Dans le cadre de la 33e édition de la Fête de la musique, la fanfare Tarace Boulba était invitée à se produire dans la cours d’honneur de l’Hôtel de Matignon, à Paris, le 21 juin 2014. Tarace Boulba est une fanfare créée en 1993, basée sur un fonctionnement associatif et dont l’objectif est l’accessibilité à la pratique de la musique gratuite pour tous.
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Fête de la musique : Mesparrow à l’Hôtel Matignon Ven 21.06.2013. Comme chaque année, la Fête de la musique s’est invitée à l’Hôtel Matignon, dans le 7e arrondissement de Paris, où réside le Premier ministre...
Comme chaque année, la Fête de la musique s’est invitée à l’Hôtel Matignon, dans le 7e arrondissement de Paris, où réside le Premier ministre. Et, pour cette édition 2013 consacrée à la voix, figurait parmi les chanteuses à découvrir Mesparrow – « moineau » en anglais – Marion Gaume de son vrai nom, une artiste originaire de Tours. Quand elle termine les Beaux-arts, la tourangelle décide de partir à Londres. Seule avec sa pédale de boucle et son ampli, elle commence à composer ce qu’elle appelle des « vrais morceaux » et à les jouer en live. À son retour en France, elle décide de faire son premier album « Keep This Moment Alive » et signe avec le label East West pour une sortie dans les bacs le 4 mars 2013.
De 450 selon la police à 1.000 personnes d’après les organisateurs ont manifesté samedi 25 mai 2013 après-midi à Paris pour demander au gouvernement de modifier sa politique vis-à-vis des Roms, déplorant des « expulsions qui se succèdent ». Les manifestants, en majorité des familles roms, mais aussi des représentants d’associations et d’organisations politiques, ont marché de la place Saint-Michel jusqu’aux environs de l’hôtel Matignon derrière une banderole portant l’inscription « Aujourd’hui les Roms et demain qui ? Halte au racisme ! Égalité des droits ». « En France, il y a écrit Liberté, égalité, fraternité. Mais j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas un voleur, je ne crée pas de problème. Je veux juste pouvoir vivre tranquillement ici et travailler. Au lieu de ça, on casse ma baraque, on m’insulte », a affirmé à l’AFP Boti Sorin, un Rom de 38 ans, qui vit dans un bidonville de Saint-Denis, près de Paris. Rotaru Constantin, 38 ans aussi et Roumain, est arrivé en région parisienne il y a 4 ans. Il a expliqué faire les poubelles et vendre ce qu’il y trouve pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. « Comme vous, comme n’importe qui, je veux travailler et payer des taxes ici », a affirmé à l’AFP cet homme sous le coup d’un arrêté d’expulsion.