A l'angle de la rue Nicolas Appert, où est installé l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, à Paris, des anonymes ont déposé le 10 janvier 2015 des gerbes, des bouquets de roses et des bougies, en hommage aux victimes de l’attentat perpétré contre ce journal. L’attaque, menée le 7 janvier 2015 par les deux frères Kouachi, tués sous les balles des policiers, avait fait douze victimes. Des journalistes du monde entier étaient encore sur place.
Près de 250 victimes de l’amiante ont manifesté mercredi 6 novembre 2013 en combinaison blanche devant le pôle judiciaire de santé publique du boulevard des Italiens, dans le 9e arrondissement de Paris, pour protester contre la position du parquet général dans le dossier de Condé-sur-Noireau (Calvados). L’avocat général soutiendra en effet jeudi 7 novembre devant la cour de cassation l’annulation des mises en examen de la maire de Lille, Martine Aubry, et de sept autres personnes qui contestaient les poursuites dans l’enquête sur le drame sanitaire de l’amiante. La cour d’appel de Paris a annulé en mai ces mises en examen mais les parties civiles se sont pourvues en cassation, estimant que les magistrats avaient rendu un jugement « militant » en faveur de l’amiante. Pour montrer leur détermination, les représentants et proches de victimes ont revêtu des combinaisons semblables à celles utilisées pour le désamiantage. D’autres ont pris position autour d’un cercueil noir sur lequel une pancarte proclamait : « Amiante, 10 morts par jour. Ni responsables, ni coupables ? ». D’autres manifestants tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les empoisonneurs doivent être jugés ». Les avocats des associations ont dans le même temps déposé au pôle santé 1.148 nouveaux dossiers de victimes des chantiers navals de Dunkerque et de la Sollac, entreprise métallurgique.
Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des jeunes femmes, ont participé dans plusieurs villes de France, le samedi 28 septembre 2013, à la « Marche des salopes » (« SlutWalk ») pour protester contre « la culpabilisation des victimes d’agressions sexuelles » et « le sexisme ». À Paris, vêtues notamment de shorts et arborant pour certaines un soutien-gorge apparent, une centaine de personnes ont défilé jusqu’au Panthéon derrière une banderole qui portait l’inscription « Non, c’est non. Un viol n’est jamais ni consenti, ni provoqué, ni de la faute de la victime ! ». Sur les pancartes, on pouvait lire « Ceci est une jupe, pas une invitation » ou encore « La honte doit changer de camp ». Certaines manifestantes avaient le torse frappé d’un « Non » ou « Pas touche ! ». Le phénomène des « Slutwalks » est né à Toronto, au Canada, en avril 2011, sous la forme d’une manifestation dénonçant les propos d’un policier qui avait dit que « les femmes devraient arrêter de s’habiller comme des salopes si elles ne veulent pas être victimes ». Plus de 250 villes dans le monde ont, depuis, organisé des marches similaires.
L’appel lancé par le Collectif national pour les droits des femmes a été entendu. Ce dimanche 25 novembre 2012, la manifestation organisée à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a réuni 5 000 personnes à Paris selon les organisateurs (2 000 selon la police).
Au rythme des slogans féministes, les manifestants ont quitté la place de la Bastille à 14 h 30 en direction du ministère de la Justice, place Vendôme.