Saint Michel
Mon éphéméride m'a provoqué… Fallait bien que je fasse quelque chose ! « C’est vous qui voyez… »
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Saint Michel
Mon éphéméride m'a provoqué… Fallait bien que je fasse quelque chose ! « C’est vous qui voyez… »
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Nécrophagie
Si Roselyne Bachelot, souvent épinglée au Mot du Jour pour ses afféteries de langage passe pour une tête de Turc, je n'en ai que plus d'empressement à lui laisser la parole lorsqu'elle tient, toujours dans Var-Matin, des propos abordables et de bon sens :
« Depuis l'annonce de l'hospitalisation de Jacques Chirac et l'aggravation de son état de santé, je suis submergée de demandes d'interviews « à l'avance » où j'exprimerai mon chagrin devant la disparition de l'homme que j'ai toujours soutenu, même dans les moments les plus difficiles de sa carrière politique. On m'assure même : « Ce sera plus pratique (!), le papier pourra paraître dès l'annonce de sa mort… »
« Le pire arrive avec le tweet indécent de Christine Boutin qui, sur la foi d'informations erronées, se croit autorisée à « griller » la famille de Jacques Chirac (…) »
Var-Matin-25/09/16
Il n'empêche… dans les mêmes colonnes Roselyne nous gratifie des
agnats (ℹ)Agnat. Personne appartenant à une famille au titre de descendant par les mâles d'un même paterfamilias ou au titre d'enfant adopté par celui-ci : aux yeux de la loi romaine, deux frères consanguins étaient agnats et deux frères utérins ne l'étaient pas. des Arvernes ou des Andégaves ainsi que d'une scansion (ℹ)La scansion est proprement l'action de scander un vers, c'est-à-dire d'en analyser la métrique ou plus précisément, d'en déterminer le schéma métrique ou modèle. Par extension, la déclamation du vers pour faire ressortir ce schéma métrique est aussi appelée scansion. appropriée à faire le buzz.
Incorrigible !
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Les petits plaisirs d'une audition déclinante
« Entendu » à la radio, au sujet du face-à-face télévisé Trump/Clinton :
« Une heure et demie pour convaincre les imbéciles ! »
Que les indécis de tous les pays me pardonnent !
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Plein la figure
En zapounant sur la TNT hier soir, je suis tombé sur une Rencontre de boxe… Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agissait d’un Championnat du Monde !
Tout d’abord accroché par les imprécations du Bateleeeeeeeeeeeur de service, puis intrigué par les dimensions de l’arêne et les vociférations d’une foule en délire*, je suis resté scotché devant tant de démesure.
La toute première fois que je regarde une rencontre (on ne dit pas « un match » dit-on ?) de bout en bout. Un grand ténébreux, plutôt sympa, était opposé à un petit teigneux arrogant. Qu’est-ce qu’ils se sont mis ! Du grand art : les commentateurs en étaient dithyrambiques tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre selon la tournure des évènements. La foule soutenait à pleins poumons les exploits du petit hargneux.
Et moi, pas fiérot de jouer les voyeurs devant ces deux types en train de se massacrer consciencieusement (là, le mot n’est peut-être pas tout-à-fait adapté…) je me suis pris à me poser des questions bien incongrues, du genre :
— De quelle étoffe sont donc bâtis ces nobles artistes pour que la passion qui les anime soit nourrie du plaisir à cogner sur la figure d’un autre humain jusqu’à ce qu’il s’effondre ?
Ou bien, par l’autre bout de la lorgnette :
— Quelle plaisir pervers prennent-ils à délibérément venir en prendre plein la tronche jusqu’à épuisement ?
Le grand y a laissé une paupière, l’autre a eu le cuir chevelu fendu. C’est la paupière qui a gagné. À l’annooooooooonce du résultat, la foule tout acquise au cuir chevelu, n’a même pas hué le vainqueur… ce qui prouve que le jugement des arbitres était équitable (sic).
Voilà. C’était, en léger différé depuis Manchester, le championnat du monde des poids légers opposant Anthony (Million) Crolla à Jorge Linarès.
Suite à une observation qui m’a été adressée par mail, je me dois de préciser que les faits relatés ci-dessus sont parfaitement authentiques et vérifiables. Ce billet qui met en scène un grand ténébreux et un petit teigneux ne constitue en aucune manière une quelconque parabole politique. Guy F. B.
* Tiens, la “foule en délire” de La corrida de Gilbert Bécaud me revient spontanément…
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Courteline dématérialisé
Messieurs les ronds-de-cuir - version 2.0
Ceci est un accusé de réception pour le courrier électronique envoyé à sip.fontainebleau@dgfip.finances.gouv.fr
Note : Cet accusé de réception indique seulement que le message a été affiché sur l’ordinateur du destinataire. Il n’y a aucune garantie que le destinataire ait lu ou compris le contenu du message. |
Merci à Claude pour cette perle administrative !
