Pour toi, lecteur(trice)
qui partage aussi ce béguin
François Morel – France Inter – 17 avril 2015
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Pour toi, lecteur(trice)
qui partage aussi ce béguin
François Morel – France Inter – 17 avril 2015
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Pas du tout parano
En prévision de l'adoption de la Loi sur le renseignement, le Mot du Jour se défendra dorénavant contre toute intrusion à vos métadonnées par l'emploi d'un algorithme de codage dont je vous livrerai la clé uniquement par message colombo-porté.
Bernard Blier dans « Les Barbouzes »
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Demain, on rase gratis
J’ai épluché le matériel électoral. Voici ce qui reste de quatre professions de foi débarrassées de leur emballage idéologique :
Bref, tous les quatre m’ont dit ce que qu’ils croient que je voulais entendre.
Eh ! Messieurs-dames, que vous soyez à la recherche d’un apostolat civique ou tout simplement en mal de reconnaissance ou de sinécure, puisque vous êtes d’accord sur tout, économisez du temps, de l’argent, la forêt !
Unissez-vous et mettez-vous au boulot !
Vous verrez reculer l’abstention !
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14 mars – C’est l’ouverture !
Un délassement bucolique
Transpercer longitudinalement un ver jusqu'à la moitié de sa longueur, puis faire une boucle en piquant dans deux endroits du corps, en ménageant une extrémité assez longue dont le rôle sera d'attirer le poisson par ses contorsions, tout en dissimulant la pointe du crochet, cela s'appelle appâter.
Lorsqu'une touche se produit, imprimer par un mouvement sec du poignet une traction à la ligne de manière à faire pénétrer l'hameçon dans la bouche du poisson appâté, puis tirer ce dernier hors de l'eau, lui extraire de la chair l'acier bleui ou bronzé, semi lancéolé, et le laisser mourir d'asphyxie, cela s'appelle « taquiner le goujon ».
Marcher une ligne à la main dans le brouillard de l'aube, le long de la rivière en s'emplissant les poumons de la fraîcheur vivifiante de l'air, ce qui est bon pour la circulation, les articulations, les bronches, l'acuité de l'œil, la vivacité des ressorts de synapses, de même que le calme de l'action et du lieu contribue à l'apaisement des ulcères et des méninges, cela s'appelle se maintenir en forme, le but étant d'être pêché et de crever asphyxié le plus tard possible.
GEBE
In « Charlie Hebdo » 2010
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On nous cache tout, on nous dit rien !
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Des nouvelles de l’autre planète
Mais quel peut donc bien être, non pas l’utilité, mais l’argument de vente de cette montre à la cinématique élaborée ?
On pourra sans doute me renseigner si je passe par un point de vente à Abu Dhabi, Courchevel, Dubaï, Gstaad, St Barthélémy, St Moritz… ou même rue St Honoré…
Source : Paris-Match
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Les chaises indiscrètes
comme les bijoux !
Si les murs ont des oreilles, c’est peut-être pour écouter les chaises…
Elles racontent plein d’histoires… de cul forcément.
Pensionnaires de nos terrasses, elles subissent plus que nous, la pluie battante qui les étrille, le vent « qui au mieux nous fait valser » nous raconte la chaise musicale ; au pire, les souffle comme les deux premières maisons des trois petits cochons, et subissent parfois d’autres vents bien pire encore…
Mais aussi le soleil qui vaut de l’or.
On leur fait confiance, aux chaises ! On leur tourne le dos, on leur donne notre cul. Faudrait pas trop qu’elles se mettent à table non plus, que, la déontologie, elles s’assoient dessus.
Emprunté au site Masala Zone (ℹ)Sur facebook : cliquez
Masala Zone, l'un des principaux restaurants indiens de Londres, sert une délicieuse cuisine indienne authentique dans un cadre élégant.
Avec l’aimable autorisation de Marcel
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« Au Tord-boyaux »
Quand le Designer Fou fournit sa tasse à salade aux bouis-bouis prétentieux, il me revient cette pochade des Frères Jacques :
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans Chapitre 3. À table/Les contenants (actualisez la page pdf s'il n’apparaît pas).
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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La langue de chez nous
Y a plus de régions,
Y a plus de provinces,
Y a plus de bleds, plus de cambrousse…
Bref, plus de France profonde à l’abri des turpitudes de la France superficielle puisque c’est notre correspondante permanente en Limousin qui me signale l’émergence d’une nouvelle expression-marqueur d’époque :
« En cette période de fêtes et d'achats frénétiques, il est important de ne pas avoir de souci avec les cartes de fidélité car les clients veulent « cagnotter » sur leurs achats de Noël pour pouvoir « décagnotter » en janvier… »
Au risque de passer pour un empêcheur de consommer en rond, je signale tout de même que, selon Wikipedia :
Une cagnotte est une sorte de tirelire où des joueurs conviennent de déposer les sommes dues par ceux qui perdent.
