Même si tous les chatons trop mignons qu'on nous a fait « liker » à longueur de pages Facebook n'ont pas réussi à faire de 2015 une année tout en caresses, ce gros matou épicurien vient en mon nom te transmettre d'un bloc ton quota de chatons afin que 2016 te soit douce et prospère.
Hydrostadium (Annecy). Ce n'est quand même pas parce qu'il ne neige pas en hiver que l'on va se passer de sports d'hiver ! Il suffit de changer de sport ! Et, surf pour surf, de glisser sur les vagues plutôt que dans la poudreuse. Non mais ! Quelques pompes surpuissantes, alimentées, bien sûr à l'énergie éolienne, suffisent à générer des déferlantes hawaïennes.
Projet de ski-dôme d'Élancourt. Pour les inconditionnels du ski sur neige, un vaste hangar aux murs recouverts de fresques en trompe l'œil peut accueillir, s'il est convenablement réfrigéré à -2°C, une véritable piste de vraie neige artificielle. Pour peu que l'énergie soit fournie par des panneaux photo-voltaïques, l'installation reste très éco-responsable !
Comme quoi le réchauffement climatique n'est pas le même pour tout le monde… Il y a là de quoi faire venir les larmes aux yeux et des sanglots dans la voix d'un Président de COP 21 !
Moi-même, sensibilisé par ce reportage diffusé hier sur TF1, j'ai ressenti le poids de la culpabilité en m'apercevant que le chargeur de mon téléphone était resté branché inutilement depuis la veille !
Il n'est pas passé ? Soyez compréhensifs… Ce n'est pas sa faute… Selon les premières constatations, on lui aurait refusé la priorité… Il reprendra son périple dès que l'assurance l'aura dédommagé. Patience !
Dédicace spéciale à tous mes frères (ℹ)Le Mot du Jour n’emploie jamais l’agaçante redondance masculin/féminin qui sert bien souvent de masque à une misogynie latente. irréductibles procrastinateurs… …et néanmoins soucieux de l'état de la planète.
L'avocat d’extrême droiture (sic), responsable de l'association « Promouvoir » s'est attaqué, cette fois-ci, à « La vie d'Adèle ». Avec succès.
Maître, combien de boîtes de Kleenex ont-elles été nécessaires à l'étude détaillée de ce dossier ?
N'empêche, après Xavier Dor et ses prières de rue, après Christine Boutin, après Frigide Barjot et la Manif pour tous, et avant le résultat des Régionales, notre ciel prend une nuance de gris bien sombre…
« 50 shades of Grey ». Eh, Maître, n'oubliez pas celui-là… avec d'autres boîtes de Kleenex !
Elle, l'œil humide, la bouche entrouverte, se penche lascivement en avant… Lui, surveillant les alentours, dégrafe subrepticement son veston, la main gauche partie en exploration intime… Mais quel rêve ces deux-là sont-ils donc en passe de réaliser ? Mais non ! Que vas-tu penser là ?
À vous, professeurs (seuses) du secondaire qui, en cette période, malgré les rigueurs de l'hiver, ne rentrez pas toujours très tôt à la maison, je dédie cette fatwa de Charb.
Par les temps qui courent, est-il besoin de rappeler que tout ceci n'est qu'une caricature ?
« D'accord, il ne faut pas que la drogue entre à l'école. D'accord, il ne faut pas que la violence entre à l'école. D'accord, d'accord, l'école doit rester ce temple sacré moquetté d'amour et tapissé d'intelligence qu'elle n'a jamais été. Mais alors, pourquoi laisse-t-on grouiller les parents d'élèves dans les couloirs des écoles ? Pourquoi les laisse-t-on même approcher les grilles des établissements scolaires ? Pourquoi ne pas éradiquer carrément ces vers qui n'arrivent à justifier leur existence qu'en brandissant le navrant résultat de leurs accouplements asthéniques ? Les parents d'élèves ne sont pas seulement les parasites de leurs enfants, ils sont aussi les parasites de l'Éducation nationale. Des insectes xylophages peuvent détruire une école. Les parents d'élèves, eux, détruisent l'institution. Au motif que son gosse contient des morceaux de son ADN, le parent d'élève se croit autorisé à se mêler de tout ce qui touche de près ou de loin à sa progéniture. Son seul brevet de compétence en matière d'éducation, c'est d'avoir réussi à procréer. Parce qu'un spermatozoïde a exceptionnellement fini dans un ovule plutôt que dans un Kleenex, le parent d'élève est omniscient. Il est capable de réécrire les programmes scolaires, d'enseigner la pédagogie aux profs, de composer les menus de la cantine, de décider des sorties scolaires, d'estimer que telle matière est plus importante que telle autre et de rogner les cours du vendredi après-midi pour pouvoir partir en week-end avec son chiard. Dès qu'un parent d'élève ouvre sa gueule, c'est pour postillonner les lieux communs les plus nauséabonds sur l'éducation. Il déplore que les profs n'aient plus d'autorité sur le sale petit con qu'il n'a lui-même jamais su dresser, mais il ameute la Cour européenne des droits de l'homme si un enseignant claque le beignet du gnome en surpoids qu'il a engendré. Je crois que vous en serez d’accord avec moi, (…) Amen »
