La bonne excuse
Ça coûte pas cher !
Le Canard Enchaîné – 19/XI/14
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La bonne excuse
Ça coûte pas cher !
Le Canard Enchaîné – 19/XI/14
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Mais où vont-ils chercher tout ça ?
Compétition Helvético-Suisse oblige, on nous a servi hier au 20 H un reportage sur la raquette de tennis des temps modernes.
Et un distributeur de nous préciser que les raquettes de marque se vendaient cher, bien sûr, mais d’autant mieux qu’elles étaient utilisées par des champions
(Non, ce n’est pas moi qui souligne mais un correcteur automatique bien rétrograde)
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À Raymond Devos
Ce matin, France Inter consacrait une émission aux z’happy culteurs désespérés (?) contraints de devoir faire de l’élevage de rennes…
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Cliquez sur moi !
Il y avait la réclame. Au fil des « Trente glorieuses » elle est devenue la publicité ; la pub. C’est maintenant la promotion ; la promo. On promeut tout et n’importe quoi : les yaourts aux fraises, les bagnoles suréquipées, le bouquin d’Éric ou de Valérie ou le film de Woody.
Mieux que la promo : l’auto-promotion. Chacun fait le buzz à sa manière : presse, radio, télé, internet, ils nous matraquent des éloges de leur dernier bébé.
Et bien à mon tour de céder
à l’appel de la renommée !
http://jfsaby.com/blogs/index.php/blanchard/
Un clic sur le lien ci-dessus et vous voilà branché sur les cinq dernières années de Mots du Jour.
« Une compilation déjantée des us et coutumes
du début du XXIe siècle indispensable à la connaissance
du monde des vraies gens ». Jean-Pierre P.
On accède également à cet opus en lançant « Les Mots du Jour de Guy » sur le Google de votre choix.
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Qu’on se le dise !
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Vu sous cet angle…
Si quelqu’un pouvait me renseigner sur ce talentueux dessinateur (…rabie ??) Merci !
Canard Enchaîné - 22/10/2014
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À la paresseuse
Oui, mes neurones sont en vacances… Je me contenterai donc aujourd’hui de te (ℹ)Ça fait si longtemps qu’on se connait, on peut bien se tutoyer, non ? faire partager un monologue extrait de mes « Pages Choisies ».
Si par hasard, sur le Pont des Arts, tu accroches un cadenas d’amour, c’est que tu es un vrai con. Pardonne-moi Juliette de te parler un peu vivement, mais c’est ce que je pense. Excuse-moi Roméo de te parler un peu lestement, mais tu attises mon énervement. Toute cette énergie dépensée par la Mairie de Paris qui vient d’installer des rambardes vitrées au milieu du Pont des Arts !
Un cadenas, c’est utile sur un vélo, une valise ou une armoire métallique, mais c’est particulièrement godiche accroché sur un pont ! Délivrez les ponts ! Libérez les grilles ! Car ce pont croule sous les cadenas d’amour. Des grilles entières cèdent sous le poids des cadenas…
Qu’est-ce que sont vos amours cadenassées, aussi lourdes que des portes de prison ?
L’amour, c’est le ciel bleu, la romance, les oiseaux, la liberté, la légèreté. Ça n’a rien à voir avec vos chaînes, vos codes, vos clés, votre fantasme de sécurité. Quelle sorte d’animaux êtes-vous, amoureux à la manque, pour vous sentir obligés de marquer votre territoire comme des blaireaux que vous êtes en train de chier près de votre terrier ?
Et puis, pardonnez-moi, mais l’amour c’est de l’invention, de l’inspiration, de l’inédit. (…) Les mots d’amours sont faits pour être inventés. Créez vos déclarations d’amour, imaginez vos serments d’amour, concevez vos gestes d’amour, bande de panurgistes amortis, décervelés, suivistes, conformistes crétins incapables de trouver une seule formule personnelle !
Si par hasard, sur le Pont des Arts, tu accroches un cadenas d’amour, c’est que tu es un connard, et si tu t’attaques au Pont de l’Archevêché, tu es un taré, si tu t’en prends à la Passerelle Simone de Beauvoir, tu n’es qu’un tocard !
