L’air du temps
Pour sacrifier au marronnier de l'automne et surtout pour la musique de Tonton Georges…
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L’air du temps
Pour sacrifier au marronnier de l'automne et surtout pour la musique de Tonton Georges…
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Un loup dans la bergerie
Qu'un énorme pick-up 4/4 noir fasse un démarrage « Grand prix » dans un panache noir de suie, ça n'émeut hélas plus grand monde à part les vieux schnocks dont je suis qui votaient René Dumont en 1974…
Mais que ce véhicule affiche sur la portière les armes de « Sea Shepherd », ça fait quand même un choc et ça augure encore plus mal de l'avenir…
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Un éclair de lucidité
Quand Roselyne se livre à une analyse sans concession des mœurs politiques :
« Le déroulement de la campagne présidentielle américaine ressemble étrangement à ces feuilletons éculés que la télévision nous ressert jusqu'à l'écœurement. Entre Dallas et Amour, gloire et beauté… Tout sonne faux dans cette dramaturgie pathétique : les rires forcés, les sourires mécaniques, les bons mots concoctés par des dialoguistes grassement payés, les entourages chargés de composer des familles idéales.
Dans les coulisses, la réalité est tout autre : les magouilles sordides et le fric qui corrompt tentent de dissimuler les complots ignobles et les liens pathologiques qui unissent les membres des clans ».
Var-Matin – 18/09/2016
La paille et la poutre
Whaouh, elle balance Roselyne ! Il est vrai que l'expérience de ses nombreux mandats électifs locaux ou parlementaires confère quelque crédibilité à son discours.
J'ai cependant pris la liberté de caviarder deux épithètes réductrices qui pourraient entacher de partialité un propos si lucide ; ce sont :
présidentielle & américaine
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Qu'est-ce qu'il dit ?
Il y a les perles du Bac, celles du Brevet ou celles des journalistes… Je viens d'expérimenter moi-même une perle de l'audition déclinante en entendant parler à la radio d'élections en Russie,
à Saint Pépère se bourre…
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Rien…
Mot du Jour paresseux en ces temps de toujours grosse chaleur… Et je ne peux sans lasser ériger chaque pitrerie du cirque politique en billet d'humeur. Je laisserai donc de côté les Trumperies, Illarytés ou autres Cahuzaqueries pour me cantonner à une minuscule anecdote ménagère : l'ampoule électrique du « petit coin » qui me lâche traitreusement au beau milieu de la lecture d'un Paris-Match. C'est en la remplaçant qu'il m'est revenu ce conseil du regretté Siné :
« J'ai une idée de cadeau qui ne vous coûtera pas cher et qui fera un immense plaisir à la personne à qui vous allez l'offrir : un lot d'ampoules électriques, bientôt introuvables, qui éclairent encore comme au bon vieux temps. Ce sont les derniers jours avant d'être obligé de s'éclairer, si l'on peut dire, avec les nouvelles, aux formes à la con, qui valent 8 fois plus cher et qui éclairent 8 fois moins bien ! Pour ma part, j'en achète depuis quelque mois de différentes formes et voltages, avec douille à baïonnette ou à vis et mon stock doit s'élever à plus de 200 ! »
29 décembre 2012
Quant à moi, je n'ai pas été aussi prudent que Tonton Siné et je serai bientôt « en rupture » comme nous disent maintenant les boutiquiers pour remplacer le trivial « Y'en a pus… »
Allez, je retourne au classement des photos de vacances en attendant la pluie…
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Quand faut y aller, faut y aller…
Un passage obligé
L'assistante administrative du cabinet de stomatologie se perdait dans les méandres du calcul des taux de prise en charge des honoraires par la société d'assurance mutuelle complémentaire. Traduisez : la secrétaire du dentiste ne pigeait rien aux accords de la mutuelle et ne savait pas trop de combien elle devait soulager ma carte bancaire…
Ainsi donc Peggy (c'est son nom, tous les parents ne regardaient pas le Muppet Show dans les années 80…), après d'infructueuses recherches dans la liasse de documents ésotériques reçus de la Mutuelle, se résolut à m'envoyer en première ligne affronter le minotaure administratif directement au siège de son labyrinthe.
