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Students from right-wing party hold signs reading ‘against the blockings’ as other students block the entrance of Sciences Po university on April 18, 2018 in Paris, as part of nation-wide demonstrations against higher education reforms, introduced by the French government that give public universities the power to set admission criteria and rank applicants. Placards, suspended from balconies of Sciences Po university, read (From L) “Sciences Po’s students against Macron’s dictatorship", “Here are trained those who select. Blocking the elite factory.” “Macron your school is blocked".
EXTRAIT : 234 mots. « Nous occupons Sciences Po parce que Macron en est sorti, et que nous ne voulons pas finir comme lui ». Ainsi s’achève le communiqué de presse rédigé par les étudiants de Sciences Po qui bloquent, depuis hier soir, le bâtiment emblématique du 27 de la rue Saint-Guillaume. Réunis en assemblée générale la veille à 21 h, une centaine d’étudiants, 250 selon eux, ont voté « à une très large majorité » le blocage reconductible de l’immeuble. Une fois l’AG achevée, 70 personnes sont restés dormir à l’intérieur du bâtiment. Ils manifestent notamment, mais pas uniquement, contre la loi ORE qui réforme l’accès à l’université. (…)
Des étudiants de l’institution condamnent de leur côté le blocage. « On peut évidemment être contre la politique du gouvernement, mais bloquer un bâtiment, c’est prendre les étudiants en otage » regrette Antoine, membre des Républicains à Sciences Po. Lina, représentante des étudiants pour l’association Nova, dénonce la présence « de personnes extérieures à Sciences Po » dans et à l’extérieur du bâtiment. (…)
« Les cours qui étaient prévus dans ce bâtiment ont été reprogrammés ailleurs », indique la direction de l’école. Sciences Po n’étant pas en période d’examens, le blocage de ce mardi ne pose pour l’instant que peu de problèmes logistiques. Des membres de l’administration et de la direction sont à l’intérieur du bâtiment, et dialoguent avec les étudiants présents.