Je livre au Mot du Jour cette copie d'un échange de courriels en date du 3 décembre, entre deux seniors qui ne veulent pas se résigner à l'abstention :
Bonjour Théophraste*, Aurais-tu vu comme moi, hier soir sur la 3 à 22 h 50 « Le grand débat des régionales » ? Il y avait Marion Le Pen, Estrosi, le socialiste sortant et une écolo. On se coupe la parole, on parle ensemble, on s’invective comme aux meilleures heures de Droit de réponse. Quand on arrive à développer un argument, c’est à base de sabir politicard imbitable pour un non-initié. Un point tout de même les rassemble à l’unanimité : NE PAS TOUCHER AU MONTANT DES INDEMNITES DES CONSEILLERS. Nous faudra-t-il vraiment choisir un jour entre Daech et ces guignols pantins ? (pardon Monsieur Mourguet !) Bonne journée
* Les prénoms ont été modifiés
Salut Sosthène* J’ai commencé à regarder cette émission, et après quelques minutes, j’ai quitté le poste. Effectivement, que savent-ils faire d’autre que de s’invectiver d’une façon que l’on n'accepterait même pas en maternelle ?… Et ce sont ces gens-là qui nous gouvernent !… Ou, qui prétendent nous gouverner … Tous nos politiciens au pouvoir depuis des décades devraient s’interroger sur la montée du populisme plutôt que de s'épuiser à le combattre. (Idem pour Daech, mais à un autre niveau) Pour ne pas tomber dans leur piège, j’avais une intention toute légitime de me tourner vers les écolos… Plafffff !… Douche froide !… Deux listes pour une même cause. Cherchez l’erreur. Que faire ? – Voter Blanc ? – Ne pas se déplacer ? – Gribouiller les bulletins ? Mais comprendront-ils le message ? Et ce message les intéresserait-ils seulement ? Amitiés
Et bien hier soir, on remet ça. Sur tous les plateaux télé c'était les mêmes invectives, la même mauvaise foi. Sur France 3-Provence, le meneur de jeu lui-même allait jusqu'à participer à l'algarade.
Puis mon zapping aussi tardif que désabusé m'a conduit sur ARTE qui diffusait un chef d'œuvre d'élégance, de grâce et de délicatesse. Sans être un fervent disciple de Terpsichore, je suis resté scotché à la télé bien après que ces va-de-la-gueule aient terminé leur numéro. Et puis il est bien plus agréable de s'endormir avec en tête la musique de Ludwig et les tableaux de Béjart que sur tous les pas-de-deux et entrechats verbeux des débatteurs de tous poils.
Les agapes de fin d'année approchent et elle est à bout. Vidée. Rincée. Essorée… Elle ne met plus le nez dehors et sa déprime est communicative… Vous même n'avez plus le moral. Vous ne l'emmenez plus faire les boutiques. Vous ne la sortez plus au restaurant, ni en boîte… Vous ne la sortez plus nulle part d'ailleurs… Il est grand temps de revigorer votre couple ! Les fêtes approchent. Offrez-lui ce merveilleux chargeur universel ! Et vous redeviendrez ce duo rayonnant, envié, courtisé que vous formiez avant sa défaillance.
(Une idée de cadeau trouvée entre les pages Face Book de Nathalie)
Je m’étais toujours demandé quelle espèce de crabe d’Alaska pouvait fournir des pièces aussi charnues…
« Tout commence par une pêche très écolo sur d'immenses bateaux-usines en Alaska. Les colins ramenés à bord sont découpés en filets, mixés, compressés pour éliminer les enzymes, sang et gras afin d'obtenir des pains de 10 ou 20 kilos de pâte blanche. Juste avant l'étape de la congélation, on ajoute du sucre à ladite pâte, afin que les protéines de poisson encaissent sans trop de dommages un refroidissement à -30°. Arrivé à l'usine, le surimi « de base » est décongelé pour être mélangé avec de la fécule, du blanc d'œuf, de l'huile, du sel, sans oublier les arômes. Au choix : crabe, crevette… Le tout est ensuite malaxé pour former une pâte homogène, dont une partie est colorée avec du paprika pour lui donner sa sémillante enveloppe orange. Étirée en ruban, la pâte traverse pendant quelques minutes un four à vapeur. Puis on passe au façonnage : le ruban de surimi est coupé en bâtonnets, en dés, en allumettes, voire râpé. Pris en main par un système entièrement robotisé, le surimi est mis en sachets, placé dans des boîtes, pasteurisé dans des étuves, refroidi et enfin étiqueté. Comme le dit le slogan Fleury Michon « Inventons ensemble une nouvelle façon de manger »