Passons sur les informations contradictoires sur les horaires d'ouverture affichés sur Internet et venons en directement à ma visite dans ce cocon feutré rempli de plantes vertes et de verre dépoli. Je venai tout caparaçonné de bonnes résolutions de patience, de compréhension et de sourire inamovible. Bien m'en a pris… Depuis Jacques Brel, on ne dit plus « Au suivant ! » mais une voix sortie des frondaisons tropicales végétant dans le hall d'entrée vous invite à poursuivre d'un affable « Personne suivante… ! »
Les « hôtesses » (on doit sûrement dire comme ça ?) sont tapies chacune dans son alvéole de paravents dont la partie vitrée a été tapissée de Vénilia opaque au motif de bambous assortis aux plantes ornementales. Cosy… La mienne ne répond pas aux critères habituels de la profession. Ses rondeurs juvéniles ne sont pas dissimulées dans les plis d'une robe comme on en voit dans Cosmo, mais contenues dans un fourreau élastique… Enfin… l'élasticité a ses limites… Elle ne porte pas de lunettes griffées et n'est pas non plus fardée comme une « Desperate housewife ». Sans doute une intérimaire en ce début septembre où les forces de conseil ne sont pas toutes rentrées de vacances. Bingo !
Quand je lui explique que mon dentiste ne comprend pas la simulation de remboursement proposée par son organisme et que c'est là la raison de ma visite, elle a la franchise de m'avouer tout de go : « Moi non plus ! ». Après s'être donné une contenance en farfouillant dans une pile d'imprimés rébarbatifs, elle disparait en coulisse prendre l'avis de sa collègue. Je passe un bon quart d'heure à m'intéresser par le détail aux démêlés de ma voisine de box avec les compagnies d'ambulances… Heureusement que le Vénilia est là, sans doute pour préserver la confidentialité…
Retour de ma « conseillère », un peu détendue, venant me demander si les travaux du dentiste concernent une prothèse provisoire ou définitive… Je lui adresse un large sourire pour découvrir mon clavier inférieur flambant neuf et lui avouer mon ignorance puis je lui conseille d'appeler directement le praticien. Un court moment d'hésitation, puis Peggy lui précise le cas.
Ma pauvre Betty Boop (elle en a la silhouette) tapote un peu son ordi puis essaie vainement de téléphoner à sa hiérarchie. Les lignes intérieures ne répondant pas plus que leur numéro public testé la veille, Betty rassemble les documents, tire vainement sur sa jupette et monte voir sa cheffe, m'abandonnant encore à la contemplation des multiples conseils de santé préventifs qui tapissent les paravents.
Ça s'agite dans les alvéoles à côté… Ça bougonne même un peu… Je crois saisir un « mais qu'est-ce qu'elle fait ? » dans la bouche de la collègue qui a dû lancer deux « Personne suivante ! » consécutifs en l'absence de « mon » hôtesse. Cette fois il m'est donné de tromper mon attente en assistant aux passages affairés d'autres « conseillères », subitement sorties d'on ne sait où. Des vraies, pas des intérimaires.
Facile à reconnaître. D'abord au claquement des Louboutin ou assimilés attaquant le sol péremptoirement. Elles ne sont pas boudinées dans des petits fourreaux noirs de La Halle aux Vêtements. La chaude saison leur autorise encore les tenues sexy-mais-pas-trop qu'on trouve au bord des piscines d'hôtel de luxe dans les magazines en papier glacé. Et surtout elles maîtrisent parfaitement la démarche du renard qu'affectent les top-models : le pied doit se pose en avant à la gauche du pied gauche, puis le pied gauche vient se poser en avant à la droite du pied droit. Cette technique pour casse-gueule qu'elle est, est le secret d'une lascive croupe ondulante. Des top-models, elles affectent aussi le regard vide perdu dans le lointain et bien sûr, la moue dédaigneuse qui leur façonne si bien cette provocante tête-à-claques. L'une d'elle, dont le regard avait malencontreusement glissé jusqu'à ma petite personne a même dû laisser filtrer un timide « bonjour » de sa bouche en cul-de-poule.
Mais revoilà ma mienne. C'est vraiment une débutante ! Elle m'annonce très franchement, sans toutes les circonlocutions fleuries en usage dans la corporation que : « on s'est trompé… Ils (le service comptable) n'ont pas pris en compte que votre dentiste avait une convention avec nous ».
