© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Samedi 25 mai 2013. Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: focale: 90 mm. Exposition: 1/800e de s, f/2.8, ISO 800. Flash: non
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De 450 selon la police à 1.000 personnes d’après les organisateurs ont manifesté samedi 25 mai 2013 après-midi à Paris pour demander au gouvernement de modifier sa politique vis-à-vis des Roms, déplorant des « expulsions qui se succèdent ».
Les manifestants, en majorité des familles roms, mais aussi des représentants d’associations et d’organisations politiques, ont marché de la place Saint-Michel jusqu’aux environs de l’hôtel Matignon derrière une banderole portant l’inscription « Aujourd’hui les Roms et demain qui ? Halte au racisme ! Égalité des droits ».
« En France, il y a écrit Liberté, égalité, fraternité. Mais j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas un voleur, je ne crée pas de problème. Je veux juste pouvoir vivre tranquillement ici et travailler. Au lieu de ça, on casse ma baraque, on m’insulte », a affirmé à l’AFP Boti Sorin, un Rom de 38 ans, qui vit dans un bidonville de Saint-Denis, près de Paris. Rotaru Constantin, 38 ans aussi et Roumain, est arrivé en région parisienne il y a 4 ans. Il a expliqué faire les poubelles et vendre ce qu’il y trouve pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. « Comme vous, comme n’importe qui, je veux travailler et payer des taxes ici », a affirmé à l’AFP cet homme sous le coup d’un arrêté d’expulsion.
Les manifestants, en majorité des familles roms, mais aussi des représentants d’associations et d’organisations politiques, ont marché de la place Saint-Michel jusqu’aux environs de l’hôtel Matignon derrière une banderole portant l’inscription « Aujourd’hui les Roms et demain qui ? Halte au racisme ! Égalité des droits ».
« En France, il y a écrit Liberté, égalité, fraternité. Mais j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas un voleur, je ne crée pas de problème. Je veux juste pouvoir vivre tranquillement ici et travailler. Au lieu de ça, on casse ma baraque, on m’insulte », a affirmé à l’AFP Boti Sorin, un Rom de 38 ans, qui vit dans un bidonville de Saint-Denis, près de Paris. Rotaru Constantin, 38 ans aussi et Roumain, est arrivé en région parisienne il y a 4 ans. Il a expliqué faire les poubelles et vendre ce qu’il y trouve pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. « Comme vous, comme n’importe qui, je veux travailler et payer des taxes ici », a affirmé à l’AFP cet homme sous le coup d’un arrêté d’expulsion.
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