Tonkin, Cambodge, Corée, Indochine, Cochinchine… Enfants du baby-boom, ces noms ont émaillé le fond sonore de notre enfance radiophonique. On n'était pas alors en âge de comprendre ce qu'ils recouvraient. Voici un cours de rattrapage (bande-annonce) :
Pour mettre un peu de relief à vos photos de voyages au Maghreb…
(Tous les choumacs(ℹ)Le terme de « choumac » pour désigner les chaudronniers est ancien. Il provient de « shumacher », littéralement en allemand « faiseur de chaussures » par analogie avec les coups de marteau, le pliage du cuir et le franc-parler des savetiers, cordonniers et autres bouifs. De même pour désigner le cordonnier on disait quelquefois « choumac » (en souvenir des prussiens logés à Nozeroy pendant la guerre de 1870. (Le Patois de la Région de Nozeroy par 0skar Kjellén). apprécieront le coup de marteau !)
Merci à Ludo pour le document, et à Hélène pour l'illustration.
Les thuriféraires de la vive et légère libellule trouveront ci-dessous une version généraliste encore plus riche en métaphores de cette plaidoirie enflammée. Les paroles, en partie différentes de celles de la vidéo, sont celles de la version avalisée par Ph. Meyer. (Non trouvée sur YouTube)
Bon vol !
Il était une fois l'hélicoptère / Des soldats de la loi, des volontaires / des pionniers, des gendarmes courageux /ont évité des drames, parfois de peu / L'hélicoptère, une fragile bulle / vive et légère comme une libellule / piloté par des hommes d'expérience / et prêts à sacrifier leur existence / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / Passant de l'Indochine à l'Algérie, / l'armée de terre d'abord ils ont servi / pour enfin devenir les précurseurs / de la Gendarmerie, ils font l'honneur / Combien d'entre eux, lors d'une intervention / se sont abîmés, tombés en mission ! / Ils ont défié même le toit du monde / en se risquant dans les gorges profondes./ Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / dans les airs, ils circulent pour nous, pour vous, pour eux. / Un merveilleux outil les pales au vent / qui sauve tant de vies dans l'air du temps,/ un monstre de technique de précision / malléabilité et discrétion ./ L'aéronef à voilure tournante : / une belle énergie presque vivante /maitrisée par une force tranquille / un cœur sous l'écorce et l'arbre fragile / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / L'envol d'une formation d'hélicoptères, / impressionnant sur un fond de ciel clair / des bulles chargées de vie, du bleu, du blanc : / un bouquet de patrie très émouvant / C'est la Gendarmerie, bleuet du ciel, / un grand champ d'hélicos en arc-en-ciel / Au prix de leur vie ils sauvent des âmes / de tous les dangers, de toutes les flammes / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / dans les airs ils circulent pour nous pour vous, pour eux. /
Montez par le téléphérique à plus de 2000 mètres suffisamment de bois pour maintenir une barrique d’eau livrée par hélicoptère à bonne température. Disposez dans votre cuviau quelques morceaux de viande riche que vous aurez au préalable imbibée d’alcool (Un bon champagne fera l’affaire). Laissez mijoter en jetant de temps en temps dans le bouillon quelques toasts à la viande des Grisons. À ramollissement optimum, essorez bien vos plus beaux morceaux à l’aide de votre terminal à cartes bancaires. Dégustez !
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé dans Chapitre 3. À table/Les contenants (actualisez la page pdf s'il n’apparaît pas). Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
Bien qu'inspirés en partie de faits réels, les personnages et situation décrits dans ce Mot du Jour sont purement fictifs ; toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Et tant pis pour les lève-tôt qui n’ont pas droit aux « deuxièmes parties de soirée », car le film complet vers lequel dirigeait ce Mot du Jour a disparu d'internet. En maigre compensation, voici la bande-annonce.
Sans transition, hier soir, le 20 H de France 2 proposait successivement deux sujets à réflexion : le premier traitait de crêve-misère se ruant par centaines à l’assaut d’un triple mur de barbelés.
Dans le simple espoir de pouvoir continuer à ÊTRE
Le second sujet montrait des sur-consommateurs se ruant par centaines à l’assaut des travées d’un hypermarché.
Dans le but de pouvoir toujours plus AVOIR
Les Chinois Vincent Gaffet Album : « Coton » – 2007
Aujourd’hui, c’est Instruction Civique Ce que l’on ne nous a pas appris à l’école
Un drôle de contingent de votants aux sénatoriales LES DÉLÉGUÉS SUPPLÉMENTAIRES
« Ces braves délégués, parfaitement inconnus du grand public, gagnent pourtant à l’être. On les trouve dans les villes de plus de 30 000 habitants, à raison de 1 pour 800 habitants. Tous les six ans, avant le scrutin, leurs noms sont déposés à la préfecture par les municipalités comme un paquet à la poste. Ils ne tirent leur légitimité d’aucune élection : chaque groupe politique, en fonction de sa représentation, propose au conseil municipal sa liste de délégués, qui l’entérine les yeux fermés. La majorité se retrouve ainsi, de loin, avec le plus gros bataillon, et il est permis d’inscrire ses enfants, ses cousins, son neveu ou sa tata. Ce dont nos futurs élus ne se privent pas. Ce système bouffon, que les républiques bananières nous envient, fournit surtout des électeurs de poids à tous les roitelets des villes de France. Particulièrement à ceux des plus grandes, où, comble de la farce, les délégués supplémentaires deviennent bien plus nombreux que les grands électeurs de droit (jusqu’à quatre fois plus) et peuvent même représenter un tiers des votants d’un département. Comme dit un sénateur bourguignon : « faire voter un membre de sa famille aux sénatoriales, c’est lui offrir une formidable expérience démocratique » ! En désignant ses propres électeurs, c’est vrai qu’on ne fait pas mieux ».
J’hésite entre l’ignorance crasse ou le pédantisme éhonté… Et puis non, finalement. Ce n’est sans doute que le résultat d’un apprentissage de base confié à la télé-réalité, peaufiné à l’écoute de radios libres, amusantes, pleines d’énergie, puis entretenu à l’écoute des slogans publicitaires… Lorsque ces gens de la sphère immobilière ne nous entretiennent pas de biens à gros potentiel avec espaces privatifs et qu’ils condescendent à s’intéresser au marché locatif, c’est pour en fustiger les pratiques frauduleuses. Et ça donne :
Face à un propriétaire qui fraudulerait, il est vivement conseillé de passer par une Agence dont le rôle est d’intermédier…