Pardon Tristan, si j’ai vexé Iseult, mais vous m’avez mis en colère.
François Morel – France Inter – 17/10/14
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La BD dépasse l’affliction
Dramatique accident sur un aéroport russe.
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À votre sans T !
Pas rebuté… le Canard récidive
Re-pan sur le bec
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16 octobre… ou un autre jour…
Ils sont là, dans le poste, tous les matins… Ils viennent aux aurores matutinales s’offrir à loisir aux attaques perverses d’un journaliste retors. Et ils nous refont le monde. Et ils critiquent. Et ils conseillent… En quelque matière que ce soit, ils ont la solution à tous nos problèmes. Ils possèdent les outils du plein emploi, la martingale pour la dette, le remède pour la Santé, la clé pour la Pénitentiaire, les préceptes pour l’Enseignement, l’arme fatale pour la Défense !
Que ne leur confie-t-on pas les affaires de l’État !
Ah non ! Ça, on l’a déjà fait…
Car tous ces imprécateurs sont pour la plupart de vieux chevaux de retour qui ont henni dans toutes les Assemblées. On les connait déjà, ces ministres, parlementaires ou conseillers de tout acabit, pour certains aigrefins passés à travers les mailles du filet judiciaire.
Et ils reviennent chaque matin pontifier doctement ou postillonner leurs envolées de tribuns hystériques sur ma tartine beurrée.
Car ils oublient tous, ces « ministres intègres », qu’avant de se muer en augures avisés ils étaient eux-mêmes Phaétons menant à grand train le char de l’État !
Note : Ce billet était déjà valable avant 2012… il le sera toujours après 2017
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Pan sur le bec (ℹ)Titre sous lequel Le Canard Enchaîné dénonce ses propres coquilles ou bévues
Canard Enchaîné 8/10/2014
Il y a rébus et rebut.
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Sa… sa… sacré bé… bébé… bébébégaiement !
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À la manière du Gorafi
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Comme la lune…
Le fait de voir un visage qui n’existe pas porte un nom : la paréidolie. (…) On s’est tous amusés à distinguer des animaux dans les nuages ou les lézardes d’un plafond. Le problème, c’est de confondre imaginaire et réalité. On peut penser que les hommes préhistoriques qui voyaient un visage sur la Lune croyaient qu’il y a vraiment quelqu’un là-haut, et à ce titre la paréidolie pourrait avoir inspiré la religion.
Antonio Fischetti – Charlie-Hebdo 01/X/14
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Attention à la concurrence !
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Aujourd’hui, c’est Instruction Civique
Ce que l’on ne nous a pas appris à l’école
Un drôle de contingent de votants aux sénatoriales
LES DÉLÉGUÉS SUPPLÉMENTAIRES
« Ces braves délégués, parfaitement inconnus du grand public, gagnent pourtant à l’être. On les trouve dans les villes de plus de 30 000 habitants, à raison de 1 pour 800 habitants. Tous les six ans, avant le scrutin, leurs noms sont déposés à la préfecture par les municipalités comme un paquet à la poste.
Ils ne tirent leur légitimité d’aucune élection : chaque groupe politique, en fonction de sa représentation, propose au conseil municipal sa liste de délégués, qui l’entérine les yeux fermés. La majorité se retrouve ainsi, de loin, avec le plus gros bataillon, et il est permis d’inscrire ses enfants, ses cousins, son neveu ou sa tata. Ce dont nos futurs élus ne se privent pas.
Ce système bouffon, que les républiques bananières nous envient, fournit surtout des électeurs de poids à tous les roitelets des villes de France. Particulièrement à ceux des plus grandes, où, comble de la farce, les délégués supplémentaires deviennent bien plus nombreux que les grands électeurs de droit (jusqu’à quatre fois plus) et peuvent même représenter un tiers des votants d’un département.
Comme dit un sénateur bourguignon : « faire voter un membre de sa famille aux sénatoriales, c’est lui offrir une formidable expérience démocratique » !
En désignant ses propres électeurs, c’est vrai qu’on ne fait pas mieux ».
Le Canard Enchaîné 24 IX 2014
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