Faire le buzz !
Un édile très comme-il-faut… et pas du tout provocateur
Ben voyons…
Et justement, le journaliste de Var-Matin et son photographe passaient par là tout-à-fait par hasard…
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Faire le buzz !
Un édile très comme-il-faut… et pas du tout provocateur
Ben voyons…
Et justement, le journaliste de Var-Matin et son photographe passaient par là tout-à-fait par hasard…
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L’Ordo en folie
Il n’y a guère, au siècle dernier, les commères disaient d’une jeune épousée dont le ventre s’arrondissait trop peu de temps après le mariage : elle a fait « Pâques avant les Rameaux ».
Les temps ont bien changé. Et c’est heureux. L’exception d’autrefois est devenue la règle des nouveaux rites.
Ainsi, en proposant ses brioches des Rois avant de déballer ses traditionnels sapins, on peut dire, plagiant les matrones, que mon Carrouf-Market a fait l’Épiphanie avant la Noël !
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Halloween c’est quoi ?
L'Halloween ou Halloween est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l'anglais All Hallows Even, autrement dit the eve of All Saints' Day en anglais moderne, ce qui signifie la « veillée de la Toussaint ».
L'Halloween est une fête folklorique anglo-saxonne communément considérée comme en partie héritée de la fête religieuse celtique de Samain qui se tenait à la même date en Irlande et en Ecosse avant qu'elle ne soit progressivement supplantée par la Toussaint introduite le 1er novembre par l'Église catholique aux environs du VIIIe siècle.
L'Halloween est une fête folklorique et païenne traditionnelle ayant une lointaine origine celtique.
La première récupération
Les fêtes druidiques ont disparu d’Irlande au Ve siècle, avec l'arrivée d'une nouvelle religion, le christianisme. La fête chrétienne de la Toussaint, à laquelle est adossée Halloween, n’a été instituée qu’au
La deuxième récupération
En France, dès 1998, Halloween est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël.
Une troisième tentative de récupération
L'Église catholique romaine aurait constaté qu'une population non chrétienne s'intéresse au sens de la mort avec l'Halloween. Pour rappeler le sens de la Toussaint catholique, le diocèse de Paris a instauré, depuis 2002, une manifestation festive baptisée, en anglais approximatif (et ce pour créer un jeu de mot en opposition à Halloween), « Holy wins » (possiblement traduit par « ce qui est saint est victorieux »).
Réédition du Mot du 31/10/2011
Source : Wikipédia
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Comme la lune…
Le fait de voir un visage qui n’existe pas porte un nom : la paréidolie. (…) On s’est tous amusés à distinguer des animaux dans les nuages ou les lézardes d’un plafond. Le problème, c’est de confondre imaginaire et réalité. On peut penser que les hommes préhistoriques qui voyaient un visage sur la Lune croyaient qu’il y a vraiment quelqu’un là-haut, et à ce titre la paréidolie pourrait avoir inspiré la religion.
Antonio Fischetti – Charlie-Hebdo 01/X/14
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Attention à la concurrence !
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Guy F. Blanchard
MA BIBLE AU PREMIER DEGRÉ
LES BONUS
1 - Résumé des fastidieux chapitres 33 à 35 – par François Cavanna.
2 - Condensé, sous forme de « Quatrième de couverture » – par Le Boloss des belles lettres.
3 - Origine des illustrations – pour les curieux.
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9 juillet – La magie n’a pas opéré…
« … Si j’étais Dieu, en les voyant prier jouer, je crois que j’en perdrais la foi » !
► Cette vidéo sur YouTube (ℹ)Les Bigotes : cliquez
Jacques Brel en public à Knokke-le-Zoute, en 1963.
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Retour à Canaan. Jacob se la joue héros de la résistance. Il refuse de se plier aux exigences de ce Joseph et de se séparer du petit dernier. Jusqu’à ce que son estomac ait raison de ses résolutions… L’équipe cette fois au complet se retape la route. Dès l’arrivée on clarifie les histoires de thunes, Siméon retrouve ses frères et la situation se détend. Pédiluve et agapes royales. Enfin non : elles ne sont pas encore inventées ; disons banquet de bienvenue où l’on soigne particulièrement le petit Benjamin. Finalement c’était pas si difficile cette mission : on rentre avec le ventre plein, des sacs de blé et la fratrie au complet. C’est sans compter avec un dernier coup tordu de Joseph qui, prétextant un vol (encore !) fait ramener tout le monde au palais par ses archers. Il exige que Benjamin reste avec lui. Cette fois c’est Juda qui s’y colle et, à force d’éloquence, fait craquer le Grand Joseph.
