Anne Hidalgo (PS), la dauphine de Bertrand Delanoë, a voté ce dimanche 30 mars 2014 à 8 h 15 dans le XVe arrondissement de Paris à la même heure que la semaine dernière lors du premier tour. Elle était accompagnée de son mari, le député Jean-Marc Germain.
Sur une scène édifiée à la hâte face à l’Hôtel de Ville, le futur maire de Paris a été accueillie le dimanche 30 mars 2014 en soirée par de nombreux supporters, venus fêter la victoire de la candidate aux municipales. Le maire sortant Bertrand Delanoë était à ses côtés pour le passage de témoin mais aussi le président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, le député socialiste du 13e arrondissement Jean-Marie Le Guen et l’ancien Premier ministre Lionel Jospin.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 29 mars 2014 à Paris pour protester contre la reprise des expulsions et réclamer la baisse des loyers. Les 25 associations et syndicats se sont rassemblés Place de la République et ont ensuite défilé jusqu’au Musée d’Orsay. Aux cris de « Non, non, non aux expulsions, oui, oui, oui au relogement », et de « Locataires en colère contre le logement cher », les manifestants ont réclamé l’arrêt des expulsions et des coupures de courant pour les ménages en difficulté. La trêve hivernale, qui a débuté le 1er novembre 2013, s’étend désormais jusqu’au 31 mars depuis que la loi Alur l’a prolongée de 15 jours.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 29 mars 2014 à Paris pour protester contre la reprise des expulsions et réclamer la baisse des loyers. Les 25 associations et syndicats se sont rassemblés Place de la République et ont ensuite défilé jusqu’au Musée d’Orsay. Au début du rassemblement, l’humoriste Guy Bedos était également dans le cortège.
Paris-Riposte Laïque, Résistance Républicaine et le Bloc identitaire ont organisé le 9 mars 2014 à Paris une manifestation pour demander et mettre en place, comme en Suisse, un référendum contre l’immigration. Rejoint par le Bloc identitaire, le rassemblement est parti de la place Denfert-Rochereau dans l’après-midi pour rejoindre la place d’Italie ou une douzaine de prises de paroles ont eu lieu. S’est notamment exprimée à cette occasion Christine Tasin, Présidente de Résistance Républicaine. Les manifestants ont défilé derrière des banderoles mentionnant : « Immigration – islamisation… Demain la remigration ! » ou « Islam ras-le-bol », et en reprenant des slogans comme : « Ils n’aiment pas les Français, préfèrent les immigrés, dehors ce gouvernement », « On est chez nous », ou « Retour au pays ». Des passants ou riverains ont fait savoir leur réprobation de ces mots d’ordre en lançant des insultes aux manifestants, voire des bouteilles depuis des appartements. Une personne âgée, portant le drapeau de l’État d’Israël est également venue s’interposer face aux manifestants avant d’être éconduite par les forces de l’ordre.
Le jeudi 6 mars 2014, la Présidente du Front national, Marine Le Pen, a tenu une réunion à Orléans pour soutenir la candidature FN de Philippe Le Coq aux élections municipales. À cette occasion, le Comité antifasciste et antiraciste du Loiret (CAAL), auquel se sont joint des militants d’autres partis et mouvements antifascistes, a défilé dans les rues d’Orléans, entre la cathédrale et le siège du Front national.
Sept ans jour pour jour après le vote, le 5 mars 2007, de la loi sur le droit au logement opposable (Dalo), qui oblige l’État à trouver une solution pour les plus démunis, le Secours catholique, la Fondation Abbé Pierre ou encore le DAL (Droit au logement) se sont réunis place du Palais Royal, à Paris, le 5 mars 2014. Selon ces associations, la mise en œuvre de ce droit recule, notamment en Île-de-France où plus de 37 000 ménages restent à reloger, sur les plus de 70 000 reconnus prioritaires. Un rassemblement qui s’est achevé par un énorme gâteau offert aux participants, pour célébrer, malgré ce constat pessimiste, l’anniversaire du Dalo.
Pour sa 17e édition, le dimanche 2 mars 2014, le carnaval de Paris invitait petits et grands à défiler dans les rues de la capitale sur le thème des « fées, trolls et compagnies ». Toute l’après-midi, le cortège a traversé cinq arrondissements parisiens pour terminer son périple au milieu de la nouvelle place de la République.
33 200 concurrents ont pris le départ de la 22e édition du Semi-Marathon de Paris, le dimanche 2 mars 2014 devant le Château de Vincennes, à l’est de la capitale. Une participation record saluée par une météo splendide. Température fraîche mais soleil généreux et vent nul : des conditions idéales pour les coureurs de tous niveaux. Plusieurs athlètes de classe mondiale ont participé à cette édition : Stephen Kiprotich (dossard n°1), champion olympique et du monde du marathon, le Kenyan Victor Kipchirchir, troisième à Paris en 2013, qui affiche un record personnel de 59’31, l’Ethiopien Azmeraw Molalign (59’39), récemment cinquième du Marathon de Dubaï.
Au total, onze coureurs ont pris le départ du Semi de Paris avec des références chronométriques inférieures à 61 min.
Les Garçons et Guillaume, à table ! a triomphé lors de la 39e cérémonie des César, organisée vendredi 28 février au Théâtre du Châtelet à Paris. Le premier long-métrage de Guillaume Gallienne a valu à son auteur les trophées du meilleur film, du meilleur premier film, de la meilleure adaptation, du meilleur acteur (quatre récompenses donc pour la même personne puisque le sociétaire de la Comédie-Française avait adapté lui-même son spectacle pour le cinéma) et du meilleur montage.
