Une nouvelle fois, le soleil était au rendez-vous pour accueillir quelque 5.500 Pères et Mères Noël qui ont foulé les rues d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine ) pour la 37e édition de la célèbre Corrida de Noël, organisée le dimanche 15 décembre 2013. Toute la matinée, ce sont 16.000 coureurs qui ont foulé l’asphalte dans une ambiance conviviale et festive, battant, une nouvelle fois, tous les records de participation. Le 10 km des Pères et Mères Noël a été marqué par la présence massive de coureurs déguisés, suivis de près par le Grand Carnaval des Pères Noël.
Les étudiants de l’université Paris 8 Saint-Denis ont manifesté le samedi 14 décembre 2013 dans les rues de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) contre le nouveau règlement intérieur et la sécurisation de l’université qui prévoit la possibilité d’un contrôle des cartes à l’entrée des locaux, interdisant ainsi l’accès à celles et à ceux n’ayant pas payé de frais d’inscriptions. Une disposition signifiant, pour les manifestants, la fermeture d’un lieu de vie dans des quartiers qui en manquent cruellement et, plus généralement la fin des universités comme lieu public accueillant notamment de nombreux mouvements de revendications et de luttes.
À partir du samedi 14 décembre 2013, la Tour Eiffel affiche pour trois nuits l’inscription « Nelson Mandela 1918-2013 » en lettres lumineuses de cinq mètres de haut, entourée de faisceaux lumineux aux couleurs du drapeau sud-africain. En Afrique du Sud, l’enterrement de Nelson Mandela aura lieu le dimanche 15 décembre à Qunu, son village d’origine. Cette illumination sera également visible le 16 décembre, journée de la réconciliation en Afrique du Sud. Cette initiative est mise en œuvre par l’Institut français et le National Arts Council d’Afrique du Sud, en partenariat avec la Ville de Paris et la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel.
L’association « Résistance républicaine » a célébré l’anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 en défilant entre la place Denfert-Rochereau et la place d’Italie, à Paris, le 8 décembre 2013. L’occasion pour l’association de confirmer son attachement à la laïcité et à la liberté de pratique religieuse uniquement en privé, tout en défendant les valeurs chrétiennes et en dénonçant sans ménagement l’islam radical. Conduits par Christine Tasin, présidente de l’association, les manifestants ont traversé les rues des 13e et 14e arrondissement derrière des banderoles sur lesquelles étaient inscrits « Pas touche à nos fêtes chrétiennes » et « De Jeanne d’Arc à Marianne ». Un programme de nature à attirer les foudres de certains habitants riverains qui ont ouvertement manifesté leur désaccord ainsi que d’un passant venu s’interposer aux manifestants et qui a été interpellé par les forces de l’ordre.
Pour cette occasion exceptionnelle, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, située en face du Musée d’Orsay, à Paris était illuminée de mille feux et a accueilli une scénographie spectaculaire d’artistes. Avec Patrick Bruel comme parrain, Nagui et Sophie Davant, parmi une dizaine d’animateurs des chaînes de France Télévisions, se sont relayés depuis le vendredi soir pour mobiliser les dons, qui ont atteint cette année un total de 78 341 598 euros de promesses de dons.
Durant le défilé organisé à Paris le samedi 7 décembre 2013 pour l’égalité des droits et contre le racisme, une banderole à la mémoire de Clément Méric, de Malik Oussekine et d’Abdel Benyahia a été déployée sur le trajet de la manifestation par le Comité pour Clément. Les deux rassemblements se sont rejoints en cours de défilé, à l’angle du boulevard Magenta et de la rue de Dunkerque, dans le 10e arrondissement.
Quelque 1.150 personnes, selon la police, 2.000 selon les organisateurs, ont défilé samedi 7 décembre 2013 à Paris pour l’égalité des droits et contre le racisme, et pour « poursuivre le combat » de Nelson Mandela, deux jours après sa mort. Sous une grande pancarte « Merci Nelson Mandela », les manifestants ont marché à l’appel du monde associatif et de plusieurs partis politiques d’extrême gauche, avec diverses revendications comme la régularisation des sans-papiers, le vote des étrangers ou l’arrêt des contrôles de police au faciès. Plusieurs d’entre eux portaient autour du cou des pancartes avec le portrait de l’ancien président sud-africain ou brandissaient des citations du héros de la lutte anti-apartheid, décédé le 5 décembre. La manifestation, partie de l’église Saint-Bernard occupée en 1996 par quelque 300 sans-papiers, avait lieu à l’occasion des trente ans de la marche pour l’égalité de 1983, surnommée « la marche des Beurs ».
La Ville de Paris rend hommage à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans. Depuis le 6 décembre et pendant plusieurs jours, son portrait sera projeté sur la façade de l’Hôtel de Ville chaque soir de 17 h 30 à minuit. Le 25 mars 2013, le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité l’attribution de la Citoyenneté d’Honneur de la Ville de Paris à Nelson Mandela, premier Président noir en Afrique du Sud et symbole de la lutte pour l’égalité raciale.
Plusieurs dizaines de bouquets de fleurs et de bougies parsemaient samedi 7 décembre 2013 le trottoir devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, où anonymes et personnalités se sont rassemblés en mémoire de Nelson Mandela, ancien président Sud-Africain disparu le 5 décembre. Toute la journée, des particuliers sont venus déposer des gerbes de fleurs devant l’ambassade, située dans le centre de la capitale.