35 – Retrouvailles dans l’allégresse
Ils ont tout pour être joyces : un papa en commun, la récupération du petit frère, Joseph qui oublie la mauvaise blague du désert. D’autant plus que c’est peut-être bien à cause de ça qu’il est devenu le Grand Manitou en Égypte ! « À la grâce de Dieu qui, pour sûr a voulu que je vous sauve de la famine ». Enfin, on va dire ça comme ça.
Joseph est un homme de décision :
« Allez, vous allez pas rester moisir dans votre pays de crevards ! Mon Pharaon est d’accord, c’est même lui qui me l’a proposé : il vous accueillera bien et vous donnera ce qu’il y a de meilleur de l’Égypte. Vous allez faire du lard, mes cochons ! Alors vous remontez fissa chercher papa et toute la smala. Qu’il n’oublie rien ! Fils, petits fils, brebis, bœufs et tout ce qui est à lui. Arrivés en Égypte, je vous installerai comme des pachas. Y a à faire dans le pays ! ». Pharaon prête des chars pour le déménagement et fouette cocher ! sur cette Route 66 qui prend des airs de la Nationale 7 chère à Trenet ! Cette fois Jacob – alias Israël – ne se fait pas prier, d’autant plus qu’il a une vision nocturne de Dieu qui vient encore l’assurer de son soutien, et lui promettre le retour au pays…
Jacob-Israël installe sa colonie au pays de Gosen, dans la contrée de Ramsès. Il se passe dix-sept ans pendant lesquels ça se passe plutôt bien si l’on se fie au taux de fécondité de ces immigrants ! Puis Jacob-Israël, qui totalise maintenant cent quarante-sept ans au compteur, sent qu’il va lâcher la rampe. On assiste au rite habituel de la bénédiction des jeunes par le Patriarche, avec toujours maintes manigances pour compliquer à souhait la transmission du patrimoine, au risque de semer pour plus tard et pour longtemps les graines de la discorde…
Puis l’on en vient à la bénédiction des fils, avec en prime, d’ésotériques prophéties sur le devenir de ces douze chefs de tribu.
De ces propos touffus, on peut retenir que :
– Ruben, bien que l’aîné, n’aura pas la prééminence : il a la rancune tenace le vieux, et il n’a pas digéré la partie de radada que son grand s’est offert avec Biha, sa concubine (voir chapitre 30).
– Simon et Lévi, qui se sont conduits comme des Waffen-SS à Sichem seront dispersés dans Israël. Pour leur apprendre à vivre.
– Juda, traité comme un lion du désert est décrété patron de la fratrie. On croit comprendre qu’il aura un petit penchant pour la bouteille (il a les yeux rouges de vin).
– Zabulon est expédié au bord de la mer.
– Isacaar, toujours content de son sort est assimilé à un âne robuste. Ne sera-t-il qu’un paisible exécutant ?
– Dan jugera son peuple comme l’une des tribus d’Israël. Cette brève sentence aurait mérité un brin d’explication… mais pourquoi lui prédire un avenir de vipère sournoise ?
– Gad aura fort affaire avec les malfrats, mais saura leur régler leur compte !
– Aser est promis à un grand avenir de Chef étoilé qui servira les rois… Mazette !
– Nephtali sera comme une biche en liberté (sic), et beau parleur avec ça.
– Joseph ! Il n’y a pas de mots assez élogieux pour ce guide spirituel de la fratrie.
– Benjamin, homme de sac et de corde, le petit dernier ne devra pas côtoyer de trop près Nephtali. Jeune loup avide, il dévorera sa proie nous dit Jacob.
Mais, me feras-tu remarquer Ô toi attentif lecteur, le compte n’y est pas car ce n’est pas douze mais bien treize enfants qu’a engendrés ce chaud lapin de Jacob. Et bien, te rétorquerai-je, généalogiste pointilleux, ce n’est pas d’une pisseuse tout juste bonne à allumer les Sichémites que tu prétendrais faire une nation d’Israël des fois ? Et en plus, on n’est pas encore sûr qu’elle ait une âme…
Tout est dit. Jacob peut s’endormir dans la paix du Seigneur, comme on dit élégamment. Cette fois c’est donc en corbillard que l’on reprend la Route devenue mythique. Direction la caverne de Heth, près de Mamré ; (Mais si, souviens toi, au chapitre 21, la mort de Sara… Faudrait suivre un peu !).