« Je vous l’avais bien dit ! »
En touitant prématurément la mort de Chirac, Mâme Boutin a gagné ce titre de « pythie laconisante », locution apprise de Roselyne Bachelot dans sa rubrique hebdomadaire de Var-Matin et que j'ai laborieusement traduite par « oiseau de mauvais augure ».
(Et, en passant, un hommage rendu à Cabu pour la justesse de son trombinoscope)
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L’air du temps
Pour sacrifier au marronnier de l'automne et surtout pour la musique de Tonton Georges…
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Un loup dans la bergerie
Qu'un énorme pick-up 4/4 noir fasse un démarrage « Grand prix » dans un panache noir de suie, ça n'émeut hélas plus grand monde à part les vieux schnocks dont je suis qui votaient René Dumont en 1974…
Mais que ce véhicule affiche sur la portière les armes de « Sea Shepherd », ça fait quand même un choc et ça augure encore plus mal de l'avenir…
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Un éclair de lucidité
Quand Roselyne se livre à une analyse sans concession des mœurs politiques :
« Le déroulement de la campagne présidentielle américaine ressemble étrangement à ces feuilletons éculés que la télévision nous ressert jusqu'à l'écœurement. Entre Dallas et Amour, gloire et beauté… Tout sonne faux dans cette dramaturgie pathétique : les rires forcés, les sourires mécaniques, les bons mots concoctés par des dialoguistes grassement payés, les entourages chargés de composer des familles idéales.
Dans les coulisses, la réalité est tout autre : les magouilles sordides et le fric qui corrompt tentent de dissimuler les complots ignobles et les liens pathologiques qui unissent les membres des clans ».
Var-Matin – 18/09/2016
La paille et la poutre
Whaouh, elle balance Roselyne ! Il est vrai que l'expérience de ses nombreux mandats électifs locaux ou parlementaires confère quelque crédibilité à son discours.
J'ai cependant pris la liberté de caviarder deux épithètes réductrices qui pourraient entacher de partialité un propos si lucide ; ce sont :
présidentielle & américaine
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Qu'est-ce qu'il dit ?
Il y a les perles du Bac, celles du Brevet ou celles des journalistes… Je viens d'expérimenter moi-même une perle de l'audition déclinante en entendant parler à la radio d'élections en Russie,
à Saint Pépère se bourre…
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Rien…
Mot du Jour paresseux en ces temps de toujours grosse chaleur… Et je ne peux sans lasser ériger chaque pitrerie du cirque politique en billet d'humeur. Je laisserai donc de côté les Trumperies, Illarytés ou autres Cahuzaqueries pour me cantonner à une minuscule anecdote ménagère : l'ampoule électrique du « petit coin » qui me lâche traitreusement au beau milieu de la lecture d'un Paris-Match. C'est en la remplaçant qu'il m'est revenu ce conseil du regretté Siné :
« J'ai une idée de cadeau qui ne vous coûtera pas cher et qui fera un immense plaisir à la personne à qui vous allez l'offrir : un lot d'ampoules électriques, bientôt introuvables, qui éclairent encore comme au bon vieux temps. Ce sont les derniers jours avant d'être obligé de s'éclairer, si l'on peut dire, avec les nouvelles, aux formes à la con, qui valent 8 fois plus cher et qui éclairent 8 fois moins bien ! Pour ma part, j'en achète depuis quelque mois de différentes formes et voltages, avec douille à baïonnette ou à vis et mon stock doit s'élever à plus de 200 ! »
29 décembre 2012
Quant à moi, je n'ai pas été aussi prudent que Tonton Siné et je serai bientôt « en rupture » comme nous disent maintenant les boutiquiers pour remplacer le trivial « Y'en a pus… »
Allez, je retourne au classement des photos de vacances en attendant la pluie…
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Quand faut y aller, faut y aller…
Un passage obligé
L'assistante administrative du cabinet de stomatologie se perdait dans les méandres du calcul des taux de prise en charge des honoraires par la société d'assurance mutuelle complémentaire. Traduisez : la secrétaire du dentiste ne pigeait rien aux accords de la mutuelle et ne savait pas trop de combien elle devait soulager ma carte bancaire…
Ainsi donc Peggy (c'est son nom, tous les parents ne regardaient pas le Muppet Show dans les années 80…), après d'infructueuses recherches dans la liasse de documents ésotériques reçus de la Mutuelle, se résolut à m'envoyer en première ligne affronter le minotaure administratif directement au siège de son labyrinthe.
