Délire au Centre de rééducation
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Délire au Centre de rééducation
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« Il vaut mieux se laver les dents dans un verre à pied...
que les pieds dans un verre à dents » (Pierre Dac ?)
Surtout, ne pas se fier au graphiste indécis !
Ceci n’est pas un tube de baume pour les pieds…
D’accord, j’ai un peu triché, mais si peu…
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à la p’tite Amélie
Diderot, en son temps, nous a fait partager les confidences des « Bijoux indiscrets ». Plus récemment, nombre de comédiennes de renom ont donné corps aux « Monologues du vagin ». Mais il n’y a bien que Var-Matin (17 novembre) pour nous convier aux
« Cafardages d’un poil de c’ »
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Le Mot du Jour de Cathy
Et l’on dit que la vie est chère !
Ticket de caisse indispensable pour l'échange si le compagnon ne convient pas !
(dans une boutique à Toulon)
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Un grand disparu
Mais où peut-il donc si longtemps passer incognito ?
… Chez Pascal, Charcutier au marché de Sanary,
où il se fait appeler « Pâté Grand-mère » !
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Sens dessus dessous
À partir d’une publicité radiophonique débile et avec la participation bien involontaire d’un chat de Siné.
– C’est bientôt fini, vos conneries ?
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C’est la rentrée ! Comparons nos bronzages
Mieux qu’au Cap d’Agde !
La cathédrale Saint-Lazare, à Autun
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Plus vite ! Plus haut ! Plus fort !
Les journalistes aussi suivent la prescription.
Et leur langage n’est plus que vociférations…
Et l’on me dit que c’est pour me faire partager
L’extase de l’athlète, touchant son apogée…
Soit. Mais sur le moment je n’avais pas perçu
La finesse du concept. J’accepte cette issue.
Mais cette discussion n’a pas encore cessé :
Les Jeux Paralympiques vont bientôt commencer.
Pour rester cohérent avec ce qu’on allègue
Il faudra donc confier le micro à des bègues !
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Rasoir
Toute une éternité, ça va être long…
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15 juillet
Cet ancien Mot du Jour ne se périme pas…
Mais les nouveaux lecteurs ne le connaissent pas.
Et pour le mettre à jour, c’est tellement facile.
Je pioche dans le journal l’avant dernière ligne…
C’était donc hier !
Des gerbes violette jaillissent du podium :
C’est bon pour la culture, l’oxyde de Potassium…
Puis une belle bleue trace une droite ligne
Faite d’oxyde de Cuivre. Ça, c’est bon pour la vigne…
Une cascade émeraude ondule dans les airs :
C’est avec du Baryum, qu’on fait un si beau Vert…
Puis d’une frange Jaune, l’horizon est paré
Ce n’est que du Sodium… Pas de quoi s’inquiéter…
Maintenant c’est Versailles : le ciel est tout doré :
Au Calcium et au Soufre, du Fer est ajouté…
Un panache Rouge vif – pas pompier, mais tout comme -
Retombe en particules de Strontium, de Lithium…
Il est maintenant temps d’embraser l’ firmament :
L’Magnésium vous en met plein les yeux, braves gens…
Pour le bouquet final, faut les produits idoines :
Pour le scintillement, on prend de l’Antimoine
Puis pour nous réjouir un peu plus la prunelle
C’est de l’Aluminium, qui fait les étincelles…
Et puis l’effet massue : c’est à vous rendre dingue :
De la fumée ouatée…obtenue grâce au Zinc…
Hier, en revenant d’un spectacle si beau,
Ceux qui se lamentaient de payer trop d’impôts,
Qu’ils pensent à Kaboul, à Homs, à Tremsa
Où l’on ne paie rien pour cette féérie-là !
Re-rediffusion, jusqu’à… l’extinction des feux !
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Le Majordome enregistre aussi à l’Élysée
Saynète diffusée sur le net par l’ami Guy P. et élevée au rang de Mot du jour
Les personnages :
— François le Bon, Président Monarque
— Ségolène, Madame Royale, duchesse de Poitou-Charentes
— Valérie de Twitweiler, Madame de Maintenant
François
Je vous ai fait venir toutes deux jusqu’à moi,
Pour mieux vous faire part de mon réel émoi.
Je me dois désormais de gouverner la France,
Et je veux me vouer à cette gouvernance
Sans me voir infliger chaque jour le souci
De devoir arbitrer vos permanents conflits !
Je veux que dès demain l’ensemble de la presse
S’abstienne de parler du cas de mes maîtresses.
Le trône que j’occupe exige que je sois
Digne de la posture que l’on attend de moi.
Royale
Vous êtes mal parti ! Lié à cette garce,
Vous resterez toujours le dindon de la farce !
Maintenant
Holà, Madame, holà ! Chantez un ton plus bas.
Ce sont là des propos que je n’accepte pas !
Vous vous trompez de genre, car en cette occasion,
L’on doit parler de dinde et non pas de dindon.
Royale
Nous sommes bien d’accord ! Je vois avec bonheur
Que vous vous estimez à votre vraie valeur !
Maintenant
Votre appréciation quant à elle m’enchante :
Vous êtes trop aimable en vous voulant méchante ;
Une injure de vous frise le compliment.
Royale
Pour vous complimenter encore un bref moment :
L’homme doit sa fortune à sa première femme ;
Enivré de gloriole, il en devient bigame,
Et il doit la suivante à sa bonne fortune !
