Je n'ai rien à raconter de personnel sur ces trois ponts qui traversent la Garonne, près de Castelsarrasin. Je ne les ai fréquentés ni à pied, ni à cheval, ni en voiture, ni en train. Le plus proche de ma ville de vacances est le pont de Trescassés. Celui qui figure sur mes cartes anciennes est un pont suspendu qui a été ouvert en août 1851 avec un péage à 5 centimes pour les piétons et 80 centimes pour les voitures à cheval ! Il a été partagé un temps avec une ligne de tramways à vapeur, ce qui fut l'occasion de nombreux incidents et accidents entre ses usagers. Il n'existe plus et a été remplacé par un pont routier pas suspendu beaucoup moins spectaculaire. Les cartes montrent l'ancien pont suspendu de Belleperche, construit en 1841, démoli en 1937 et remplacé en 1941 par le pont actuel. Situé en amont, le pont ferrovaire de Belleperche est traversé par la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne. Je n'arrive pas à trouver la date de sa construction, logiquement antérieure au 9 octobre 1904, date de la mise en service de la ligne par la Compagnie du Midi. Actuellement peu utilisée (uniquement du fret) cette ligne pourrait rouvrir au service voyageurs. L'abbaye de Belleperche est devenue le Musée des Arts de la Table. Ma petite-cousine Angélique m'avait emmené le découvrir en octobre 2011, mais nous avions trouvé portes closes. À défaut nous nous étions promené vers la fontaine des moines, à 200 mètres de l'abbaye. J'avais eu l'inconscience d'écrire : « C'était leur cabinet de toilette à ciel ouvert, en quelque sorte. N'avaient pas intérêt à oublier de prendre leur savon ». Ce qui me valut une salve de 11 commentaires plus ou moins égrillards déclenchée par celui du très regretté Guy Blanchard : « N’avaient pas intérêt à oublier de prendre leur savon… ou à le laisser tomber ? ».
Le Tarn-et-Garonne doit à son réseau hydrographique d'être le département de France le plus doté en ponts suspendus ! Car franchir des cours d'eau comme la Garonne, le Tarn ou l'Aveyron est plus difficile qu'il n'y parait. Leur largeur impose des ponts traditionnels à plusieurs arches, qui s'appuient sur des piliers dressés dans le lit des rivières que les crues mettent souvent à mal, tout en fragilisant l'ensemble de l'ouvrage. C'est la raison pour laquelle au milieu du XIXe siècle, et à la faveur de l'émergence d'un acier de meilleure qualité, s'est développée la technique des ponts suspendus qui permettent de franchir de grandes brèches sans prendre appui dans la rivière. Un coût plus faible également. C'est ainsi que les ponts suspendus ont conquis le Tarn-et-Garonne, de 1841 à 1884. On en comptait 11 à l'origine, mais il n'en reste que dix, car le pont de Trescasses a disparu dans les années 1980. Tous sont ouverts à la circulation (à l'exception du pont de Bourret). Source : ► l'article de J CH CROS🛈Sur dreb.eklablog.com Ils sont jetés sur la Garonne, le Tarn et l'Aveyron. Ce sont les ponts suspendus, témoignages d'un temps où l'acier régnait en maître. Ils résistent toujours. Et le conseil général rénove ces précieux objets de notre patrimoine.
Lors de mon dernier séjour chez tonton pour les fêtes, ma seule sortie a été la promenade pédestre traditionnelle au centre-ville de Lyon. Après le passage obligé à la FNAC (achat d'un stylet pour smartphone), j'ai « fait la rue de la Ré », vieille expression lyonnaise qui signifie parcourir l'artère à pied de son début à sa fin, aller et éventuellement retour. J'ignore si cela se dit encore de nos jours.
Ils ont préféré Saint Louis Arrêt devant le 73 où j'ai habité un an ou deux. Je ne reconnais pas les lieux. Il me semble que cette entrée était sous l'avancée d'un bar et du cinéma Majestic attenant. Alors que sur internet je retrouve des photos de la plupart des cinémas disparus, impossible de mettre la main sur une vue de cette portion de rue. Les grandes fenêtres du premier étage me mettent le doute. Ces fenêtres étaient peut-être, elles aussi, sous l'avancée. Une photo plus ancienne du n° 73, en noir et blanc, montre l'existence d'un balcon au dessus de l'imposte, balcon que je n'ai pas connu. La légende indique que l'immeuble date du XVIIIe siècle. Je ne le croyais pas si vieux. L'inscription gravée au-dessus de la porte aurait pu légitimement être mon nom, mais ils ont préféré dédier la maison à Saint Louis sous prétexte, j'imagine, que le roi féru de croisades a fait étape plusieurs fois à Lyon de son vivant et qu'après sa mort, à Tunis, ses restes ont séjourné à la cathédrale Saint-Jean.
La Garonne recoule à Lyon Arrivé au bout de la rue de la République, tu tournes à gauche, avant (rue Joseph-Serlin) ou après (rue Puits-Gaillot) l'arrière de l'hôtel de ville et tu tombes sur la place des Terreaux. La fameuse fontaine représentant la Garonne et ses affluents, œuvre de Bartholdi, est de retour après réparation. L'eau recoule, c'est cool ! Je filme.
