Collision de fables
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Collision de fables
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Satané vocabulaire !
Éboulements en Afghanistan : les villageois fuient la contrée.
Éboulements dans les villages perchés des Alpes-Maritimes : les habitants sont accueillis dans les centres de secours.
Il me vient une question à la manière de Frédéric Pommier : « À partir de quel degré d’exotisme un habitant devient-il un villageois ? ».
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Aérien
Toujours sans nouvelles du vol Malaysia Airlines…
« Le mystère plane encore ».
Merci France-Inter !
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Rubrique cinématographique
J’ai retranscrit cette chronique parce que je me suis dit qu’il y a des actifs qui n’ont pas que ça à faire que d’écouter la radio à 9 h ½ du matin !
Christophe Conte.
Billet doux à Nicole Garcia. 4 février 2014
Nicole Garcia, j’ai regardé votre film, dimanche. Et on ne peut pas dire que c’était un beau dimanche. Pas à cause du film, je vous rassure, mais la raison était ailleurs. Elle était dans la rue, la raison qui me fait détester de plus en plus les dimanches, depuis que le jour de repos républicain est cornaqué par les adeptes illuminés du Jour du Seigneur qu’ils transforment de plus en plus en jour de procession et de prosélytisme, hors des églises prévues à cet effet.
J’ai entendu notamment ces gens qui désormais battent le pavé comme de vulgaires soixante-huitards nous dire avec le plus grand sérieux que le gouvernement socialo-satanique avait pour projet d’enseigner la pornographie à l’école. Je me disais d’ailleurs, qu’à l’instar de la pornographie, il y avait dans ces déambulations dominicales des versions « soft », comme dimanche dernier, et des versions plus « hard », comme l’autre jour, avec les colériques de tout poil qui n’hésitaient plus à mêler bénitier, croix celtiques, quenelles et battes de base-ball.
Dans tous les cas, un seul mot d’ordre : il faut protéger la famille, nous dit-on. La sacro-sainte famille avec un papa, une maman, des enfants, un labrador et un crucifix. Un modèle ancestral qui, à les entendre, ne connaîtrait aucune faille, nulle perversion et qu’il conviendrait donc d’exhiber comme étalon unique face aux déviances forcément contre-nature des lobbies sodomites et des féministes pro-IVG.
J’en reviens à vous, chère Nicole Garcia car, en regardant d’un peu plus près votre filmographie, comme actrice et comme réalisatrice, j’ai remarqué que ce modèle de famille idéale y prenait un sacré coup dans l’aile de la monospace.
Si on démarre par la fin, avec « Un beau dimanche », on voit quoi ? Un petit garçon, né d’un papa et d’une maman qui est ballotté de l’un à l’autre, souvent mal aimé, et puis un garçon plus grand qui a fui, quant à lui, par nécessité sanitaire, le modèle de la grande famille bourgeoise qui est un prototype de celles qui défilaient dimanche dernier.
Dans presque tous les films que vous avez réalisés, on peut dire que ce n’est pas vraiment la fête chez la famille Ricorée ! Le plus parlant étant votre adaptation de « L’adversaire », le roman d’Emmanuel Carrère, lui-même inspiré de l’affaire Roman, un autre bel exemple de folie destructrice dissimulée derrière la façade d’une famille modèle.
En tant qu’actrice, c’est pas mieux car, même si vous avez tourné dans « Le Gendarme se marie », vous avez aussi beaucoup donné dans les femmes trompées et les femmes trompeuses, du « Cavaleur » à « Péril en la demeure ». Vous étiez également dans cette fabuleuse expérience qu’est « Mon oncle d’Amérique » d’Alain Resnais où les travaux autour des différentes formes de cerveaux montraient combien l’être humain échappe à ces stéréotypes que certains cherchent, aujourd’hui, à ériger en matrice pour tous.
Ne voulant pas croiser ces gens qui prétendent nous imposer leurs idéaux moyenâgeux, j’ai donc préféré rester chez moi et j’en ai profité pour lire l’interview de Louise Bourgoin dans Version Fémina. La belle Louise qui vous considère comme un modèle. Elle dit qu’elle voudrait grandir comme vous et, d’une certaine manière, qu’elle voudrait être vous quand elle sera grande.
Et bien je vais vous faire un aveu, Nicole Garcia : moi aussi. Oui, c’est un peu tard, mais j’aurais bien aimé être vous, Nicole Garcia, ne serait-ce que pour avoir un enfant avec Jean Rochefort. Mais ça, ça plairait pas beaucoup aux manifestants qui rendent nos dimanches beaucoup moins beaux qu’autrefois.
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Je dis ça, je dis rien (locution très à la mode)
Patrick Cohen – l’homme le plus écouté de France – nous a récemment gratifiés d’un très superlatif « Excellent réveil ». Hier, il nous quittait sur un barbare « à très vite »… Notoriété n’oblige pas…
France Inter – 9 h 00
Allez, tchao tchao, bisou bisou
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Horripilant
De la politesse à l’afféterie :
La tout première civilité que l’on apprenait (apprend ?) à peine savait-on parler c’est le « Bonjour ».
Quand on est plus grand, dès l’après-midi, on précise la chose, et le « bonjour » devient « bonsoir ». Les plus pointilleux ont introduit le « Bon après-midi ». C’était le début de l’escalade.
Il fallut aussi trouver quelque chose de plus pompeux pour les heures plus tardives. On a alors entendu surgir le « Bonne fin de journée, soirée… »
Il me semble que ce sont les boulangères qui ont inauguré le « Bonne journée », à leurs yeux bien plus classieux que l’« Au revoir » traditionnel.