Maintenant
Vos considérations ne sont guère opportunes :
Ce n’est qu’avec François que vous avez trouvé
L’éphémère moyen de vaguement briller.
Puisant dans son esprit, sa force et sa raison
Les moyens de servir vos propres ambitions,
Vous avez tout gâché en y mettant du vôtre,
Exaspérant les uns, faisant rire les autres !
Et depuis vous avez, sans perdre vos grands airs,
Entassé joliment défaites et revers.
Vous vous croyiez précieuse et fûtes ridicule,
Vous espériez compter et ne fûtes que nulle !
Royale
Permettez-moi, Madame, avec tout le respect
Que l’on se doit d’avoir pour qui est au sommet,
De très modestement vous dire sans ambages
Que le peu que j’obtins, je l’obtins sans « jambage » !
Tout ce que j’ai perdu, je peux le regagner
Sans devoir pour autant coucher à l’Élysée.
Je ne dois qu’à moi seule les postes que je brigue,
Perdant ainsi sans honte et gagnant sans intrigue.
Quant à vous, l’on pourrait demain vous replonger
Dans l’aimable néant dont vous fûtes tirée.
Adieu, Madame, adieu, et n’étant point méchante,
Je vous laisse rêver « hollandemains » qui chantent !
François
Eh bien voilà, voilà ; je crois que nous avons
Fait assez bien le tour de la situation !
Il est bon que parfois des vérités se disent,
Qu’on puisse se parler avec pleine franchise.
De la paix retrouvée, ces mots sont le prélude,
Et tout va donc rentrer dans la normalitude.
(à Royale)
Embrasse les enfants, dis-leur qu’à eux je pense.
(à Maintenant)
Et toi, viens faire l’amour avec la Présidence !
H. W.
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Tagada tsoin tsoin ; tsoin, tsoin – tsoin tsoin…
Que les Geeks me pardonnent…
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Un client qui sait ce qu’il veut !
Sur ce gag, je vous quitte pour une dizaine de jours. Exploration en terres inconnues dans le triangle Pontarlier – Genève – Lons-le-Saunier. Soyez sages !
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Stationnement interdit
Au Bois de Boulogne, la police se livre à une hypocrite traque de tous les véhicules prévus pour les transports [de marchandises] stationnés là malgré un arrêté municipal. (France 2 – 20 h.– 9 juin)
Ne pourrait-on pas plutôt aménager une coquette aire de stationnement pour camping-cars gérée par la FFCC(*) ?
(*)Fédération Française de Copulation Champêtre)
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Une tranche de vie (passée au scanner)
Dans la vie il est des passages obligés. De ces moments désagréables, sans échappatoire, qu’il nous faut traverser en état d’apnée mentale.
Ce mardi, le couloir d’attente du service d’imagerie médicale affiche complet.
Pas un Paris-Match, pas un Elle, pas un Gala pour tuer le temps. Peut-être par mesure d’hygiène, on les a remplacés par un écran plat.
C’est l’heure imbécile et fatale où une escouade de post-ados sont conviés à jouer les Machiavel sous les perverses instructions de Benjamin, leur maître à penser.
Ce sont d’abord de longs plans américains statiques sur des vamps de pacotille qui, tantôt tragédiennes, tantôt femmes fatales, viennent nous susurrer leur confidences. Cela nécessite parfois une version sous-titrée. Merci « la prod’ » de décoder un langage par trop novateur pour le profane…
Puis viennent de fausses confidences en aparté, chuchotées dans des couloirs ombreux ou n’importe quel recoin suggestif. Salle de bains ou vestiaire où trainent négligemment quelque lingerie féminine semblent favoriser ces échanges que l’on devine croustillants. Pas de son, peu d’image. Poursuite d’un grand moment télévisuel !
Retour au salon. Les pin-up ont eu le temps de revêtir leurs panoplies de travail. S’engagent alors des discussions philosophiques avec les mâles langoureusement vautrés sur les sofas.
Quand la tension psychologique se fait trop forte une Voix venue de nulle part vient vénalement suggérer quelque jeu de colonie de vacances revu à la sauce « photo de charme ». Le « Sexy ménage », une espèce de gaudriole burlesque à mi chemin de la corvée des « Bidasses en folie » et des ébats de « Car Wash » constitue l’apogée télévisuel de cet épisode raffiné et de bon goût.
Un mot sur la distribution. Qu’ils soient Fanny, Capucine, Audrey, Thomas, Kevin, Yoann ou Caroline, tous les comédiens réalisent une performance de naturel. Composer avec autant d’aisance ces rôles de décérébrés lymphatiques ou de demeurés caractériels dénote un travail de longue haleine sur les personnages qu’ils incarnent. Je n’en dirais pas autant de Benjamin, le Monsieur Loyal de tout ce cirque qui, a contrario, s’efforce outrageusement à paraître l’élément cultivé de la troupe.
J’en étais à suivre les judicieux conseils du docte Benjamin venu détailler la meilleure procédure pour se faire plumer en appels surtaxés lorsque est arrivé mon tour d’aller me faire découper le squelette en rondelles…
Pour tout vous dire, sachez que la télé de l’hôpital était réglée sur cette chaîne qui a été naguère privatisée au nom du « mieux disant culturel » et que j’avais rendez-vous à 18 h 15…
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