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Je ne sais pas quelle était la force du vent hier soir. J'en ai connu de plus violents, il me semble. Celui-là a pourtant abattu un arbre. Il est vrai que le malheureux ne disposait sans doute pas de la vitalité nécessaire, étant étouffé par le lierre. Chez moi, le lierre est envahissant. Il avait même failli entrer dans la maison par le toit. Une entreprise avait libéré la bâtisse de son emprise. J'ai le remord de ne pas m'être assez occupé de mon arbre, mais comment m'occuper de tous mes arbres quand les journées ne durent que 24 heures ?
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J'ai déjà dit, après mon premier passage en 2011, combien j'aimais cette propriété. Le plus étonnant quand on visite le domaine des Collettes est qu'on a l'impression que rien n'a changé depuis la disparition de Renoir, ici-même, en 1919.
La maison. Le musée ne ressemble pas à un musée, mais plutôt à la maison du propriétaire qui se visite en son absence momentanée, cuisine, lingerie et salle de bain comprises. Impression accentuée après les travaux de rénovation menés pendant 18 mois en 2012-2013. La billetterie et l'espace commercial ont quitté l'habitation pour se retrouver dans un bâtiment d’accueil flambant neuf. Les pièces ont récupéré une grande partie de leur mobilier d'origine. Parmi elles, deux ateliers d'artiste rappellent qu'on est chez un peintre. Les sculptures, production plus méconnue du maître, ont pris place dans une nouvelle salle, au rez-de-chaussée. Cela m'a permis de ne pas passer à côté, comme l'autre fois, quand la collection, moins complète, était disséminée dans le jardin.
Sauver les oliviers. Renoir avait acheté le domaine des Collettes, une fermette du XVIIIe siècle dans une propriété de trois hectares, pour sauver ses oliviers menacés d'abattage par un horticulteur. Ces arbres multi-centenaires sont toujours là, donnant au visiteur du jardin le sentiment de cheminer hors du temps. Un espace d'une telle beauté, avec la Méditerranée en arrière-plan, qui dégage une telle sérénité, qu'on y resterait des heures à ne rien faire. Sauf à le peindre !
La ferme. La maison a été construite en 1908, peu après l'acquisition du terrain, à l'initiative d'Aline, épouse du maître. Renoir fit faire des travaux dans la ferme toute proche pour qu'elle serve de logement au personnel domestique. Il en profita pour y installer deux autres ateliers d'artiste. Incorrigible ! La ferme des Collettes ne se visite pas actuellement. Une salle audiovisuelle au rez-de-chaussée et un centre de documentation à l'étage sont en projet.
Dans les petites annonces on parle de résidence les pieds dans l'eau pour désigner une habitation proche de la mer. Dans le cas de ce mobil-home en bien fâcheuse posture à Térénez, en Plougasnou, il y a un risque que cette expression soit à prendre au pied de la lettre. L'effondrement de la falaise ne serait pas dû à l'assaut des vagues lors des récentes tempêtes, mais aux eaux d'écoulements dans un terrain saturé par les nombreuses pluies que nous avons essuyées () ces derniers temps.
Le mobil-home évacué
Une grue a enlevé le mobil-home de sa position inconfortable, le mardi 25 février 2014.