Lors de mes « grandes vacances » à Castelsarrasin, mon église, qui était aussi celle de notre famille, était l'église Saint-Jean (XVIe siècle), la plus proche de l'ex-ferme Saby. Chaque dimanche, je devais faire signer par le prêtre un carton à cases (une par semaine), à l'intention de mon catéchisme lyonnais, pour attester de ma présence à la messe. Ça ne rigolait pas, à l'époque. Je me souviens même d'un trajet Lyon-Genève avec mes grands-parents maternels où on s'était arrêté dans un village de l'Ain pour assister à l'office dominical et faire signer ce foutu carton. L'église Saint-Sauveur, reconstruite en 1254 mais apparaissant dans des textes dès 961, fut le prieuré de l'abbaye de Moissac jusqu'en 1626 et de ce fait devint l'église la plus importante du diocèse de Bas-Montauban. Elle abrite les reliques de Saint-Alpinien, patron de la ville. Sur certaines cartes ont voit un square devant l'édifice. Je ne l'ai pas connu. Certes, je ne suis pas de la dernière pluie bretonne, mais faut pas exagérer quand même.
Nous avons assisté ce matin à une messe en plein air près de la chapelle Notre-Dame de la Joie. Le lieu était bien choisi puisque le 15 août est célébrée l'Assomption de la Bienheureuse Vierge-Marie. Deux chanteuses ont accompagné la cérémonie avec des chants en français et en breton. L'une d'elles avait une voix particulièrement aigüe(*). La vidéo en témoigne.
(*) La réforme orthographique de 1990 préconise le tréma sur le u afin que nul ne soit tenté de prononcer aigue.