Lors de mes « grandes vacances » à Castelsarrasin, mon église, qui était aussi celle de notre famille, était l'église Saint-Jean (XVIe siècle), la plus proche de l'ex-ferme Saby. Chaque dimanche, je devais faire signer par le prêtre un carton à cases (une par semaine), à l'intention de mon catéchisme lyonnais, pour attester de ma présence à la messe. Ça ne rigolait pas, à l'époque. Je me souviens même d'un trajet Lyon-Genève avec mes grands-parents maternels où on s'était arrêté dans un village de l'Ain pour assister à l'office dominical et faire signer ce foutu carton. L'église Saint-Sauveur, reconstruite en 1254 mais apparaissant dans des textes dès 961, fut le prieuré de l'abbaye de Moissac jusqu'en 1626 et de ce fait devint l'église la plus importante du diocèse de Bas-Montauban. Elle abrite les reliques de Saint-Alpinien, patron de la ville. Sur certaines cartes ont voit un square devant l'édifice. Je ne l'ai pas connu. Certes, je ne suis pas de la dernière pluie bretonne, mais faut pas exagérer quand même.
Au retour de mon voyage de juin-juillet 2006, j’ai fait étape pour deux nuits à Arcy-sur-Cure, en Bourgogne. Le samedi 8 juillet, j’ai visité la grotte d’Arcy-sur-Cure puis Vézelay et sa basilique. Le chemin de Vézelay constitue un itinéraire carrefour des pèlerins venant du nord et de l’est (Belgique, Lorraine, Champagne-Ardennes, Bourgogne). Les reliques de sainte Marie Madeleine, attirent au milieu de XIe siècle de nombreux pèlerins et font de la ville de Vézelay, une tête de chemin sur la “Via Lemovicensis". La via Lemovicensis (ou voie limousine ou voie de Vézelay) est le nom latin d’un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle passe par Limoges, d’où son nom, mais le lieu de rassemblement et de départ est l’abbaye de la Madeleine à Vézelay.