À l’appel de l’association Droit au logement (DAL), des manifestants se sont rassemblés le 14 janvier 2017 devant la cathédrale Notre-Dame et l’hôpital de l’Hôtel Dieu, conduits par Jean-Baptiste Eyraud, fondateur du DAL. Une mobilisation destinée, à quelques heures de l’arrivée d’une vague de froid sur la France, à obtenir notamment l’ouverture aux sans-logis des salles vides de l’Hôtel-Dieu et de tous les hôpitaux en Ile-de-France et en province Un mouvement soutenu par l’humoriste Guy Bedos, qui a pris parole en faveur de ces revendications.
French humorist and actor Guy Bedos takes part in a protest for housing rights in Paris on January 14, 2017.
Le service d’accueil des urgences de l’Hôtel-Dieu, au cœur de la capitale, fermera-t-il définitivement ses portes le 4 novembre 2013 ? C’est à partir de cette date que Mireille Faugère, la directrice de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (APHP), avait annoncé en mai vouloir voir commencer la nouvelle vie du site hospitalier de l’île de la Cité. Celui-ci doit notamment accueillir le siège de l’institution, un musée et un nouveau service de consultation sans rendez-vous 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Face à la fronde menée depuis plusieurs mois par une partie des personnels et plusieurs syndicats, dont la CGT, la ministre de la santé, Marisol Touraine, avait décidé le 10 juillet de “décaler le calendrier de mise en œuvre du projet, et en particulier la date de fermeture des urgences qui ne pourra intervenir le 4 novembre”. Malgré les consignes ministérielles, la fermeture devrait tout de même être effective à cette date. Même si, à l’APHP, on préfère employer le terme de « transformation » ou de « changement dans la continuité ». À compter du 4 novembre, les pompiers qui assuraient environ un quart des 40.000 passages annuels aux urgences de l’Hôtel-Dieu auront tous reçu pour consigne d’emmener la trentaine de cas graves par jour vers les urgences d’autres hôpitaux parisiens. Cette date du 4 novembre correspond également au renouvellement des internats. À l’Hôtel-Dieu, les internes spécialisés en urgences laisseront place lundi à cinq internes de médecine générale. Quant au transfert des lits de médecine interne, il est programmé pour le courant du mois.
Une manifestation était organisée le samedi 15 juin 2013 à Paris, au départ de la place de la Bastille, pour défendre le droit à la santé et la protection sociale. Au préalable, un rassemblement s’est tenu devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, pour dénoncer les restructurations, fermetures d’établissement et de services hospitaliers, sociaux et médico-sociaux et, plus généralement, contre les déserts médicaux.
Pour ses 850 ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris crée l’événement. Une impressionnante structure de 13 mètres de hauteur se dresse en effet devant l’édifice pour une durée d’un an et propose un parcours qualifié de chemin du jubilé. Une fois traversée cette structure, dont les flancs nord et sud sont ornés de deux vitraux fabriqués en 1937 par le maître-verrier Jacques le Chevallier, une large rampe conduit le visiteur sur une terrasse à plus de 5 mètres du sol offrant une vue imprenable sur la cathédrale. L’installation érigée sur le parvis se tient en lieu et place de l’ancienne rue Neuve Notre-Dame, disparue lors des grands travaux d’Hausmann. Au Moyen-Âge, de part et d’autre de ce qui est aujourd’hui la Place Jean-Paul II, se trouvaient de petites maisons ; les premières se dressaient à quelques mètres seulement de la façade de la cathédrale. L’Hôtel-Dieu, quant à lui, se situait du côté de la Seine.