On a vu que le patriarche jouait malgré tout le rôle de grand modérateur dans cette turbulente famille. Papa trépassé ça craint un peu du côté des frangins : et si Joseph décidait de leur faire payer cash toutes les blagues un peu douteuses de leur jeunesse… Ça pourrait faire chérot ! Et comme on n’en est plus à une salade russe près, les voilà qui prétendent que Jacob leur a dit avant de mourir qu’ils devaient lui dire qu’il lui ordonnait de leur pardonner leurs agaceries passées. (Je sais, on dirait un article de Closer, mais tâche de t’y retrouver dans les pronoms personnels !). Joseph se montre bon zig. C’est loin tout ça et puis au final c’est bien à cause de ces blagounettes que je suis devenu ce que je suis devenu et puis, Maa Allah, ça m’a permis de vous sortir de la mouise.
Il va falloir maintenant mettre un terme à la Saison 1 de « Ma Bible au premier degré ». Depuis un moment déjà on sentait que ça finirait en queue d’Ichtyos… Faut bien en garder sous le pied pour les Saisons suivantes…
Alors voilà : Joseph voit proliférer sa descendance. Il décide de mourir à l’âge de cent-trente ans. Il remet à plus tard la randonnée post-mortem à Canaan. On l’embaume et on le met dans un cercueil en Égypte… Voilà, nous sommes au bout de ce premier opus.
C’était la Genèse 45 à 50
Bonnes vacances à toi, Ô lecteur infatigable ! Il me reste encore quelques « bonus » à préparer pour récompenser ton opiniâtreté. Ils constitueront la « quatrième de couverture » de ce premier volume !
À bientôt…
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ► 1 La Génèse – 1.35 – Retrouvailles dans l’allégresse.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Joseph s’était acquis la bienveillance de Pharaon en lui prédisant l’alternance des années d’opulence et de disette. Ça se passe comme prévu ! Et pas qu’en Égypte. À Canaan aussi. Joseph, en bonne fourmi amasse pendant les bonnes années. Tandis que là-bas, papa Jacob et les frangins ne se doutent de rien et cigalent à tout-va. Ils se trouvent bientôt fort dépourvus et les frangins viennent tous – sauf Benjamin – auprès de Joseph mander l’aumône de quelques grains. À peine arrivés, Jo les retapisse. Et trouve les arguments pour les renvoyer chercher le douzième petit frère.
34 – Restrictions & capitulation
On refait la Route. Retour à la maison… et rapport complet au pater familias. À la vue de l’argent restitué, papa Jacob flaire une embrouille et reproche à l’équipe d’avoir laissé un frère en otage.
« Siméon en otage, et en plus vous voulez emmener Benjamin ! Vous voulez-donc me faire mourir avant l’âge ! ».
Et comme on a l’amour filial à géométrie variable (rappelle-toi Abraham et Isaac, au chapter 4) voilà mon Ruben qui propose gentiment à son dabe de tuer ses deux propres fils si d’aventure il ne ramenait pas Benjamin… Mais papa n’en démord pas. On reste tous à la casbah ! Enfin… Jusqu’à l’épuisement des vivres… Qui amène à reconsidérer la situation.
Des longueurs… On sent que l’auteur, emberlificoté dans une intrigue trop foisonnante ne sait plus trop comment s’en sortir…
Quand on commence à la sauter vilain, Jacob – qu’on nomme désormais Israël – (appelons un chat un chat !) remet tout l’équipage en route, nanti de tout le fric nécessaire à cette transaction, plus le « trop rendu » de la dernière fois, plus des cadeaux royaux à l’attention du bienfaiteur. Il leur confie aussi Benjamin… advienne que pourra…
Et on se re-refait la Route. En Égypte, dès qu’il les voit revenir accompagnés de Benjamin, Joseph donne ses ordres pour les faire escorter jusqu’à lui. Notre équipe pète un peu de trouille quand elle se voit encadrée de la sorte, craignant de se faire dérouiller, dévaliser puis embastiller tout ça pour être repartis avec l’argent du premier voyage. On assiste là encore à un numéro genre « Le plus grand Cabaret du Monde » : on a vu que, lors du premier voyage, Joseph lui-même avait fait remettre en loucedé l’argent reçu en paiement dans les sacs de blé. Et, alors que, honnêtes ou prévoyant le pire, ils ramènent ce magot avec eux l’Intendant de Joseph leur explique :
« Y a pas d’ lézard, le fric qui était dans vos sacs, c’est un cadeau de Dieu. Du reste, moi, j’avais bien reçu votre paiement… » (Whaou ! Si seulement mon percepteur pouvait me tenir le même discours !)
