À l’appel de l’association Droit au logement (DAL), des manifestants se sont rassemblés le 14 janvier 2017 devant la cathédrale Notre-Dame et l’hôpital de l’Hôtel Dieu, conduits par Jean-Baptiste Eyraud, fondateur du DAL. Une mobilisation destinée, à quelques heures de l’arrivée d’une vague de froid sur la France, à obtenir notamment l’ouverture aux sans-logis des salles vides de l’Hôtel-Dieu et de tous les hôpitaux en Ile-de-France et en province Un mouvement soutenu par l’humoriste Guy Bedos, qui a pris parole en faveur de ces revendications.
French humorist and actor Guy Bedos takes part in a protest for housing rights in Paris on January 14, 2017.
Une quinzaine de membres du mouvement raëlien ont manifesté le dimanche 25 août 2013 à Paris, en retirant leur t-shirt pour défendre l’égalité entre les hommes et les femmes et le droit au topless pour tous. Une marche entre la place Saint-Michel et le quai de Corse, pour laquelle la préfecture de Police de Paris n’avait pas spécialement autorisé de seins nus sur la voie publique. Reconnaissables à leur pendentif, une svastika montée sur une étoile de David, les Raëliens avaient néanmoins enlevé le haut pour la manif, gardant pour les hommes, un haut de maillot de bain, pour les femmes un soutien-gorge. Une démarche soutenue par l’association Go Topless, fondée en 2007 par Raël, leader spirituel du mouvement raëlien après qu’une New Yorkaise ait été condamnée à une amende pour avoir fait du topless. La philosophie raëlienne explique que la vie sur Terre a été créée par une civilisation extraterrestre très avancée scientifiquement, composée de femmes et d’hommes, ayant créé l’être humain à leur image, seins inclus.
Pour ses 850 ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris crée l’événement. Une impressionnante structure de 13 mètres de hauteur se dresse en effet devant l’édifice pour une durée d’un an et propose un parcours qualifié de chemin du jubilé. Une fois traversée cette structure, dont les flancs nord et sud sont ornés de deux vitraux fabriqués en 1937 par le maître-verrier Jacques le Chevallier, une large rampe conduit le visiteur sur une terrasse à plus de 5 mètres du sol offrant une vue imprenable sur la cathédrale. L’installation érigée sur le parvis se tient en lieu et place de l’ancienne rue Neuve Notre-Dame, disparue lors des grands travaux d’Hausmann. Au Moyen-Âge, de part et d’autre de ce qui est aujourd’hui la Place Jean-Paul II, se trouvaient de petites maisons ; les premières se dressaient à quelques mètres seulement de la façade de la cathédrale. L’Hôtel-Dieu, quant à lui, se situait du côté de la Seine.