17 h 51. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF400mm f/4 DO IS II USM; focale: 400 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/400 sec, f/4, ISO 2500, Compensation: -2. Flash: non
La Franco-Américaine Joséphine Baker est devenue mardi 30 novembre 2021 la première femme noire à entrer au Panthéon, « temple laïc de la République française », lors d’une cérémonie présidée par le président Emmanuel Macron qui célébrera une vie « placée sous le signe de la quête de liberté et de justice ». Le cénotaphe de Joséphine Baker, porté par des militaires de l’Armée de l’air, dont elle était devenue sous-lieutenant, est entré dans le Panthéon vers 18 h 30. Le cercueil, qui ne contient pas sa dépouille, restée dans le caveau familial, a d’abord remonté la rue Soufflot sur un immense tapis rouge, devant 8000 spectateurs selon l’Élysée.
Teachers, parents and students carry a coffin as a symbol of the death of the French national Education at the base of the Pantheon in Paris, on March 24, 2018, during a demonstration to protest against French government's string of reforms, including changes to the final high school exams and university admissions, budgets cuts and for priority education in public schools.
Poussées par le collectif Manducation 94 constitué d’enseignants de tous niveaux, de parents et élèves, plusieurs dizaines de personnes se sont rendues le 24 mars 2018 au pied du Panthéon pour y déposer un cercueil contenant la dépouille de l’Éducation nationale, dont le caractère national et égalitaire est appelé à une disparition prochaine, selon les participants, faute de moyens alloués à l’école, de la maternelle à la fac, mais aussi plus globalement à la « casse » du service public.
Près de 250 victimes de l’amiante ont manifesté mercredi 6 novembre 2013 en combinaison blanche devant le pôle judiciaire de santé publique du boulevard des Italiens, dans le 9e arrondissement de Paris, pour protester contre la position du parquet général dans le dossier de Condé-sur-Noireau (Calvados). L’avocat général soutiendra en effet jeudi 7 novembre devant la cour de cassation l’annulation des mises en examen de la maire de Lille, Martine Aubry, et de sept autres personnes qui contestaient les poursuites dans l’enquête sur le drame sanitaire de l’amiante. La cour d’appel de Paris a annulé en mai ces mises en examen mais les parties civiles se sont pourvues en cassation, estimant que les magistrats avaient rendu un jugement « militant » en faveur de l’amiante. Pour montrer leur détermination, les représentants et proches de victimes ont revêtu des combinaisons semblables à celles utilisées pour le désamiantage. D’autres ont pris position autour d’un cercueil noir sur lequel une pancarte proclamait : « Amiante, 10 morts par jour. Ni responsables, ni coupables ? ». D’autres manifestants tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les empoisonneurs doivent être jugés ». Les avocats des associations ont dans le même temps déposé au pôle santé 1.148 nouveaux dossiers de victimes des chantiers navals de Dunkerque et de la Sollac, entreprise métallurgique.