Cette collection de rétroviseurs, trouvée sur Facebook et complétée par mes soins ne constituera-t-elle pas un précieux témoignage de l'évolution de l'Homo automobilus pour les analystes de l'ére post-vroum-vroum ?
Ô Var-matin ! toi sans qui la lecture de la presse quotidienne dominicale ne serait que grisaillle et torpeur ! Mais toi, tu nous offres (pour 2.40 € quand même) un cahier central plein d'historiettes locales historiques, instructives, voire, comme aujourd'hui, touchantes d'humanité. Mais quelle fatalité s'acharne-t-elle sur tes rédacteurs pour qu'à la fin une maligne incongruité vienne nous ramener les deux pieds bien dans l'humus ?
Tous ces arbres abattus… toute cette chimie dispersée aux quatre vents pour fabriquer l'encre… toute cette énergie pour faire tourner les rotatives… tout ce carbone pour le transport…
Tout ça pour ça !
Alors que, pour répondre à l'interrogation de l'accroche en première page, cinq colonnes (à la une ?) auraient amplement suffi !
En voilà une idée de Chappatte qu'elle est bonne, dans le Canard Enchaîné ! Et la haie d'honneur de la Garde républicaine sabre au clair, sanglée dans sa désuète tenue d'apparat à plumet nous suggère encore une amélioration : le rétablissement de la chaise à porteurs et des laquais qui, en plus de flatter l’ego de nos dirigeants contribuerait à la résorption du chômage…
En France, le débat sur le communautarisme est récurrent, il vire même au « séparatisme », et à l’« indigénisme » et en tant que Belge, Charline Vanhoenacker a du mal à nous suivre. – Oui, comment dans ce pays on est passé du débat sur le « communautarisme » au « séparatisme » ? C’est allé beaucoup trop vite pour moi. Il faut vous calmer ! Et sinon, vous voulez qu’on en parle du communautarisme français ? Vous ne croyez pas qu’on vous voit faire, les Français, à Bruxelles ? Vous êtes tous installés dans la même commune, les exilés fiscaux français habitent tous la même avenue ! Dès que vous vivez à l'étranger vous vous regroupez. C’est à se demander pourquoi quand vous êtes dans votre pays vous ne pouvez plus vous sacquer. Dès que vous vous expatriez la priorité c’est de scolariser les enfants au Lycée français ! « Si Godefroy doit aller dans le lycée public du pays d’accueil son avenir est foutu ! » Si vous voulez, on en parle de toutes ces cages d'escaliers à Bruxelles dans lesquelles ça sent le bœuf bourguignon du matin au soir ! Toutes ces rues où sur tous les balcons on trouve des antennes paraboliques destinées à capter France 3 Région ? On ne compte plus le nombre d’Églises, de mosquées et de synagogues qui ont été rasées pour y construire des boulangeries Paul qui vendent des jambon-beurre 6 euros pièce et qui sont mangés en pleine rue ! Et qui au fin fond de l’Australie jusqu’à Buenos Aires demande s'il peut avoir un menu en français dans un resto pour finalement commander une assiette de frites ? Vous les Français vous vous plaignez des Américains qui commandent un Coca avec leur cassoulet mais vous faites bien la gueule quand y’a pas de vin avec la tortilla. D'ailleurs dans un pays étranger, le touriste français est le seul à se plaindre de la présence de touristes. Vous ne respectez pas toujours les traditions du pays : tous ces Montpelliérains qui forcent les Japonais à leur faire trois bises pour leur dire bonjour ?! Là-bas faire la bise ça équivaut à écouter du raï à fond dans sa voiture dans les rues de Béziers ! Au Karaoké tu les repères facile les Français, c'est les seuls qui demandent du Benjamin Biolay. Le seul morceau anglais qu'ils tolèrent c'est « All you need is love » des Beatles parce qu'il y a la Marseillaise en intro ! Je m’en veux un peu parce qu’après ce que je viens de dire, Macron va encore être obligé d’appeler Zemmour pour le consoler… Mais si je résume : dès que les Français passent la frontière, ils font du communautarisme. Mais français. Ce que j’appellerais le « Cocori-communautarisme. »
Le premier qui s'est avisé de planter une graine a été en fait le pire ennemi des hommes. Nous avons échangé notre liberté contre la sécurité certes, mais aussi contre la propriété et tout ce qui va avec : la soumission au temps, l'attachement au sol… Une sagesse de cimetière »…
Ce salaud ! Ce fils de milliardaire ! Ce prédateur sexuel avec sa tronche de beau gosse, toujours flanqué de son petit frère, collé à lui comme un toutou… Évidemment il l'avait plantée encore une fois… Soi-disant pour une réunion politique alors qu'on entendait déjà, dans la pièce voisine, les rires de gourgandines encouragées par l'alcool et les lignes de c. se chauffant pour satisfaire les petits mâles alpha…
Hippolyte Girardot se met dans la peau du mouchoir de soie de Marilyn Monroe. L'étourderie de la star le laissa choir sur un lavabo du Waldorf Astoria, mais ce ne fut pas la fin de son destin… Bien au contraire : 60 ans après, ce mouchoir a sauvé un théâtre à Paris.
Hier matin, sur France Inter, lorsque Nicolas Demorand a annoncé : « Il est 8 h 24, et avec Léa Salamé nous avons le plaisir de recevoir ce matin l'un de nos grands penseurs, sociologues, philosophes et bien plus que cela ! », je me suis dit in petto « Oh, la barbe ! Encore l'inévitable Benjamin Biolay… ».
– Et bien non, espèce de mauvaise langue ! me suis-je répondu, car il ne s'agissait en fait que d'Edgar Morin… Oui, j'écris petit… c'est pour vous forcer à monter le son !
T'as beau vouloir faire tout bien, y a un moment où t'es coincé…
Quand ils m'ont dit « Restez chez vous », je suis resté chez moi… Quand ils m'ont dit « Portez un masque », je suis allé récupérer le bout de taffetas distribué par la mairie… Quand ils m'ont dit « Il va faire chaud », je suis allé me procurer un ventilateur Quand ils m'ont dit « Achetez français », j'ai fait tout mon possible… Tout ce dont je suis sûr, c'est que mon ventilateur a été importé par une société ayant un siège en France… Pour le reste, macache…
Quand ils m'ont dit « Pensez au tri », j'aurais pas dû les écouter car, depuis, cette injonction me pourrit la vie… au point d'en faire ce Mot du Jour ! Ils disent pourtant bien : « polystyrène et film plastique : à jeter »… Mais ils ne disent pas où… Je suis allé sur Google. Ils m'ont donné un sage conseil ; « Merci de ne pas mettre de polystyrène dans votre bac de tri ! » Je suis allé sur You Tube : Ils m'ont dit de le faire fondre dans de l'acétone… Mais ils ne disent pas où se débarrasser de l'acétone… J'ai bien trouvé une solution de recyclage… mais elle revient à exporter mes calages en polystyrène au Canada… Pas très écologique, niveau bilan carbone…
Bref, tout ça va finir dans le bac aux déchets ménagers… en attendant que la Convention citoyenne ait statué sur le sexe des anges et décidé s'il fallait au non soumettre à référendum le 110 sur autoroute… Pendant ce temps les petits poissons boufferont des boulettes de polystyrène et les petits oiseaux (et les petits d'homme) en respireront les effluves empoisonnés… Et l’on continuera à fabriquer (plus !) des tonnes de ces boulettes indestructibles et à les disperser sur tous les continents par porte-containers géants alimentés au fioul lourd…