En ces jours où tous les médias, rivalisant d’astuces pour surpasser la concurrence, mettent en exergue à l'envi le statut matrimonial de Meghan Markle, future épouse du Prince Harry de Galles, je reconnais avoir eu une interprétation quelque peu salace de cette image publicitaire piquée dans… Paris-Match bien sûr !
Avec mes aimables congratulations à tous les remariés !
Les mots terminés par le son « AR » « La langue française, comme toutes les autres, ne s'écrit pas comme elle se prononce. C'est la raison pour laquelle il est particulièrement important de savoir comment peut s'écrire un même son. L'étude des mots terminés par le son « AR » est significative. La plupart, que nous n'avons pas repris ici, se terminent par « ARD ». Nous n'avons retenu que les nombreuses exceptions ». Suite sur le site ► « Le cercle d'or »
Cher lecteur du Mot du Jour, Et chère trice aussi,
Hier soir, à l'heure où les paupières tombent et où la zapette nonchalante erre sur la TNT, je suis tombé sur les derniers instants du match de football qui opposait l'Olympique de Marseille à l'équipe de Salzbourg. J'avais été prévenu de l'importance européenne de cet évènement et j'ai attendu que le coup de sifflet final vienne entériner la victoire de l'OM devant son public en délire. Le mot est un peu faible, et une image panoramique sur les gradins m'a laissé admiratif des architectes concepteurs de structures capables de résister à de tels séismes sans se terminer en mortels Furiani…) Bref, on en était au « tour d'honneur ». Tu connais mon ignorance de la chose footballistique et j'en étais resté au cliché de toute une équipe gagnante mais exténuée, trouvant encore la force de trottiner autour du stade en prodiguant moult gestes de gratitude au public qui les avait ardemment soutenus. Il semble que cette tradition ait quelque peu évolué. Ou bien le standing de l'équipe ne permet-il plus ce genre de démonstrations ? Au début, il y a bien un petit groupe qui entame un tour de stade en petite foulée et recevant à l'ancienne les ovations du public déchaîné. Puis, peu à peu, surtout à l'arrière de la troupe, la joyeuse parade se meut en lasse procession où les participants promènent leur nonchalance comme dans un convoi funéraire en échangeant de mystérieux apartés. Mais que peuvent-ils donc bien se dire ? Quelles informations ultra-confidentielles sont-ils en train de divulguer ? Les tactiques de jeux seraient-elles désormais classifiées « Secret Défense » ? Sur la sœur de quel joueur tiennent-ils des propos outrageants ? (Salut Zizou !) Je ne sais. Et nul ne le saura jamais car ces James Bond de la pelouse, ces OSS 117 du dribble, ces Docteurs No du pénalty, au milieu de clameurs de la foule, parlent derrière leur main en masquant leurs lèvres comme font les impénitents bavards sur les bancs de l'école…
Et des comme ça, hein, vous en avez des comme ça ?
Beaucoup de monde sur le marché ce matin. Ils nous arrivent des quatre coins du globe sur de titanesques paquebots à voiles. Ils débarquent par chaloupes entières pour se baguenauder sur « l’un des plus beaux marchés de France ». Ils sont reçus avec fanfare, guides-interprètes et dégustation de rosé et autres produits du terroir… Va falloir faire fort pour rivaliser ! (Presque aussi fort que pour faire ses commissions)
Entendu ce matin, encore dans les limbes du réveil (France Inter à 8 plombes et des broquilles) :
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« Les États-Unis ont réussi la mise sur orbite (Zzzz…zzz…) d'une machine à laver » Zzzz…zzz… = …d'un télescope de la taille…
P.S. (sans aucun rapport) : À l'instant j'entends parler pour la première fois d'enfants bilantés. Comprendre, des enfants que l'on soumet à des tests d'intelligence… Whaou !