Comme, par boutade, je lui souhaite de ne pas avoir beaucoup de clients comme moi (à une demi-heure le renseignement !), elle me concède naïvement que moi, je suis « gentil »…
Bon courage pour la titularisation !
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Des nouvelles de nos contributeurs occasionnels
Brigitte Lahaie remplacée par… Roselyne Bachelot sur RMC
Parmi les nouveautés de sa rentrée, RMC accueillera l'ex-ministre, suite à l'arrêt de la mythique émission de l'ex-star porno, qui prodiguait ses conseils érotiques depuis quinze ans à l'antenne entre 14 heures et 16 heures.
► L'article du Progrès (ℹ)Sur leprogres.fr
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Nouvelles du front :
L'envahisseur reflue !
L'occupant rappelé sur ses bases par d'impérieuses nécessités liées à la formation de ses futures troupes de projection extérieure, son effectif s'est considérablement amenuisé ces derniers jours. Notons cependant qu'une importante arrière-garde tente de maintenir actives ses positions fortifiées sur les plages et dans les UPNOD (Unités de production nocturne de décibels). Néanmoins, la relative facilité d'accès aux parkings et un quasi libre accès au marché laisse pressentir son imminent départ.
Ces dernières unités, constituées principalement de vétérans ou de jeunes recrues non encore équipées de SAGOBRA (Sales gosses braillards) se comportent plus humainement envers la population locale, à l'inverse de ce que nous rapportait notre correspondant sur site lors du début des hostilités.
Ce communiqué date du 4 juillet :
Après les premières escarmouches que nous avons facilement contenues depuis la Fête de la Musique, les éléments précurseurs d'une invasion plus sérieuse nous sont parvenus ce dernier week-end.
Ils sont majoritairement composés d'anciens combattants qui se sont ménagé des positions d'ancrage durant les années de colonisations des « trente glorieuses ».
Notre position a subi les premiers assauts dès hier, l'ennemi préparant le terrain en lançant ses forces motorisées.
L'assaut de la « souffleuse de feuilles mortes » n'ayant eu lieu qu'en milieu de matinée nous n'avons pas eu trop à en souffrir. La deuxième vague, constituée de la tondeuse à gazon est passé à l'attaque en fin de sieste sans trop de dommages donc.
Un autre front s'est ouvert, plus au Sud, à l'heure de la pétanque. Nous avons reçu une rafale d'éclats de voix rendus plus perforants par la présence de personnel féminin. Nous soupçonnons ces unités spéciales d'être shootées au rosé pour être plus performantes à l'offensive. Effet collatéral de ce produit dopant, il transporte les combattantes dans un état de fébrilité qui les pousse à sortir l' EWIFIA (enceinte acoustique WIFI amplifiée) pour se procurer les décibels nécessaires à leurs trémoussements guerriers.
Cette offensive a pris fin sans plus de dégâts dès la retransmission du match de football.
Calme plat sur le front Ouest ce matin. L'envahisseur est sans doute en opération extérieure d’avitaillement de la place avant l'arrivée du gros de la troupe.
Attaque en traitre cet après-midi à l'heure de la sieste !
À 14:30 après une préparation au Karcher, l'aide de camp du Commandant en chef sort l'arme secrète et se met à s'agiter furieusement du balai-brosse sur la terrasse jouxtant notre casernement.
Cette attaque surprise était totalement imprévisible compte-tenu des conditions météorologiques : soleil de plomb au zénith et vent zéro, on supposait les troupes au repos…
L'offensive au balai-brosse était confortée par l'action du Commandant de la place qui, monté sur un escabeau, se livrait à une manœuvre que nous comprenons mal : l'aspersion diluvienne du store déployé sur la terrasse… et donc au dessus de la manœuvre du balai-brosse. Cette disposition originale a donc donné lieu à un sonore échange de consignes verbales qui nous ont conduit à procéder à la fermeture de nos ouvertures sur l'extérieur.
Sous ces conditions, pour que notre propre État-major puisse continuer à mener à bien son indispensable phase de repos postprandial il a fallu déstocker dans l'urgence et mettre en batterie le GOCAP 15 (générateur oscillant de courant d'air à pales de l'année dernière).
Actuellement RAS. Calme plat général mais nous restons mobilisés.
Ces préparatifs tous azimuts nous confortent dans la crainte de l'arrivée imminente de renforts dans le camp adverse, d'autant qu'à partir de demain ils seront équipés à temps complet de leurs SAGOBRA !