Ah bon. Les frangins, bien soulagés cachent leur joie et ne s’avisent surtout pas de chercher plus loin pour élucider ce tour-là. Tu parles ! Nous voilà donc bons amis. Siméon-l’otage rejoint la fratrie, on se lave les pieds en famille en attendant le Patron qui veut les faire manger avec lui… (Je dis bien « les faire manger avec lui » et non pas « les inviter à sa table »). À l’arrivée de Joseph on se plie aux mondanités d’usage : Comment ça va par chez vous ? Et votre vieux père, toujours en vie ? Ah ! Mais, mais c’est ça votre jeune frère Mademoiselle Germaine ? Le petit frère dont vous m’avez tant parlé ! Et là, Joseph doit s’esbigner dans sa chambre pour ne pas montrer sa trop grande émotion à la vue de son petit frère à lui.
C’est pas tout ça, les émotions ça creuse. On passe à table. Enfin, à tables, car on a beau être de la famille, c’est une abomination pour un Égyptien de manger à la table d’un Hébreux. (No comment). On ripaille quand même, Benjamin cinq fois plus que les autres. Il a de l’appétit, le petit ! Et on comprend à ce détail que Joseph fera tout pour récupérer Benjamin. Il ourdit une nouvelle manigance à base de sa coupe d’argent préférée, celle dans laquelle il boit et où il dit prédire l’avenir. Il fait planquer ce Graal dans le sac de Ben puis, la caravane partie, il lance son intendant à leurs trousses avec pour mission de ramener comme esclave celui des frères dans le paquetage duquel on aura trouvé la coupe. Pas bête ! Courette, perquisition, dénégation, retour honteux à la case départ. Cette fois c’est Juda qui se charge des tractations sur le thème : si on revient sans son petit dernier notre vieux père en mourra… Il le fait si bien au sentiment que c’est Joseph qui se craque le premier.
Et c’est la grande scène du 45.
Joseph reste seul en présence de tous ses frères et il leur crache le morceau. Il déballe tout, intégral. Depuis sa vente aux nomades du désert jusqu’à sa bonne fortune d’aujourd’hui.
Gen. 42.29 à 45
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dans ► 1 La Génèse – 1.34 – Restrictions & capitulation.
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
On revient à la fin du chapitre 30 pour suivre les tribulations de Joseph. Arrivés en Égypte, les caravaniers médianites le revendent à Putiphar, geôlier en chef chez Pharaon. Joseph se met Putiphar dans la poche et devient son homme de confiance et à tout faire. Enfin presque tout, puisque la femme du patron voudrait bien en faire son quatre heures. Ça en arrive aux voies de fait et, pour échapper à cette couguar, Joseph y laisse positivement sa chemise. Chemise que la drôlesse va brandir sous le nez du mari en criant au viol ! Retour à la case prison pour Joseph. Son zèle lui vaut encore un avancement rapide et des histoires ésotériques avec d’autres détenus lui permettent de signifier à Pharaon que, compte-tenu de ses protections en Très Haut lieu, il ferait mieux de le prendre de son côté. Pharaon comprend vite. Il lui fait un pont d’or et en fait le grand Administrateur du royaume avec les pleins pouvoirs. Pour compléter la panoplie, il le marie à une fille de la jet set locale. Joseph part en tournée d’inspection à travers l’Égypte.
33 – Délit d’initié & marché noir
Note : Ce chapitre et les suivants présentent d’indéniables longueurs. L’action y est répétitive, la narration fastidieuse.
Bien informé par le Grand Majax qui déclenche à volonté sécheresse ou opulence, Joseph attaque par un septennat cool et glorieux. Il fait amasser les récoltes excédentaires en prévision des années de vaches maigres (et par la même occasion, il nous offre cette locution agreste imagée). Comme prévu son second septennat voit s’abattre la famine sur toute la région. Mission humanitaire ou marché noir, va faire la différence, l’Égypte s’en sort plutôt bien pour la plus grande gloire de Pharaon et de son Joseph.
Pas pareil chez les Hébreux, au pays de Canaan où nous avons laissé Jacob (c’était au chapitre 30, rappelle-toi, Jacob retrouve Esaü, son rouquin de frérot).
