Pendant mes grandes vacances, mon père et Odette descendaient également à Castelsarrasin avant d'aller à Montalivet où je les accompagnais. Nous passions aussi une semaine ou deux à la ferme de tante Antoinette à Montauban.
Lors de mes grandes vacances, mon père et sa femme Odette descendaient aussi à Castelsarrasin avant de rejoindre l'océan à Montalivet où je les accompagnais. Auparavant, nous allions passer une semaine à Montauban, dans la ferme de tante Antoinette, sœur de mon grand-père paternel, le pépé de Castel. Je prenais cette parenthèse comme une retraite, car si j'y bénéficiais de la même liberté qu'à Castelsarrasin, les possibilités de sorties se limitaient aux cultures et pâturages environnants, la ferme étant éloignée de la ville, à une largeur de petite route de l'hippodrome. Hippodrome où il n'y avait rien à voir en été ! Le spectacle des vaches ramenées du pré à l'étable par les chiens était une des distractions de la journée. Je suis aussi venu à Montauban à deux ou trois reprises quand la famille Bardagie, amie de mon père puis de moi, habitait cette ville avant de venir habiter à Castelsarrasin.
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Je constate, a posteriori, que je visite le salon du Playmobil de l'agglomération morlaisienne tous les deux ans. Pas fait exprès. La deuxième et quatrième édition, qui avaient eu l'honneur de ma présence, se tenaient à la Manu (l'ancienne manufacture des tabacs). La sixième s'est installée à Plourin-les-Morlaix, dans la salle omnisport de Coatélan, où elle a bénéficié d'un meilleur éclairage naturel. Neuf exposants venus de toute la France ont présenté sur de grandes tables des dioramas de qualité. L'Hippodrome, Le Cirque, Le Western, le Front de mer 1900, la Flotte de guerre romaine, entre autres, ont été appréciés par les visiteurs, jeunes et adultes confondus. Les trains et le manège, seuls objets animés, sont sur la vidéo. Professionnels et amateurs passent beaucoup de temps au service de leur passion. C'est le cas d'Ewen, 12 ans, collégien à Lanmeur, qui a consacré plusieurs semaines à la préparation de son Camping de 3 m sur 2, avec camping-cars, toboggan, tentes, pavillons et personnages. Des exposants mettaient en vente des pièces rares. L'événement était, comme d'habitude, organisé par l'association Skoazel Diwan Montroulez, au profit de l'école en breton Diwan de Morlaix pour financer en partie son fonctionnement.
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Je suis arrivé en fin d'après-midi à l'hippodrome de Langolvas, pour voir l'animation assurée par une partie de l'équipage de chasse à courre du Rallye Armor. Dans leur cage collective, les toutous attendaient l'heure de la troisième et dernière démonstration du jour, pressés de se dégourdir les pattes. Enfin libérée, la meute s'est présentée aux visiteurs du Jardi Plantes massés derrière le grillage de la manifestation. Juste retour des choses ! Les chiens se déplaçaient derrière les cavaliers, avec plus ou moins de discipline et même parfois un brin de désinvolture. L'un deux, nommé Cardinal, était souvent rappelé à l'ordre. Signe des temps ! La fanfare soufflait dans des cuivres alambiqués. N'ayant pas l'oreille absolue, je ne saurais dire si c'étaient des trompes ou des cors de chasse. Ils se ressemblent mais les premières sont en ré et les seconds en mi. En revanche, j'ai parfaitement su déceler quelques couacs qui ne devaient rien aux instruments. Ainsi s'achève ma couverture, forcément partielle, du 7e Jardi Plantes de Morlaix. Au sujet des animations avec les lévriers de compétition samedi et les chiens de meute dimanche, je n'ignore pas que ces animaux sont soumis à rude épreuve tout au long de leur vie, parfois écourtée de ce fait, et qu'au bout de la course des seconds un cerf perd la sienne brutalement. Mais ce week-end, détendus du collier, humains et bêtes semblaient juste vouloir partager avec le public un moment agréable. Sans arrière-pensée. Comme à la récré.
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Le Lions Club de Morlaix organise ces samedi et dimanche à l'hippodrome, au profit de l'enfance en difficulté, la 7e édition du Jardi Plantes. Cet après-midi, je me suis promené parmi les fleurs et devant les nombreux stands d'artisans d'art. J'ai regardé les exercices des futurs chiens d'assistance devant le stand d'Handi'chiens Bretagne. Les élèves devaient notamment s'emparer d'un téléphone portable posé sur une petite table et l'apporter à leurs maîtres. Dur, dur ! L'animation proposée aujourd'hui était un entrainement de lévriers sur une portion de l'hippodrome empruntée aux chevaux. Ces animaux sont fort élégants. Les plus jeunes avaient tendance, une fois le leurre rattrapé, à batifoler en dehors de la piste balisée. Demain on pourra voir un équipage et une meute de chasse à courre flanqués de leur fanfare.
Le marché du jeudi est une institution à Castel. Dans ma jeunesse, il continuait l’après-midi. Mémé (Germaine, seconde épouse de mon grand-père) y tenait un stand de fruits et légumes et tonton Serge un stand de charcuterie.
Cet après-midi, je suis allé revoir l’ancienne ferme de la tante de Montauban (Antoinette, sœur de mon grand-père), où je passais une semaine ou quinze jours (je ne sais plus) chaque été, à une certaine époque. Séparée seulement du champ de course par la largeur d’une petite route, elle est devenue une villa cossue, avec piscine et dépendances. Son pigeonnier, typique de la région, est toujours là.