Eh oui…
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Le Designer nous les brise proprement
Un objet utile, simple, rustique sur lequel notre Designer n’avait pas exercé son coupable talent si ce n’est pour rendre l’instrument ludique ou quelque peu coquin, sans jamais parvenir à le compliquer :
Le casse-noix
Il faut dire que le Casse-noix par lui-même est une invention démoniaque. Une utilisation en toute innocence, comme ci-dessus, a toute les chances de transformer la noix en projectile parfois destructeur mais toujours facétieux aimant à rouler jusqu’aux recoins les plus inaccessibles. La parade telle que montrée ci-contre conduit immanquablement à un douloureux pincement de la si sensible commissure du pouce et de la paume. Et l’on aura enfin la satisfaction de goûter quelques débris de noix parsemés d’esquilles de coquille…
Le Designer, exceptionnellement lucide, a trouvé la parade
Une très large augmentation de l’épaisseur de l’appareil permet d’enchasser la noix qui ne peut plus jaillir sous la pression. Cette cavité, conique, s’adapte à toutes les tailles de fruits. Ses aspérités la rendent antidérapante et facilite la brisure de la coque de noix. Une butée métallique prévient l’écrasement excessif du fruit et, luxe suprême, un ressort facilite l’ouverture de l’appareil.
Le Designer Fou aurait-il l’intention
de me priver de ma chronique ?
Merci à Anne pour la mise à disposition de l’ustensile !
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans À table/Les ustensiles.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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En gérance !
C’est d’un champion de natation que je tiens ce conseil éclairé :
« Pour réussir, il faut bien gérer son taille-mine »
J’ai donc sans attendre organisé mon emploi du temps !
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Pour tous
(enfin, presque…)
Et tant pis pour les lève-tôt qui n’ont pas droit aux « deuxièmes parties de soirée », car le film complet vers lequel dirigeait ce Mot du Jour a disparu d'internet. En maigre compensation, voici la bande-annonce.
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Les tribulations de la Mère Noël
en terre inconnue
En terre inconnue… c'est-à-dire dans les entrailles du centre ville, dans cet enfer souterrain que Vinci nomme « Parking »…
Vous voilà à peine descendu dans son antre que Vinci-Belzébuth vous souffle son haleine méphitique au visage, vous terrorise de son grondement de chaudière et fait tout pour vous égarer dans son dédale dont seuls de petits démons verts et rouges accrochés au plafond savent trouver les issues…
Sortir de cet enfer avec sa voiture n’est pas chose facile… Mère Noël connaissait pourtant les traquenards les plus communs : introduire « ici » le ticket dans le sens de la flèche et payer le tribut exigé en insérant « ici » la carte bleue dans le sens de la flèche.
L’œil doit être exercé et le geste rapide : la horde des damnés tentant de fuir la géhenne s’impatiente très vite !
Aussi, tout était prévu : les lunettes en place, le ticket préparé dans le bon sens sur la planche de bord, la CB dégainée par avance.
Mère Noël docile, se plie à toutes les injonctions mais le robot satanique lui barre obstinément le passage…
Et de recommencer toute la procédure avec une vigilance d’inspecteur des Impôts. Sans plus de succès. Ne pas céder à la panique ! Appuyer sur le bouton d’appel – celui dont on se dit chaque fois qu’on n’aimerait pas avoir à s’en servir, tant la confiance règne. Derrière, la horde rugit d’impatience et s’apprête à hurler quand surgit un suppôt de Satan dans sa combinaison noire.
Il a semblé à Mère Noël que cet ange du Démon refrénait à peine un petit sourire mesquin en expliquant doctement qu’on devait introduire le ticket dans la fente de ce robot inverti la flèche pointant vers l’utilisateur…
Ainsi s’ouvrit la porte de l’Enfer.
NB : Pour l’illustration, c’est le Père Noël qui rejoue le sketch car les Mères Noël de Google se seraient toutes faites refouler par le modérateur !
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Escapade à la ville
M’incrustant samedi chez ma jeune cousine
Je me suis confronté aux mœurs citadines…
Ayant à grand souci remisé ma voiture,
Pour rallier le Théâtre, restait que les chaussures…
Une balade nocturne, des rues illuminées,
Un marché de Noël, les crèches du Nouveau-né,
La ville était pimpante sous ce nouveau visage,
J’en oubliais le stress de ses embouteillages…
Mais,
Est-ce la météo et l’un de ses caprices ?
De l’Assainissement, la grève des Services ?
Mais ce soir Villeurbanne a fait vraiment très fort
En joignant aux Lumières, la fête des Odeurs !
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La vie, c’est un conte de fée !
Aujourd’hui, j’ai l’humeur primesautière. (Oui, je sais, je parle comme en 1900… comme aiment à le souligner les bateleurs de la télé dès qu’un invité emploie un vocable – oui, je sais ! – qui sort des 200 mots de son vocabulaire) et je vais te faire une niche – oui, oui, je sais !
Aujourd’hui, donc, je vais te faire une espièglerie blagounette – voilà, c’est mieux comme ça ! – qui va te manger la tête – ça aussi, ça passe – toute la journée. Du moins telle est mon intention.
Tu verras, c’est magique !
Je te convie au petit jeu innocent qui consiste à compter non pas les barbus – quinze pour moi ! – comme en 1900, mais à comptabiliser mentalement le nombre de « magique » que tu entendras tout au long de la journée.
Ça y est, je t’ai mis la petite graine, tu ne t’en sortiras pas !
Depuis quelque temps tout est devenu magique : Les couleurs de l’automne, c’est magique ! Un tir au but de football, c’est magique ! Le plat prétentiard d’un soi-disant grand Chef sur son assiette carrée, c’est magique ! Un lever de soleil, c’est magique ! Un concert de… qui tu veux… c’est encore magique !…
Et pour peu que tu sois un peu joueur et que tu veuilles exploser ton score de « magique », tu peux tricher et suivre Jean-Pierre Pernaut dans ses visites hautes en couleurs des marchés de Noël… Record garanti, micros-trottoirs inclus !
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