L’opéra se mettait à la portée de tous les 11 et 12 mai 2013 pour la 7e édition de « Tous à l’Opéra ». Dans le cadre des Journées Européennes de l’Opéra 2013, une centaine d’Opéras en Europe et 25 en France ouvraient en effet leurs portes au public les 11 et 12 mai pour cette opération lancée en 2007. L’Opéra de Paris, lui, n’a fait qu’entrouvrir ses portes : seuls les espaces publics de la Bibliothèque-Musée et un point de vue sur la salle de spectacle depuis deux loges étaient accessibles, avec interdiction de photographier l’intérieur de cette salle. L’opéra Bastille était quant à lui fermé durant ces deux jours !
Paris Rive Gauche, ou Seine Rive Gauche, est une opération d’aménagement de Paris qui occupe la partie du 13e arrondissement située entre les voies ferrées de la gare de Paris-Austerlitz et la Seine, jusqu’au boulevard périphérique. La partie nord de cette opération est située dans le quartier de la Salpêtrière, et la partie sud dans le quartier de la Gare.
Entamée avec l’édification de la Bibliothèque nationale de France dans les années 1990, cette opération d’urbanisme, la plus importante à Paris depuis Italie 13 et le Front-de-Seine, s’est poursuivie avec la construction d’immeubles d’habitation et de bureaux. Ce secteur neuf de la capitale, qui doit recouvrir les voies ferrées, est surélevé par rapport à la Seine d’un côté et aux parties anciennes environnantes des quartiers où il est implanté.
Le projet a fait appel à de nombreux architectes et paysagistes français et étrangers tels que Christian de Portzamparc, Norman Foster , Ricardo Bofill, Jean-Michel Wilmotte…
Mythique palace parisien, distingué par les guides internationaux, Le Crillon est considéré comme l’un des plus beaux hôtels au monde. Hôtel de renommée internationale depuis 1909, cette demeure historique, bâtie en 1775 et acquise en 1788 par le Comte de Crillon, n’a cessé d’accueillir chefs d’état et stars du spectacle, du cinéma et de la mode. Dans quelques semaines, ce décor digne d’un musée du XVIIIe siècle aura fait place nette. Une bonne partie du mobilier et de la décoration devra avoir disparu avant la fermeture de l’établissement à la fin du mois d’avril, échéance au-delà de laquelle le bâtiment sera mis en sommeil pour un toilettage en profondeur de deux ans. Parmi les 500 lots proposés, représentant 3.500 pièces, le bar sculpté par César en 1982 est sans conteste la vedette de la vente, avec une mise de départ estimée entre 10.000 et 12.000 euros. Les fauteuils conçus par Sonia Rykiel, estimés à 1 200 euros chacun et la console en cristal du designer Philippe Starck devraient aussi se tailler un franc succès, malgré le montant fixé pour cette dernière : entre 12.000 et 15.000 euros. Mais de nombreuses pièces sont disponibles à des prix plus abordables. Citons les lustres en verre de Murano, entre 300 et 400 euros, les shakers du bar, à 200 euros, des lots de linge de toilette siglés Crillon, entre 200 et 300 euros ou des services en porcelaine, entre 300 et 400 euros. Et, à défaut de mieux, restent toujours les uniformes de groom, de concierge ou de portier, entre 200 et 300 euros pièce. La vente, confiée à la maison Artcurial, Briest – Poulain – F. Tajan, aura lieu du 18 au 22 avril 2013.
Pour relier visuellement les sept bâtiments du palace parisien Fouquet’s Barrière, l’architecte Édouard François a réalisé un « moulé-troué » d’une façade haussmannienne. Il l’a copiée, coulée en béton, puis collée à l’autre extrémité de l’îlot. « L’un des enjeux de la création de l’hôtel parisien Fouquet’s Barrière était d’unir les sept immeubles de l’îlot pour les donner à lire comme un tout », indique l’architecte. Car leurs façades étaient dépareillées. Entre l’avenue des Champs-Élysées, l’avenue George V, la rue Vernet et la rue Quentin Bauchart, on trouvait : trois bâtiments haussmanniens du XIXe siècle (dont l’immeuble du restaurant Fouquet’s), deux pastiches néo-haussmannien et néo-Louis Philippe des années 1980, séparés par un espace à recréer, et enfin une ancienne banque des années 1970 dotée d’une façade vitrée de type mur rideau. Partant du principe du « copié-collé », le maître d’œuvre a inventé et breveté le « moulé-troué ». L’entreprise Novidis a effectué le relevé 3D de la façade du 93-95 avenue des Champs-Élysées (balcons, corniches, fleurs et têtes de lions). Elle a ensuite écrasé les reliefs à l’aide d’outils numériques, afin de respecter la réglementation parisienne en matière de débords. Une fois calepinés, les morceaux de façades ont ensuite fait l’objet de moules, dans lesquels ont été coulés les panneaux en béton aujourd’hui visibles rues Vernet et Quentin Bauchart. « La couleur grise, celle des toits parisiens, a été un choix difficile à faire passer, je voulais que la réplique haussmannienne tranche », souligne Édouard François. Dans le même esprit, les fenêtres des chambres n’ont pas été installées dans les encadrements originaux mais « trouées » ailleurs. Pour l’architecte, « les fenêtres moulées semblent taillées dans la masse, à l’image des parois du site archéologique de Pétra en Jordanie ». Sa conclusion : « En architecture, il ne faut rien s’interdire ! ».
Pour ses 850 ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris crée l’événement. Une impressionnante structure de 13 mètres de hauteur se dresse en effet devant l’édifice pour une durée d’un an et propose un parcours qualifié de chemin du jubilé. Une fois traversée cette structure, dont les flancs nord et sud sont ornés de deux vitraux fabriqués en 1937 par le maître-verrier Jacques le Chevallier, une large rampe conduit le visiteur sur une terrasse à plus de 5 mètres du sol offrant une vue imprenable sur la cathédrale. L’installation érigée sur le parvis se tient en lieu et place de l’ancienne rue Neuve Notre-Dame, disparue lors des grands travaux d’Hausmann. Au Moyen-Âge, de part et d’autre de ce qui est aujourd’hui la Place Jean-Paul II, se trouvaient de petites maisons ; les premières se dressaient à quelques mètres seulement de la façade de la cathédrale. L’Hôtel-Dieu, quant à lui, se situait du côté de la Seine.
Alors que près de huit cents personnes s’activent chaque jour sur les six hectares du chantier du Forum des Halles à Paris, l’immense structure d’acier qui servira de charpente à la Canopée qui doit, à terme, recouvrir l’ensemble, commence à s’élever peu à peu. Au total, 18.000 plaques de verre seront nécessaires pour recouvrir les 25.000 m² de surface, disposées sur deux ailes, autour d’un patio qui deviendra le nouveau cœur des Halles.
À l’occasion d’une visite sur site, vendredi 23 novembre 2012, le maire de Paris Bertrand Delanoë et l’architecte Patrick Berger ont validé, sur un prototype en taille réelle, les choix des matériaux composant la couverture de verre et les façades du bâtiment. Etape décisive dans l’avancée des travaux de la Canopée : le choix de la teinte du verre. C’est fait. Ce sera donc un fin jaune-vert, teinte qui variera légèrement selon l’ensoleillement et l’angle de vision. Le verre ne sera pas totalement transparent, évitant ainsi l’exposition durant les fortes chaleurs.