La famine sévit comme partout et Jacob, devenu patriarche, informé de la bonne fortune de l’Égypte, y envoie dix de ses onze fils restants au ravitaillement. Il garde avec lui Benjamin, le petit dernier (comme son nom l’indique), frère de Joseph, son fils disparu, de peur qu’il ne lui arrive des bricoles à lui aussi (encore ces promesses divines de nations opulentes au descendant officiel… et, Joseph disparu, Ben est le dernier…). Et voilà toute la fratrie engagée sur leur Route 66 à eux.
Au bout, il y a Joseph aux pieds duquel ils viennent se prosterner pour quémander quelques grains pour subsister jusqu’à la saison prochaine. Mais c’est qu’il le prend de haut le grand vizir ! Les frangins sont loin de se douter qu’ils ont affaire au petit merdaillon qu’ils ont vendu à une caravane. Joseph, en revanche les retapisse au premier coup d’œil. Et il te les colle au trou pour espionnage comme de vulgaires touristes surpris à photographier l’aéroport de Tel Aviv !
Pour se sortir du pétrin, les frangins racontent leur vie par le menu : le coin d’où ils viennent, le vieux père resté au pays avec le petit dernier… et même, en termes ambigus la disparition de Joseph « qui n’est plus ». S’en suit un marchandage compliqué où l’on ne voit pas très bien où Joseph veut en venir. Toujours est-il qu’il garde Siméon en otage et renvoie toute la bande chercher le petit frère. Non sans remplir leurs sacs de blé, ce pour quoi ils étaient venus. Grandeur d’âme ou manigance : il glisse dans leurs sacs à leur insu l’argent qu’ils avaient donné en paiement…
41.46 à 42.28
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dans ► 1 La Génèse – 1.33 Délit d’initié & marché noir.
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Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?
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Et… un office dédié à la bénédiction des tickets de la Française des Jeux chaque vendredi 13 ne contribuerait-il pas à un renouveau de la pratique religieuse ?
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Pendant ce temps, du côté de chez Juda, la vie n’est pas toute simple non plus. Il a trois fils Er, Onan et Schéla. L’aîné est marié à une certaine Tamar, mais comme il se conduit en mécréant Dieu le rappelle à lui de bonne heure, avant qu’il n’ait eu le temps de procréer. Juda, qui tient à assurer la descendance pousse Onan dans le lit de la jeune veuve. Il veut bien faire plaisir à papa le fiston, mais pas jusqu’à aller faire un petit qui ne lui serait pas reconnu. À chaque galipette il use donc du moyen de contraception préconisé par la Veuve Poignet. Dieu n’aime pas du tout ça, et il occis Onan à son tour. Reste bien un fils à Juda mais comme il ne veut pas prendre de risques il préfère temporiser avant de le donner à Tamar et il renvoie galamment la belle-fille chez son père. Du temps passe, Juda devient veuf et Tamar se morfond toujours. A l’occasion d’un voyage de Juda, elle le vampe et l’entôle de première. Preuves à l’appui. Dorénavant, Juda, il lui mangera dans la main !
32 – Délation, fayotage et réussite (*)
Mais revenons-en à l’épopée du petit rapporteur du chapitre 30. Sitôt arrivés en Égypte, les Madianites revendent le chérubin à Potiphar, maton en chef chez Pharaon. Le Joseph fayote si bien que Poti le prend à la bonne et qu’il devient surveillant chargé de toutes les sections, le grand manitou en somme. Mieux que ça ! Potiphar lui laisse la haute main sur toute sa maisonnée et en profite pour glander toute la sainte journée. N’oublions pas par ailleurs que si Joseph était un manipulateur de première, il avait en revanche un physique d’éphèbe et une gueule d’ange…
À force de faire le kékou dans la casbah, arrive ce qui devait arriver… Voilà la régulière du patron qui lui fait un rentre-dedans d’enfer. Mais rien à faire, Joseph reste intraitable, la gâche est trop bonne pour la perdre sur un mauvais coup…
Mais la femme (tiens, je connais pas son nom) est une chaudasse qui a de la suite dans les idées et un jour qu’elle se trouve en tête-à-tête avec le bel intendant elle s’accroche à ses basques et tente de le violer. Joseph échappe aux griffes de cette dévoreuse, non sans y laisser une fringue. Preuve irréfutable, qu’elle met sous le nez du mari en accusant le petit de tentative de viol, la salope !