Comment peut-on, au XXI° siècle, dans un monde prétendu civilisé, se montrer aussi cruel ? Comment envisager que la patrie des Droits de l'Homme se livre à si dégradante bassesse ? Comment tolérer qu'on fasse subir à un homme pareille humiliation ? Car c'est bien se ravaler au rang de bourreau tortionnaire que de se laisser aller à engager une procédure en destitution de la Légion d'Honneur à l'encontre de Bachar el Hassad ! Je l'imagine déjà, terrorisé, venir implorer la clémence de Notre Président et aller battre sa coulpe devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Pourvu que l'on n'en vienne jamais à ces extrémités !
Tu l'auras remarqué, fidèle abonné au Mot du Jour – et toi aussi, fidèle abonnée – lorsqu'il y a afflux de Boîtes aux Lettres dans le Mot du Jour, c'est qu'il y a pénurie de mise en boîte dans ma boîte crânienne… C'est donc le cœur meurtri du douloureux regret de ne l'avoir pas trouvé moi-même que je relaie pour toi ce génial raccourci du Canard Enchaîné…
C'est encore grâce à Var-Matin que le Mot du Jour peut s'offrir, et offrir à votre contemplation, ce détail de l'œuvre monumentale ci-contre (3,7 m x 3,7 m) qui sera mise en vente chez Sotheby's. Cet opus intitulé « Flesh & Spirit » relègue au rang de barbouilleurs impécunieux tous les Cézanne, Manet ou autre Van Gogh qui se prétendaient artistes peintres…
L'émotion que me procure la puissance de cette toile est toutefois tempérée par le tardif regret de n'avoir pas conservé toutes les feuilles de bloc que j'ai pu gribouiller en réunion ou pendant que je téléphonais…
Présentation de cette chanson sur bide-et-musique.com
Le titre est sorti de façon inaperçue au milieu des années 1990 après que notre ami Topa en eut fini avec ses déboires judiciaires et de manger son pain noir. Pas de single, pas de promotion, juste une discrète apparition sur un CD qui s'avère encore difficile à dénicher et sur lequel figurent quelques réorchestrations et des inédits dont ce titre écrit par Bob Brault du Martin Circus. Interrogé par notre équipe sur ce morceau-culte en 2001, Patrick révéla cependant qu'il s'agissait d'une mise à jour d'une vieille chanson (laquelle ? par qui ? ça, on ne sait toujours pas), ce qui explique en partie son rythme militaire et l'emploi de mots désuets (“rabougris”, "rastaquouères”) et l'utilisation de l'huile pour éclairer dans le train. Et par extension nos lanternes. Source : ► bide-et-musique.com
Tu viens c't après-midi à la crucifixion ? T'as qu'à venir avec moi, ça t'changera les idées ! Ta bergère est pas là, profite de l'occasion. Moi j'ai prévenu Lévy que je prenais ma journée J'y ai dit : "J'veux voir ça, et pis j'ai mes raisons !" Il a pas pu refuser, vu qu'il y va, cézigue !
Ça va ramener du monde et marquer la saison C't'affaire-là, tu vas voir. Mais le truc qui m'intrigue C'est qu'sur les trois clients qu'ils vont foutre au séchoir Y en a deux, paraît-il, qu'on a dû bien connaître Ils nous ont fait marron sur un coup d' marché noir On ira les regarder, ça les amusera peut-être
Quand on avait l'tuyau pour les surplus romains J'avais tout préparé, tout mâché la besogne. On était cinq sur l'coup, vraiment du cousu-main ! Quand ils nous ont doublés, on a passé la pogne Mais j'dois dire qu'aujourd'hui je vais bien rigoler ! Comme quoi, mon vieux cochon, y a tout d'même une justice. Comme disait mon vieux père : "Faut pas tuer ni voler À moins d'être certain que le coup réussisse !"