Un portrait géant de l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, disparu le 5 décembre 2013, a été accroché la journée du 6 décembre 2013 et la matinée du 7 sur la façade du ministère des Affaires étrangères, un hôtel du XIXe siècle sur les bords de la Seine, en hommage à un « serviteur très exceptionnel de la paix et de la fraternité », a expliqué le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Face à l’ « injustice fiscale », des milliers de personnes ont défilé le dimanche 1er décembre 2013 à Paris à l’appel du Front de gauche « pour une révolution fiscale ». Les organisateurs de la marche ont annoncé avoir rassemblé 100.000 manifestants. Après avoir précisé qu’elle ne donnerait pas de chiffres, la préfecture de police a finalement indiqué que les manifestants étaient 7.000. Jean-Luc Mélenchon, à l’initiative de la manifestation, s’est tenu en tête de cortège, derrière une banderole proclamant « Contre l’injustice fiscale, taxer le capital, non à l’augmentation de la TVA », aux côtés de Martine Billard, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, ainsi que de Clémentine Autain, responsable d’une autre composante du Front de gauche. Le Nouveau parti capitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot et Lutte ouvrière (LO), avec son ancienne candiDim 01.12.2013 à la présidentielle, Nathalie Artaud, ont aussi participé au défilé. Le cortège, parti peu après 14 heures de la place d’Italie, s’est achevé vers 16 heures à proximité du ministère des finances à Bercy, alors que commençait un meeting avec notamment Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.
Environ 150 personnes se sont rassemblées le samedi 30 novembre 2013 place du Châtelet, à Paris, pour manifester contre le « matraquage fiscal ». Une mobilisation initiée par la « Coordination Nationale des Mouvements de Protestation » (CNMP), un collectif regroupant plusieurs mouvements et communautés Facebook de contribuables mécontents de la politique fiscale du gouvernement. Alors que les actions violentes contre l’écotaxe se multiplient un peu partout en France, que la hausse de la TVA prévue pour le 1er janvier 2014 est contestée jusque dans les rangs de la majorité, la légitimité de la politique fiscale du gouvernement Ayrault n’a jamais été autant critiquée dans le pays. Si la persistance du chômage reste en tête des inquiétudes des Français (36%), la question des impôts se hisse pour la première fois du quinquennat à la deuxième place des sujets de préoccupation (13%), devant la protection sociale (11%) et la crise de la dette (9%).
Aux cris de « Prostitution Abolition », plusieurs milliers de personnes, selon les organisateurs, 950 selon la police, ont manifesté jusqu’à l’Assemblée nationale le samedi 23 novembre 2013 à Paris contre les violences faites aux femmes et pour la pénalisation des clients de prostituées, qui sera discutée prochainement par les députés. L’initiative, se tenant à l’avant-veille de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, venait du Collectif national pour les Droits des femmes, qui regroupe des associations féministes, des syndicats et partis politiques. En tête de cortège, plusieurs femmes parlementaires, dont la députée PS Maud Olivier, co-auteur de la proposition de loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ». Le texte, qui sera examiné la semaine prochaine et dont elle espère « très fortement un changement de mentalité et une responsabilisation des clients », propose de punir l’achat d’actes sexuels d’une amende de 1.500 euros. Il n’interdit pas la prostitution.
Environ 150 anciens salariés de l’usine Continental de Clairoix (Oise) ont manifesté samedi 23 novembre 2013 à Paris pour demander à l’Etat de « faire pression » sur l’équipementier pour qu’« il respecte ses devoirs de reclassement et les décisions de justice ». Parti de la gare du Nord à 12 h 45, le cortège a défilé jusqu’au ministère de la Justice, place Vendôme, où une délégation a été reçue par des membres du cabinet de Christiane Taubira et du ministre du Travail Michel Sapin. Continental avait fermé le site de Clairoix début 2010 après un rude conflit social au printemps 2009. L’équipementier a été condamne le 30 août par les prudhommes de Compiègne à indemniser près de 700 anciens salariés pour défaut de motif économique, une décision dont le groupe a fait appel.
Troisième président d’Ukraine de 2005 à 2010, Viktor Iouchtchenko, ancien leader de la révolution orange, était présent à Paris le dimanche 17 novembre 2013, où il a participé à la célébration du 80e anniversaire de la famine-génocide de 1932-1933 en Ukraine, baptisée « Holodomor ». Un terme qui désigne la grande famine qui eut lieu en Ukraine et dans le Kouban, peuplé majoritairement d’Ukrainiens, en 1932 et 1933 et qui fit entre 7 et 10 millions de victimes. Aujourd’hui, la responsabilité des autorités soviétiques est largement reconnue à travers la collectivisation, les campagnes de « dékoulakisation », les réquisitions excessives de denrées alimentaires et les limitations de déplacements. Le Parlement Européen a reconnu en 2008 l’Holodomor comme un crime contre l’humanité, et certains Etats l’ont qualifié de génocide. La Russie et le Kazakhstan contestent le caractère génocidaire, arguant que l’Ukraine n’avait pas été la seule république soviétique à être touchée par la famine. Les participants à cette commémoration s’étaient donné rendez-vous devant le square Taras Chevchenko, dans le 6e arrondissement de Paris, avant de rejoindre par une marche silencieuse la Cathédrale Notre-Dame de Paris, pour y suivre une liturgie œcuménique présidée par le Cardinal André Vingt-Trois. Bien que partiellement guéri, le visage de Viktor Iouchtchenko reste très abimé par une forme extrême d’acné provoquée par une intoxication. Il existe une controverse sur les causes de cette intoxication, plusieurs expertises confortant la thèse d’une tentative d’empoisonnement à la dioxine.