Potiphar pique une crise terrible et voilà mon Joseph embastillé dans les prisons du Roy.
Il refait une lèche éhontée auprès du dirlo de la zonzon et se retrouve à nouveau propulsé maton-chef. (Gen. 39)
Survient une embrouille entre Pharaon, son sommelier et son boulanger. Ces deux se retrouvent en prison dans la section de Joseph. Un quartier VIP sans doute, puisque le maton en chef passe le matin s’inquiéter des rêves des taulards ! Joseph trouve là l’occasion de refaire le coup du rêve prémonitoire : la fortune pour le sommelier qui rêve de raisin, la mort pour le boulanger qui rêve de brioches… (sans grand mérite en fait, puisque Dieu lui-même lui soufflait les réponses… Et la prédiction s’accomplit. À fayot, fayot et demi !) (Gen. 40)
Deux ans se passent. Joseph continue son temps à la prison quand c’est au tour de Pharaon lui-même de faire un rêve zarbi : des visions de vaches grasses, de vaches maigres, de blés mûrs, de blés nases…
Sans être passé au Plus Grand Cabaret du Monde, Joseph s’était quand même taillé une belle réputation d’extra lucide et Pharaon le convoque sur ce coup. Joseph lui sert la salade dictée par Dieu : des années d’opulence, des années de disette auxquelles il faut se préparer par une rigoureuse gestion des stocks ! Bref, il lui récite une irrésistible lettre de motivation.
Pharaon biche comme un pou et, non content de faire un pont d’or au beau parleur, il lui file tous les attributs du parvenu : belles fringues, joncaille de luxe, char avec escorte et gyrophare ! V’là mon ex-taulard transformé en président bling-bling. Pharaon l’affuble d’un pseudo à coucher dehors « Tsaphnath-Panéach ». Il l’installe aux manettes du royaume, sans passer par la case élections, tu penses bien ! Et pour que le conte de fée soit complet, il le marie à une étoile du gotha du coin : Asnath, fille de Poti-Phéra, un grand prêtre local.
Voilà. Le p’tit Joseph est dans la trentaine. Il a la fortune, la puissance et la gloire. Il s’en va dans un halo de poussière mordorée parcourir l’Égypte à la recherche de nouvelles aventures !
Genèse – 39 – 41.46
* Puisque les média nous soûlent de Jaune et Vert, je vous en inflige moi aussi ma dose !
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dans ► 1 La Génèse – 1.32 Délation, fayotage et réussite.
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12 juin – Saint-Guy
Également dénommé saint Vit.
Un personnage chaud-bouillant.
Merci à toutes celles qui ont pensé à moi !
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
La rencontre de Jacob et Esaü ne se passe pas trop mal. Chacun reprend la route à son rythme. Jacob fait étape à Sichem où Dina, une fille de Léa, se fait malencontreusement déflorer par le fils du seigneur du coin. Scandale dans la famille et tentative de conciliation à base de circoncision générale. C’est l’échec et, les grands frères vont laver l’honneur de la fille dans un bain de sang qui tourne au pillage en règle de Sichem. La caravane reprend la route. En chemin Rachel donne naissance à Benjamin et meurt en couches. Les ennuis ne sont pas finis pour autant. Le petit Joseph excède tellement ses frères avec ses grands airs qu’il s’en faut d’un poil qu’ils ne lui fassent la peau. Ils se contentent finalement de le vendre à une caravane d’Ismaélites en route pour l’Égypte… Affaire à suivre.
31 – Du côté de chez Juda – un entôlage
Pour le moment, abandonnons un peu Joseph à son triste sort pour aller jeter un coup d’œil sur l’autre côté de la famille où il se passe aussi des choses pas très catholiques.
Juda, le petit dernier de Léa (retourne au chapitre 27, ou carrément à Gen. 29.37) va vivre sa vie du côté d’Adullam et se marie avec Shuna, une Cananéenne qui lui donne directo trois fils, sans avoir recours aux techniques de gestation assistée, elle ! Elle a d’abord Er, puis Onan et enfin Schéla. (avec un c et sans i) . Er, le fils aîné, est marié à Tamar, mais comme c’est un mécréant notoire Dieu le rappelle à lui dans la fleur de l’âge. (va comprendre les motivations de l’Éternel, toi…). Bref voilà Tamar en veuve joyeuse sans enfant. Pas de ça dans la famille, qu’il se dit Juda. Et il pousse le petit frère dans le lit de la veuve, pas perdre une occasion d’agrandir la lignée !