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Un ultime petit devoir de vacances
Pour les pinailleurs de la langue française dont je suis…
Le texte ci-dessous est extrait du Courrier du cœur du magazine « Fémina ».
Question :
Ces trois gourgandines sont-elles les épouses des fils ou les filles du mari ?
Justifiez grammaticalement.
Pour jouer un peu et vous compliquer la tâche, je vous livre un extrait de la réponse de la psy de service :
Alors ?
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La rentrée du Mot du Jour
C'est la rentrée pour tous… Les cours reprennent aussi à l'École de Vulgarisation du Langage savant ouverte chaque dimanche par Roselyne Bachelot dans les colonnes de Var-Matin.
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Là-bas si j'y suis !
Clichés de vacances…
Bien sûr, on a les classiques :
■ Vacances… on oublie tout !
■ Je décompresse !
■ Je fais le vide…
Cette année, un petit nouveau fait ma délectation :
« C'est si beau qu'on se croirait ailleurs ! »
(« ailleurs », comme ça, sans autre précision)
— Ben mon gars, que fais-tu donc là ?
Entendu 2 fois en 48 heures chez mon fournisseur préféré, le 13 h de TF1. On peut remplacer « beau » par n'importe quel autre qualificatif générique.
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Une session de rattrapage
À toutes celles et ceux qui, absorbés par leurs études, phagocytés par leur progéniture ou accaparés par leurs débuts professionnels, voire tout ça à la fois, seraient passés à côté de cette page d’Histoire du XXe siècle !
Spéciale dédicace à Major Djack !
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Nuit des Zétoiles
« Ciel étoilé. Le plus beau spectacle de l’univers. Tout mec non con biche les chocottes. Je te prends la galaxie d’Andromède… Elle se trouve à deux millions d’années-lumière, et pourtant tu la vois briller. Tu sais ce que ça représente, deux millions d’années-lumière, técolle ? Trois cent mille kilbus à la seconde ; multiplié par soixante pour obtenir la distance par minute. Soit dix-huit millions de kilbus. À quoi bon pousser plus loin ? (…) Tu glaglates, t’as envie de crier pouce, tu voudrais te réfugier quelque part. Seulement y a pas de « quelque part ». On est coinçaga dans la ronde, Raymonde ».
San-Antonio
«Les eunuques ne sont jamais chauves» 1995
Lexique pour qui n'entrave pas l'argomuche Bicher : attraper ; les chocottes : la peur ; técolle : toi (mécolle pour moi ; sécolle pour lui) ; kilbus : kilomètre; glaglater : avoir peur ; coinçaga : coincé ; entraver : comprendre ; argomuche : argot. |
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Des nouvelles de derrière le mur (antibruit)
La cérémonie d'ouverture a déjà commencé !
« De véritables opérations de guerre dans les favelas » (Telegraph)
Le directeur d'Amnesty Brésil, Atila Roque, dénonce quant à lui, « de véritables opérations de guerre dans les favelas et la périphérie depuis le début de l'année ». Comme à la guerre, les soldats tirent à vue, et les passants doivent se méfier des balles perdues.
Photo HuffPost
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Nulle part ailleurs…
Ce commentaire d'un lecteur du New York Time a suscité bien des polémiques sur les réseaux sociaux :
« La France incarne tout ce que les fanatiques religieux haïssent : la jouissance de la vie ici, sur terre, d'une multitude de manières : une tasse de café qui sent bon, accompagnée d'un croissant, un matin ; de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue ; l'odeur du pain chaud ; une bouteille de vin partagée avec des amis, quelques gouttes de parfum, des enfants jouant au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en aucun Dieu, de ne pas s'inquiéter des calories, de flirter et de fumer, de faire l'amour hors mariage, de prendre des vacances, de lire n'importe quel livre, d'aller à l'école gratuitement, de jouer, de rire, de débattre, de se moquer des prélats comme des hommes et des femmes politiques, de ne pas se soucier de la vie après la mort…
Aucun pays sur Terre ne profite mieux de la vie que les Français.(…)»
Je lui confère néanmoins le statut de Mot du Jour car, pour peu qu'on ait un peu parcouru le monde, on en appréciera toute la pertinence.
Un clin d'œil à Eve de Nice, qui a "liké" le post…
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