Auparavant, on n’échappait pas à l’inélégant « Bon appétit », tant réprouvé – à juste titre – par la BaronneSur lemonde.fr : cliquez
Le Bonheur de séduire, l'art de réussir, l'ouvrage-référence de la baronne Nadine de Rothschild est de retour.. Et ce vulgaire « bon appétit » à pris encore de l’embonpoint jusqu’à devenir « Excellent appétit ! » Qui se déclame avec classe et distinction par le serveur du restau du coin dans le très ampoulé décasyllabe « Je vous souhaite un excellent appétit ».
Bref, à l’instar du « bonne bourre » quelque peu trivial, il y a un « Bon quelque chose » adapté à tous les instants de la vie. J’en guette avec impatience l’éclosion dans les bouches les plus distinguées.
Ce matin, vers les huit heures, Patrick Cohen nous à souhaité un « excellent réveil ». Bon début, non ?
Salamalecs (suite)
Hélène, contributrice occasionnelle au Mot du Jour me signale :
Maintenant dans les restaurants, on a droit aussi, au moment du dessert à « bonne fin d'appétit » !!!
À vous couper l'appétit !
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Tout un poème
Aurélie, journaliste, me fournit ce matin
La rime que je cherchais depuis huit jours, en vain :
Elle annonce la reprise du fameux Top 14
Qui, nous précise-t-elle, rime à 2014
Aurélie Bambuck – France Inter – 8 h 00
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En délicatesse
Une fois n’est pas coutume… Le Mot du jour décerne un Bon Point à Jean-Pierre Pernaut pour nous avoir informés, ce midi, que les Restos du Cœur avaient cette année atteint le million d’inscrits en évitant de nous parler de bénéficiaires…
À l’inverse de France Inter (par exemple) qui n’a quand même pas été jusqu’à parler de privilégiés ou d’heureux lauréats !
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« 112 »
La touche non-verrouillable « Appel d’urgence » des SmartPhones serait à l’origine d’un nombre considérable d’appels « de poche » involontaires.
Ceci pollue gravement le centre d’appel des Pompiers de Paris. On à même pu chiffrer le problème (France Inter - 8 h.)
Ce matin : Calcul
« Les « appels de poche » coûtent au Centre d’appel des Pompiers de Paris pas moins de 3.000 heures par an.
Sachant que ce phénomène va nécessiter l’emploi de 3 personnes supplémentaires, calculer le durée de travail quotidienne d’un sapeur ».
Quand ils nous abreuvent d’une déferlante de chiffres dans le temps d’un « flash info », les journalistes de la presse audio-visuelle devraient tout de même prendre en compte que quelques auditeurs sont encore initiés aux arcanes de la règle de trois !
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À Frank
Pêché par Hélène, hier sur France Inter, ce commentaire sportif :
« Il faut sortir de cette poule la tête haute ».
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C’est pas gagné !
Mes rapports avec le débat politique sont de plus en plus distendus. Ce matin, comme on parlait dans le poste de la popularité du Président de la République, la journaliste a formulé ce théorème :
« Si l’Équipe de France gagne la Coupe du Monde, la cote du Président remontera »
Et je crains bien qu’elle ait raison !
– A voté !
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Ce matin : vocabulaire, calcul
et instruction civique
On a relevé le gros bateau maladroitement échoué sur l’Ilot de Giglia. Sans formation journalistique j’hésite, pour qualifier cette opération, entre « titanesque » et « pharaonique »…
L’ami Ludovic a, lui aussi, l’oreille sensible et il m’a rapporté qu’hier le journaliste de France Inter a précisé la longueur du navire : trois terrains de football. Certes, il est louable, quand on fait œuvre d’information populaire, d’employer le nouveau très médiatique système de mesures mais l’on se doit alors d’en connaitre multiples et sous-multiples ! Et l’on ne peut ignorer que :
3 terrains de football = 1 tour Eiffel couchée
Erreur que ne commettent pas les guides de la visite très technique du barrage de Serre-Ponçon qui manient avec art ces nouvelles unités.
Qui plus est, ils introduisent dans le système une unité de volume :
La pyramide de Khéops.
Et l’on voit là vers quels sommets peuvent nous tirer le mariage de l’information et de l’érudition ! (si, si, deux termes féminins peuvent désormais se marier !)
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Spécial Ouverture
Entendu récemment à la radio le Président d’une quelconque fédération de chasseurs justifier son passe-temps barbare :
« Cela fait 17 000 ans que l’homme chasse [tue ?] pour son plaisir ».
Puisqu’il le dit…
Heureusement, certains ont évolué… les autres ont fait matador…
Une vidéo qui réconforte un peu.
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Ah ! Le Journal des Sports !
C’est la honte ! C’est l’infamie ! La France ridiculisée, la France humiliée !
Si mon Mot du jour prend aujourd’hui les accents d’une page de l’Équipe c’est pour faire partager une indignation bien légitime :
De retour de Géorgie cela fait 1216 minutes que Karim Benzema n’a marqué aucun but !
Faudra-t-il donc que je complète mon système de mesures par une nouvelle unité de temps : « L’entre-buts de Benzéma » ?
Il n’est que grand temps de conjurer le mauvais sort et j’en appelle à Mgr Vingt-Trois. Monseigneur, faites quelque chose, nous vous en conjurons ! Voyez votre confrère, le curé de Maranello : le saint homme n’hésite pas à exhorter à la prière, à implorer le Tout-Puissant et même à bénir les bolides pour assurer la victoire de Ferrari à Monza !
Source : France Inter, ce samedi vers 08:15
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Les mots pour le dire
Captée au petit jour dans les brumes d’un réveil à la radio, cette perle de dialectique :
« Si une intervention armée en Syrie devait intervenir sans le concours de l’Angleterre, il ne s’agirait plus d’une opération punitive mais d’une ingérence humanitaire ». Ben voyons…
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