Si Er était un mécréant, Onan, lui, il a ses principes. Et quoi, qu’il se dit, je vais aller engrosser la bel’s pour des prunes et lui faire un gosse qui sera même pas à moi ! Peut-être bien qu’il pense aussi un peu au partage de la succession mais de toute façon il n’est pas pour la procréation assistée, Onan ! Cependant pour complaire à papa il va quand même jouer à la bête à deux dos avec la belle-sœur mais en prenant chaque fois la précaution de se taper un petit rassis préventif ! Le Barbu qui n’aime déjà pas trop la contraception le rappelle à lui. (ah ! Ça serait donc une punition, en fait ?). Tout ça ne fait toujours pas le blot de Juda qui n’a de cesse d’agrandir sa descendance. Mais il a déjà cramé deux jokers, lui reste plus que Schéla, son petit dernier encore bien jeune pour jouer les inséminateurs. Qu’à cela ne tienne, il renvoie Tamar chez son père « le temps que le petit grandisse ».
Tu causes, tu causes… Le temps passe, le petit grandit, Juda devient veuf et Tamar reste toujours seulabre chez son paternel. Elle l’a un peu sec d’être laissée pour compte, mais elle a du chou, la donzelle.
Un beau matin, elle apprend que Juda doit partir en voyage d’affaires du côté de Thimna s’occuper de ses moutons. La voilà qui jette ses oripeaux de veuve aux orties et qui se sape sexy, façon cagole si tu vois… Elle va se poster en embuscade sur le chemin de beau-papa, limite racolage. Et ça fonctionne ! Notre Juda tombe dans le panneau :
— Bonjour M’ame, une petite gâterie avec crac-crac complet, combien ça ferait ?
— Pour toi, mon loup, ça sera juste un agneau.
— Ji go ! Je te le ferai porter au plus tôt.
— Eh, oh pépère, pas si vite ! Je voudrais pas qu’il se perde en route ton mouton, tu vois. Alors pour être plus sûre, tu me laisses ta bagouze, ta ceinture et ton bâton, je te les rendrai en échange du mouton.
— Ouais… Bon, alors ! On y va !
On y va de si bon cœur que Tamar, comme espéré, se retrouve enceinte.
Arrivé à ses affaires de tonte de moutons, Juda envoie un pote Adullamite avec un mouton pour récupérer ses affutiaux auprès de la prostipute… Mais pas l’ombre d’une travailleuse dans le secteur. « Jamais vu de ça par ici » qu’ils lui jurent les autochtones. L’Adullanite revient tout penaud. Juda craint de se faire chambrer vilain s'il persiste à rechercher l’entôleuse et il laisse tomber l’affaire. Toujours pareil à la campagne… Les ragots vont bon train et le début de grossesse de Tamar ne doit pas passer totalement inaperçu puisque trois mois plus tard une bonne âme vient trouver Juda.
— Tu sais, ta belle-fille, elle tient mieux sur le dos qu’une chèvre sur les cornes ! Et la voilà enceinte à force de faire le tapin !
— Oh nom de Bleu ! La salope ! Préparez-moi un bûcher fissa, c’est le tarif !
C’est qu’il ne transige pas avec la morale le père Juda. Et dans la famille en plus !
On amène donc Tamar pour l’holocauste salvateur et elle sort de son chapeau la bague, la ceinture et le bâton.
— C’est de l’homme à qui appartiennent ces affaires que je suis enceinte !
Forcément ça jette un coup de froid. Et Juda de se sentir subitement l’âme bien miséricordieuse à l’égard de la bougresse… Bien joué, Tamar… Mais je ne vois pas trop où peut la conduire ce fin stratagème ?
Elle accouchera laborieusement de jumeaux, Pérets et Zérach.
C’était la suite : Genèse – 38
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dans ► 1 La Génèse – 1.31 Du côté de chez Juda – un entôlage.
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Jacob retourne chez sa mère. Avec les deux sœurs, le troupeau… et les théraphims de Laban que Rachel a étouffés avant de partir, en guise d’héritage anticipé. Quand il découvre le vol, Laban et ses fils coursent les fuyards mais la perquise ne donne rien : Rachel planque son butin sous ses lingettes douceur. On se rabiboche autour d’un mâchon d’adieu. Jacob flippe un peu à l’idée de retrouver le frère qu’il a si joliment entubé. Il envoie des émissaires avec un gros troupeau en cadeau de retrouvailles. Cette grosse ficelle trop terre-à-terre ne suffit pas au Très haut qui, la nuit même dépêche un sbire à Jacob pour le dérouiller d’importance. Sévère mais juste, le châtiment suffit pour nommer désormais Jacob sous le pseudo d’Israël.