Passons sur les informations contradictoires sur les horaires d'ouverture affichés sur Internet et venons en directement à ma visite dans ce cocon feutré rempli de plantes vertes et de verre dépoli. Je venai tout caparaçonné de bonnes résolutions de patience, de compréhension et de sourire inamovible. Bien m'en a pris… Depuis Jacques Brel, on ne dit plus « Au suivant ! » mais une voix sortie des frondaisons tropicales végétant dans le hall d'entrée vous invite à poursuivre d'un affable « Personne suivante… ! »
Les « hôtesses » (on doit sûrement dire comme ça ?) sont tapies chacune dans son alvéole de paravents dont la partie vitrée a été tapissée de Vénilia opaque au motif de bambous assortis aux plantes ornementales. Cosy… La mienne ne répond pas aux critères habituels de la profession. Ses rondeurs juvéniles ne sont pas dissimulées dans les plis d'une robe comme on en voit dans Cosmo, mais contenues dans un fourreau élastique… Enfin… l'élasticité a ses limites… Elle ne porte pas de lunettes griffées et n'est pas non plus fardée comme une « Desperate housewife ». Sans doute une intérimaire en ce début septembre où les forces de conseil ne sont pas toutes rentrées de vacances. Bingo !
Quand je lui explique que mon dentiste ne comprend pas la simulation de remboursement proposée par son organisme et que c'est là la raison de ma visite, elle a la franchise de m'avouer tout de go : « Moi non plus ! ». Après s'être donné une contenance en farfouillant dans une pile d'imprimés rébarbatifs, elle disparait en coulisse prendre l'avis de sa collègue. Je passe un bon quart d'heure à m'intéresser par le détail aux démêlés de ma voisine de box avec les compagnies d'ambulances… Heureusement que le Vénilia est là, sans doute pour préserver la confidentialité…
Retour de ma « conseillère », un peu détendue, venant me demander si les travaux du dentiste concernent une prothèse provisoire ou définitive… Je lui adresse un large sourire pour découvrir mon clavier inférieur flambant neuf et lui avouer mon ignorance puis je lui conseille d'appeler directement le praticien. Un court moment d'hésitation, puis Peggy lui précise le cas.
Ma pauvre Betty Boop (elle en a la silhouette) tapote un peu son ordi puis essaie vainement de téléphoner à sa hiérarchie. Les lignes intérieures ne répondant pas plus que leur numéro public testé la veille, Betty rassemble les documents, tire vainement sur sa jupette et monte voir sa cheffe, m'abandonnant encore à la contemplation des multiples conseils de santé préventifs qui tapissent les paravents.
Ça s'agite dans les alvéoles à côté… Ça bougonne même un peu… Je crois saisir un « mais qu'est-ce qu'elle fait ? » dans la bouche de la collègue qui a dû lancer deux « Personne suivante ! » consécutifs en l'absence de « mon » hôtesse. Cette fois il m'est donné de tromper mon attente en assistant aux passages affairés d'autres « conseillères », subitement sorties d'on ne sait où. Des vraies, pas des intérimaires.
Facile à reconnaître. D'abord au claquement des Louboutin ou assimilés attaquant le sol péremptoirement. Elles ne sont pas boudinées dans des petits fourreaux noirs de La Halle aux Vêtements. La chaude saison leur autorise encore les tenues sexy-mais-pas-trop qu'on trouve au bord des piscines d'hôtel de luxe dans les magazines en papier glacé. Et surtout elles maîtrisent parfaitement la démarche du renard qu'affectent les top-models : le pied doit se pose en avant à la gauche du pied gauche, puis le pied gauche vient se poser en avant à la droite du pied droit. Cette technique pour casse-gueule qu'elle est, est le secret d'une lascive croupe ondulante. Des top-models, elles affectent aussi le regard vide perdu dans le lointain et bien sûr, la moue dédaigneuse qui leur façonne si bien cette provocante tête-à-claques. L'une d'elle, dont le regard avait malencontreusement glissé jusqu'à ma petite personne a même dû laisser filtrer un timide « bonjour » de sa bouche en cul-de-poule.
Mais revoilà ma mienne. C'est vraiment une débutante ! Elle m'annonce très franchement, sans toutes les circonlocutions fleuries en usage dans la corporation que : « on s'est trompé… Ils (le service comptable) n'ont pas pris en compte que votre dentiste avait une convention avec nous ».
Comme, par boutade, je lui souhaite de ne pas avoir beaucoup de clients comme moi (à une demi-heure le renseignement !), elle me concède naïvement que moi, je suis « gentil »…
Bon courage pour la titularisation !
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Des nouvelles de nos contributeurs occasionnels
Brigitte Lahaie remplacée par… Roselyne Bachelot sur RMC
Parmi les nouveautés de sa rentrée, RMC accueillera l'ex-ministre, suite à l'arrêt de la mythique émission de l'ex-star porno, qui prodiguait ses conseils érotiques depuis quinze ans à l'antenne entre 14 heures et 16 heures.
► L'article du Progrès (ℹ)Sur leprogres.fr
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