L’expression du jour m’a été soufflée au saut du lit par le député Claude Goasguen qui, prenant la défense de son mentor a eu cette image : « …bientôt, on accusera Sarkozy d’être allé à la pêche au kangourou en Australie » !
Ironie du sort : c’est à la veille de la enième Manif pour tous (Not in my name !) qu’on apprend la naissance du premier humain conçu par PMA né d’une mère ayant bénéficié de l’implantation temporaire d’un utérus provenant d’une donneuse vivante. Je me plais à imaginer l’émoi dans le petit monde rose et bleu de Frigide et Ludovine le jour où cette technique sera appliquée à un(e) transexuel(le) porteur(teuse) !
Aujourd’hui, c’est Instruction Civique Ce que l’on ne nous a pas appris à l’école
Un drôle de contingent de votants aux sénatoriales LES DÉLÉGUÉS SUPPLÉMENTAIRES
« Ces braves délégués, parfaitement inconnus du grand public, gagnent pourtant à l’être. On les trouve dans les villes de plus de 30 000 habitants, à raison de 1 pour 800 habitants. Tous les six ans, avant le scrutin, leurs noms sont déposés à la préfecture par les municipalités comme un paquet à la poste. Ils ne tirent leur légitimité d’aucune élection : chaque groupe politique, en fonction de sa représentation, propose au conseil municipal sa liste de délégués, qui l’entérine les yeux fermés. La majorité se retrouve ainsi, de loin, avec le plus gros bataillon, et il est permis d’inscrire ses enfants, ses cousins, son neveu ou sa tata. Ce dont nos futurs élus ne se privent pas. Ce système bouffon, que les républiques bananières nous envient, fournit surtout des électeurs de poids à tous les roitelets des villes de France. Particulièrement à ceux des plus grandes, où, comble de la farce, les délégués supplémentaires deviennent bien plus nombreux que les grands électeurs de droit (jusqu’à quatre fois plus) et peuvent même représenter un tiers des votants d’un département. Comme dit un sénateur bourguignon : « faire voter un membre de sa famille aux sénatoriales, c’est lui offrir une formidable expérience démocratique » ! En désignant ses propres électeurs, c’est vrai qu’on ne fait pas mieux ».
Ah ! Cette galanterie française qui fait notre réputation dans les salons internationaux ! Un grand moment de courtoisie, de tact et d’élégance hier matin sur France Inter…
L’animateur présente l’invitée :
– 1 mètre 26 de jambes, c’est ça ? (bis) – Quelle taille ? Quelle est votre taille ? – Qu’est-ce que je chausse, c’est ça ? (elle s’attend à tout, même au pire !) – Non, non, au-dessus des jambes ! – Quel poids ? Vous faites quel poids aujourd’hui ? C’est toujours autour de 60 kilos ? – Je fais 64… – Whaaa ! La honte ! Énorme ! 64 kilos pour 1 mètre 85 et 1 mètre 26 de jambes !
« Pour pallier l’absence de perdrix sauvages, les sociétés de chasse varoises ont lâché par centaines faisans et « rouges » aux quatre coins de leur commune ».
Le Mot du Jour d’au jour d’hier m’a été spontanément fourni en direct-live (néo-pléonasme bilingue) par Hélène alors que, son classeur de copies sous le bras et son Tupperware de déjeuner à la main, elle partait travailler entre guillemets. (private joke)
Elle venait d’entendre M’sieur Gattaz prôner l’idée de supprimer les jours fériés pour, on ne sait par quel syllogisme alambiqué, créer des emplois.
Hélène a alors suggéré de supprimer carrément les salaires pour qu’il n’y ait plus de chômeurs.
C’est aujourd’hui Elèna qui a mouillé la chemise pour nous dégoter le sujet de ce Mot du Jour.
Martine Aubry se dit "extrêmement choquée" par le livre de Trierweiler Publié à 17h23, le 06 septembre 2014, Modifié à 21h21, le 06 septembre 2014
REACTION - "On ne peut pas accepter d'écrire ce genre de choses", a déclaré samedi la maire de Lille.
"On se grandirait à ne pas se mettre au niveau des caniveaux", a ajouté Martine Aubry, estimant que l'ouvrage, dont elle n'a lu que quelques extraits, était "le livre d'une femme blessée". "Je pense que notre démocratie se grandirait à ne pas parler de ça", a-t-elle encore dit. "À un moment où la France va mal, les Français ont envie qu'on se lève la chemise pour pouvoir lutter contre le chômage, les inégalités, (défendre) le logement, refaire de la France un grand pays", a précisé Martine Aubry, mais "ils n'ont pas besoin de ce genre de choses".
D’aucuns s’en réfèrent à Jaurès, à Marx, à Jules Ferry… Même cité approximativement, Zebda gagne ici en considération !
Il est encore des jours où, se faisant plus léger, Philippe Bouvard me redevient sympathique :
Mercredi : Ministre des Droits de la femme, Najat Vallaud-Belkacem souhaitait pénaliser les clients des prostituées. Ministre de l’Education Nationale, enverra-t-elle au coin les écoliers qui ont une maîtresse ?