30 – Frasques, massacre & coucheries
Et voilà Esaü qui arrive à la rencontre de son frère. Jacob la joue profil bas et traite sournoisement son frère en grand son seigneur. Esaü se fait un peu prier, mais finalement accepte le troupeau-cadeau et l’on reprend la route de Canaan, chacun à son rythme, Esaü devant, Jacob suivant à l’allure des gosses et des brebis pleines.
La rando n’est pas de tout repos. Du côté de Sichem, la môme Dina, une fille que Léa avait eu sur le tard (Gen 30-21), va faire la belle dans le patelin. Elle tombe sur un fiston du coin, le beau Sichem (ℹ)Il n'y a pas d'erreur : Sichem est bien le nom du patelin et le prénom du fiston, carrément le fils du prince. Oui, comme dans les contes de fées ; faut dire que la fifille à Jacob , elle zonait pas avec la caillera. Et le beau gosse, même pas circoncis (!) qui déflore la donzelle. Scandale in the family, mais les darons s’arrangent à l’amiable, Sichem y perd son prépuce et l’aventure tourne court (si je peux me permettre !). On s’arrange à l’amiable. La tribu de Jacob est autorisée à s’installer et à exercer ses trafics en échange d’une circoncision généralisée des sujets de Hamor, le père de Sichem. (décidément, ils font une fixation !)
Genèse 34:24
« Et tous les mâles se firent circoncire, tous ceux qui étaient venus à la porte de la ville ». Notez le réalisme du jeu de PlayMobil du Très-haut : le seau rempli de prépuces au premier plan, les flaques de sang au pied des opérés et la lame rougie du coutelas sacrificiel.
Seulement voilà : les deux frangins de Dina, Siméon et Lévi se la jouent cousins corses outragés. Se prennent pour la Division Das Reich et le village de Sichem n’a plus rien à envier à Oradour-sur-Glane. Ils trucident tout. Y compris leur nouveau beau-frère. Ils récupèrent leur sœur, pillent la ville, volent le bétail et emmènent femmes et enfants en esclaves. Du travail d’évangélisateurs avant l’heure ! Ça tourne tellement vinaigre qu’il faut que le Barbu s’en mêle… Même processus qu’à Sodome. D’abord, profiter de la situation pour faire abjurer tous les impies qui seraient encore sous la coupe d’autres dieux que Lui. Ensuite mettre le clan de Jacob à l’abri (avec l’inévitable construction d’un autel-mémorial). Enfin « répandre la terreur » sur les villes avoisinantes. En épargnant soigneusement mes deux gentils apprentis Waffen SS, cela va sans dire…
Et puis quand ça veut pas, ça veut pas… Voilà Rachel qui accouche en route une dernière fois : le petit Benjamin. Ça se passe mal et à son âge, elle tient pas le choc. Elle est enterrée du côté de Bethléem. Et pour en rajouter avec la famille tuyau-de-poêle, voilà Ruben, l’aîné de Léa, qui s’envoie en l’air avec Bilha. Mais si, tu te souviens : la bonne à vraiment tout faire de maman, gentille avec papa, une belle-mère en quelque sorte ! (voir chapitre 27) Et bien sûr, le dabe, il l’apprend…
Allez, un petit schéma pour mieux comprendre tout ça :
Tu m’as compris, pour Jacob, c’est pas vraiment « La croisière s’amuse » ! Le coup le plus fumant, c’est quand même pour la poire de Joseph. Une petite teigne, le chouchou à papa ! Toujours à rabocher ou à se faire mousser : il raconte ses rêves dans lesquels y se prend pour le Roi Soleil ! Peuvent plus le saquer les frelots ! Ils te le bloquent dans un coinceteau isolé, il a droit à une avoinée sévère et il faut que Ruben se mette en travers pour pas que les autres lui fassent la peau pour de bon ! Et puis, comme on n’est pas du tout du genre vénal dans la famille, ils te le fourguent pour vingt sicles d’argent à une caravane d’Ismaélites qui l’emmène en Égypte. Bon vent, frérot !
C’était la suite : Genèse – 34 – 35 – 37
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dans ► 1 La Génèse – 1.30 Frasques, massacre et coucheries.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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