Deux établissements que j'ai bien fréquentés Le Moulin Joli, le café qui fut mon quartier général et celui de ma bande, est en travaux. Il s'appelle maintenant Le Moulin 1883. C'est moins joli, mais c'est raccord avec la décoration intérieure. Ne faudrait pas qu'ils la modernisent ! Je m'y arrêtais souvent, cette année universitaire 1965-1966, quand je n'avais pas envie de traverser le Rhône pour rejoindre la fac. Pour le retour vers la place Bellecour je choisis, entre plusieurs options, d'emprunter la rue Paul-Chenavard qui devient la rue de Brest après la place et l'église Saint-Nizier. Ironie du sort, il y avait dans la rue de Brest, bien avant que je m'installe en Bretagne, un petit hôtel où logeait une connaissance que je n'avais pas perdue, contrairement au président Félix Faure. L'établissement n'existe plus. Je le rejoignais à pied, nuitamment, en toute clandestinité (enfin, je crois), depuis Vaise. 3,2 km à l'aller, 3,2 km au retour. Quand on a la santé !
Encore une fontaine La rue de Brest se termine place des Jacobins, parée de sa fontaine éponyme que je ne suis pas foutu de filmer en entier avec mon smartphone. Regret de ne pas avoir pris mes appareils. La rue Gasparin m'amène jusqu'à la place Bellecour, son Louis XIV équestre et son parking souterrain Indigo. Retour à Chazay d'Azergues en voiture automobile.
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Des crèches, j'en ai vues beaucoup, en particulier dans la région lyonnaise (à Lachassagne et Dardilly, à Oingt) et dernièrement en Bretagne (à Guiclan). Mais celle de Lampaul-Guimiliau est hors-catégorie. D'ailleurs, ce n'est pas une crèche, c'est un village.
Jean Pouliquen, le bâtisseur. Mis à part les clochetons de l'église, réalisés par son père, ces structures sont l'œuvre d'un seul homme. 10.000 heures de travail sur 20 ans (recherche des matériaux sur les chemins non comprise), 100.000 cailloux récoltés : les nombres impressionnent. On pense au facteur Cheval, mais contrairement au Palais idéal, les bâtiments de Jean Pouliquen sont des reproductions fidèles de la réalité. Jusque dans les procédés utilisés dans leur construction.
Constructions variées. Outre la crèche, le visiteur découvre les trois fontaines de Lampaul, la chapelle Sainte-Anne, les vieilles fermes et leurs dépendances, un moulin à tan (37 tanneries étaient recensées en 1795 dans la commune), les maisons des « Juloded » (paysans riches), l'église, l'enclos et les calvaires paroissiaux. Pour les vingt ans de ce chef-d'œuvre, les trente structures réalisées au fil du temps sont exposées. Leur mise en place dans l'église, avec la végétation (remarquables bonzaïs), les cours et sentiers a occupé 40 bénévoles pendant plus de dix jours.
En démonstration dans l'église. Jean Pouliquen marque l'événement en fabriquant sa dernière construction dans l'église et en fournissant aux visiteurs toutes les explications demandées. Si j'ai bien compris, l'artiste compte ranger les outils après cette réalisation. L'exposition serait plus limitée les années prochaines. Dépéchez-vous donc d'aller voir ça (jusqu'au 30 janvier, de 10 h à 18 h). Vous n'en reviendrez pas !
Le Bamboo Parc est une attraction assez récente de Castelsarrasin (ouverture le 14 juillet 2007). En 1999, j'avais visité la réputée bambouseraie d'Anduze (Gard). Celle-ci est plus petite, plus jeune et moins connue, mais rien n'y manque. Elle aurait pu s'ajouter à l'avenir à mes deux incontournables : le marché du jeudi et le port Jacques-Yves Cousteau. Mais elle est semble-t-il fermée depuis 2014 (voir ci-dessous). Merci à Angélique de m'avoir emmené à la découverte de cet endroit paisible et enchanteur.
D'après entreprises.lefigaro.fr, le redressement judiciaire de Bamboo Parc a été converti en liquidation judiciaire, le 3 mars 2014. Le 10 mars 2015, un jugement a prononcé la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.
Cet après-midi nous sommes partis avec le RAV 4, pour visiter deux des nombreuses crèches de Noël de la région. Celle de Lachassagne fait le tour de la nef de l’église. En miniature, avec une grande précision, elle commence par des scènes de la Nativité et de la vie quotidienne de cette époque et se termine, sans rupture apparente par une exploitation viticole et une ferme du Beaujolais.
Après un court arrêt au point de vue de Buisance, d’où l’on surplombe Villefranche-sur-Saône d’un côté et le Beaujolais de l’autre, nous allons à Dardilly. Dans mon enfance et dans mon souvenir, la crèche de la commune natale du curé d’Ars était la plus spectaculaire. Toujours animée (mettre 2 €), elle est maintenant installée hors de l’église, dans une salle préfabriquée, sur une plus petite surface, me semble-t-il. Selon la guide, certains des personnages principaux ont 75 ans. J’ai donc dû les voir quand j’étais petit. Mais dans cet environnement, ils me paraissent avoir perdu leur magie.
Aujourd’hui, nous visitons deux édifice religieux à Penmarc’h : l’église Saint-Nonna au bourg et la chapelle de la Madeleine, dans la campagne environnante. Dans cette dernière des comédiens répètent pour un spectacle qui doit avoir lieu en soirée. Puis la C4 nous conduit au Guilvinec où nous assistons au retour de pêche des chalutiers. Au Comptoir de la mer, j’achète un sifflet de bosco pour mon voisin qui surveille ma maison en mon absence.