Le troisième, il paraît qu'il marche à la gamberge Il jacte à droite, à gauche, on l'a vu venir de loin. Il est pas vieux du tout, il n'a pas trente-cinq berges. On sait pas bien qui c'est, c'est pas un gars du coin, C'est un genre de rebouteux, il guérit les malades, Ça fait trois ans, guère plus, qu'il est sur le trimard. N'empêche que le Pilate et ses p'tits camarades L'ont prié d'obéir et d'arrêter son char
Comme disait mon vieux père : "La poisse, elle vient toute seule Mais plus tu veux jacter, plus qu'elle vient rapidement; C'est une belle qualité d' savoir fermer sa gueule" Mon père, pour un ivrogne, il n' manquait pas d'jugement !
D'ailleurs, en fait d'jugement, c'est par là qu'ça commence. Tu viens ?… Moi, j'm'en vais, je veux pas m'foutre en retard Si tu veux venir, tu viens… J' te dirai c'que j'en pense ! J'passerai pour l'apéro, à sept heures, au plus tard.
Ça y est, me v'là revenu, j'en ai les jambes coupées J'ai vu assez d'salauds pour le restant d'mes jours Et c'est le genre d'histoire qui s'ra vite étouffée… T'en entendras causer, crois-moi, pis même les sourds.
D'abord le tribunal, une vraie rigolade ! Les carottes étaient cuites, archi-cuites au début. Le Pilate s'en foutait, mais les p'tits camarades Ça gueulait maximum, aussi fort qu'ils ont pu. Le mec, il était là, il a pas dit grand-chose ;
Et pis j'étais trop loin, j'ai pas bien entendu. Tout l'monde braillait là-dedans mais pour plaider sa cause Y a personne qu'a moufté… Ni l'avocat non plus. D'ailleurs, y en avait pas ! C'était la mascarade ! Et j'suis sûr que le gars, il est blanc comme l'agneau ! Tu peux dire que l'Pilate et ses p'tits camarades Ça fait avec nous autres une belle bande de salauds !
On a beau être des voyous, vivre comme des malhonnêtes, Y a tout d'même des machins qui vous foutent le bourdon. Tout était combiné ! Même la croix qui était prête ! Et quand on vous y colle, on sait que c'est pour de bon. Et pis la croix maintenant, c'est toi qui te la coltines, C'est nouveau, je te préviens, si ça t'arrive un jour. Tout seul et ça sur l'dos jusqu'en haut d'la colline…
Il s'est juste arrêté pour faire un p'tit discours.
Il s'trouvait juste en face d'un ramassis de bonnes femmes Qui chialaient comme des veaux, faut dire qu'y avait de quoi ! Il leur a dit comme ça : "Pour le salut de vos âmes Il vaudrait mieux pleurer sur vous-mêmes que sur moi !"
Sa vieille, la pauv' mémère, elle était là toute seule, Y aurait pas eu un type pour y donner la main Surtout quand son fiston, il s'est cassé la gueule Trois fois d'suite, sous les coups d'ces enfoirés de Romains !
Moi, ça m'a foutu le noir, pourtant j'suis pas sensible Ça m'a tout barbouillé, j'en suis cœur sur carreau ! Faut dire que le populo, c'est vraiment des horribles Ils sont pour la plupart plus fumiers que les bourreaux
Bref, je n'suis pas revenu pour gâcher la soirée. Ils l'ont cloué là-dessus et tout l'monde est parti Tu parles d'une journée …Moi j'en suis lessivé Et tout l'monde est pareil… et pis c'est pas fini…
Les deux autres ? Ah ben oui, pardonne-moi si j't'excuse, Eh ben, j'les ai pas vus, j'y ai même plus pensé ! Ils sont toujours là-haut, vas-y si ça t'amuse, Pour moi, ça va comme ça, j'en ai vu bien assez !
Paulo, tu me connais bien, tu sais que les innocents Je m'en fous complètement. Seulement pour le quart d'heure Je dois dire que c'que j'ai vu, ça m'a tourné les sangs Un mot que je dis jamais, Paulo : ça m'a fait peur !