« Aujourd’hui les caresses, demain l’abattoir », « Abolition de l’esclavage et du meurtre des animaux »: les « vegan », partisans d’une alimentation végétale, se sont mobilisés contre l’élevage samedi 22 février 2014 autour du Salon de l’agriculture en brandissant des têtes de bétail. Comme ils l’avaient fait au début du mois en organisant un « banquet troublant » place de la Bastille, plusieurs dizaines de militants en entouraient d’autres, porteurs d’une véritable tête d’agneau, de porc ou de veau, sorties des abattoirs, pour appuyer leur dénonciation. L’idée de ce happening réaliste, inspiré de manifestations similaires aux Etats-Unis et en Israël, était de « marquer l’abîme séparant la vitrine joyeuse de ce salon et la production de viande », indiquent-ils dans un communiqué. De « rappeler l’atrocité des élevages industriels et les scandales alimentaires qui défraient la chronique ». Trois associations appelaient à cette manifestation : L-214 pour la promotion d’une éthique envers les animaux, le CLEDA (collectif contre la « loi du plus fort » – l’homme sur les animaux) et « 269-Life France » – « 269″ étant le matricule d’un veau, mascotte du mouvement né à Tel Aviv qui a essaimé dans une quinzaine de pays.
François Hollande a finalement quitté le Salon de l’agriculture, à Paris, le 22 février 2014 en début d’après-midi, après une visite de sept heures. Pour son départ, un important service d’ordre avait été mis en place à la sortie du dernier hall visité, faisant face au public, qui l’a salué à la fois par des applaudissements et des sifflets.
François Hollande a reçu un accueil meilleur qu’attendu au 51e Salon de l’agriculture samedi 22 février 2014 à Paris, même s’il n’a pu échapper aux interpellations d’éleveurs et producteurs, notamment laitiers, en plein malaise. Installée jusqu’au 2 mars à la Porte de Versailles, la « plus grande ferme du monde » présente cette année plus de 4 000 animaux. Elle avait reçu l’an passé près de 7 00 000 visiteurs. Son inauguration s’annonçait sensible pour le chef de l’Etat, entre le « ras-le-bol » de la profession, une cote de popularité au plus bas et les mouvements d’humeur des « bonnets rouges » ou de la Manif pour tous susceptibles de vouloir se faire entendre. À l’exception d’un « Mariage pour tous, Hollande casse-toi ! » hurlé par une femme rapidement évacuée par le service d’ordre, aucun incident n’a perturbé la visite.
Plus de 500 personnes se sont rassemblées dimanche 16 février à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour rendre hommage à Melisa, fillette bulgare de huit ans morte mercredi dans l’incendie d’un important camp de Roms, et espérer qu’un tel drame ne se reproduise pas. Membres de la communauté rom, parents et proches, associations, riverains et élus ont marché en silence derrière une grande banderole indiquant « Nous nous souvenons de toi, Melisa », jusqu’à l’école primaire Marie-Curie, où était scolarisée la fillette.
« Pas de quartier aux fachos », « à bas le FN ». Plusieurs centaines de manifestants ont défilé le dimanche 9 février 2014 à Paris pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « montée de la droite » dans la société. Des associations féministes, lesbiennes, marxistes, anti-capitalistes, ainsi que des collectifs de squatters, de sans-papiers et des « vegan antifa » – mouvement végétarien anti-fasciste – agitant des drapeaux frappés de la faucille et du marteau ou des couleurs de la Palestine, ont défilé dans le nord de la capitale, encadrés par de nombreux gendarmes et policiers. Cette manifestation était organisée à l’occasion du 80e anniversaire de la manifestation de la gauche, trois jours après que l’extrême droite eut tenté, le 6 février 1934, de pénétrer dans le Palais Bourbon. La manifestation du 9 février 2014 s’est achevée avec un hommage à Clément Méric, un jeune militant d’extrême gauche tué en juin 2013 à Paris lors d’une bagarre avec des skinheads.
« Aucun débordement ne sera toléré ». À la veille de la Manif pour tous organisée dimanche 2 février 2014 à Paris, les forces de l’ordre avaient reçu des consignes de « grande fermeté » pour éviter que ne se reproduisent les débordements survenus une semaine auparavant lors du « Jour de colère » et qui s’étaient soldés par un bilan de 19 policiers blessés et 226 gardes à vue. Pour faire face à une éventuelle nouvelle démonstration de force, pas moins de 1.500 policiers et gendarmes ont encadré le cortège du 2 février. Le dispositif pouvait monter au maximum à 1.900 hommes, sachant que les organisateurs eux-mêmes avaient fait appel à des centaines de bénévoles pour assurer le bon déroulement de cet événement qui se voulait « familial ». La manifestation s’est finalement achevée sans grands débordements.
Après s’être mobilisés en masse depuis novembre 2012 contre le mariage homosexuel, les partisans de la « Manif pour tous » se sont à nouveau mobilisés, le 2 février 2014 à Paris contre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et la gestation pour autrui (GPA). Ils étaient entre 80.000 personnes selon la police et 500.000 selon les organisateurs, à descendre dans la rue pour témoigner de leur inquiétude et mécontentement, dans un défilé entre la place de l’Ecole militaire et la place Denfert-Rochereau. Dans le viseur des manifestants, le futur projet de loi sur la famille qui doit être présenté en avril en Conseil des ministres. Celui-ci ne prévoit pourtant aucun de ces projets.