Le nouvel an vietnamien est la fête la plus importante du pays, un réel temps fort du calendrier. C’est aussi le nouvel an chinois. Ce jour marque la fin d’une année lunaire et le début d’une nouvelle année. On célèbre le Têt entre le 1er et le 7e jour de l’année lunaire soit, grosso modo, entre la dernière semaine de janvier et la 3e de février (ni avant ni après cette période). Les esprits des ancêtres reviennent sur terre le temps d’une journée. Au Vietnam et partout où réside sa diaspora, on fête l’événement à grand renfort de fleurs, de pétards et de feux d’artifice. Le Têt marque également l’arrivée du printemps, d’où son nom vietnamien qui signifie « fête de la première aurore ». A Paris, la communauté vietnamienne s’était donné rendez-vous le samedi 15 février 2014 au siège de l’Unesco pour marquer cet événement.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. A cette occasion, les Femen, dont la militante Inna Schevchenko, sont venues montrer leur solidarité avec les femmes espagnoles.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, accompagnée de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, était venue montrer sa solidarité avec les femmes espagnoles.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. Les participants étaient 40.000 en France, dont 30.000 à Paris, selon le Planning Familial, une des associations organisatrices. A Paris, ils ont défilé de la Place Joffre dans le VIe vers l’ambassade d’Espagne, de l’autre côté de la Seine, en scandant « avorter, c’est mon choix, avorter, c’est mon droit ». Le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy a approuvé un projet de loi qui supprime l’avortement en Espagne, sauf en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable.
Lundi 27 janvier 2014, le monde politico-culturel mais aussi le public avait rendez-vous au Grand Palais, à Paris, à l’occasion de la soirée Nuit de Chine qui lançait le début des festivités pour le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine. Sous l’immense verrière du Grand Palais, il y avait du monde pour assister à cet événement, dont le coût, financé par des entreprises françaises, s’est élevé à 2 millions d’euros.
Chaque année, pour quelques allumés à travers le monde, c’est le même rituel : descendre dans le métro, en culotte ou en caleçon, l’air de rien. Tout est parti de New York, en 2002, où le collectif Improv Everywhere, spécialisé dans les happenings insolites, lance l’opération « No Pants Subway Ride ». Depuis, Shanghai, Mexico, Amsterdam ou San Francisco se sont prises au jeu. Cette année, plus d’une trentaine de villes participaient à l’événement. A Paris, rendez-vous était donné à 15 heures à la station Charles de Gaulle-Étoile. Chaque participant devait rejoindre un groupe et se voyait attribuer un numéro de wagon spécifique. Condition absolue : garder l’air sérieux et faire « comme si de rien n’était ». Et surtout, ne pas parler aux autres. La scène devait sembler tout à fait naturelle. Magazine, téléphone, musique, tous les accessoires étaient permis pour faire illusion.
Des milliers de personnes – 13 000 selon la police, 30 000 selon les organisateurs – ont défilé samedi 11 janvier 2014 à Paris pour demander la « vérité et la justice » sur l’assassinat il y a un an de trois militantes kurdes tuées de plusieurs balles dans la tête. Partis en début d’après-midi des abords de la gare du Nord, dans le Xe arrondissement, les manifestants ont marché jusqu’à la place de la République. « Justice et vérité, identifiez les commanditaires », proclamait une banderole de la Fédération des associations kurdes de France, des pancartes évoquant elles un « assassinat politique » et les manifestants brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées. Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, une des fondatrices du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Fidan Dogan et Leyla Saylemez étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre d’information kurde (CIK), 147 rue Lafayette près de la gare du Nord. Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l’assassinat des militantes et mis en examen le 21 janvier 2013 pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde dans un contexte d’ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et Ankara, acte du mouvement turc d’extrême droite des « Loups Gris », assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire crime crapuleux ou différend personnel. Les associations kurdes souhaitent « un geste fort du président de la République » et qu’il demande « des comptes au gouvernement turc lors de son prochain voyage en Turquie fin janvier ».
Une plainte pour « association de malfaiteurs » a été déposée contre l’homme d’affaires Serge Dassault par Fatah Hou, un homme victime d’une tentative d’assassinat le 19 février 2013, a indiqué lundi 6 janvier 2014 Me Marie Dosé, l’avocate du plaignant. Il est reproché à l’industriel et sénateur de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) d’être impliqué dans un projet d’arrestation de M. Hou et de deux autres hommes au Maroc, afin de les éloigner de Corbeil-Essonnes. Le successeur de Serge Dassault à la mairie de cette ville, Jean-Pierre Bechter, le responsable du service des sports de la ville, Machiré Gassama, et un diplomate marocain en poste à Paris sont également visés par cette plainte, déposée le vendredi 3 janvier 2014 auprès du parquet d’Evry. La procédure vient s’ajouter à une enquête à Paris sur un système présumé d’achat de votes dans les quartiers sensibles de Corbeil-Essonnes, dont l’homme d’affaires a été maire jusqu’en 2009. Le bureau du Sénat doit se prononcer mercredi 8 janvier 2014 sur la demande de levée d’immunité parlementaire, qui ouvrirait la voie à une garde à vue.
Areva a poursuivi vendredi 20 décembre 2013 devant le tribunal correctionnel de Paris le militant antinucléaire Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, qui avait accusé le groupe français de corruption au Niger en 2012. Le 11 décembre 2012, dans un communiqué, l’association avait fait état d’une contribution d’Areva au budget national nigérien d’environ 26 millions d’euros, dont 15 millions auraient été directement affectés à l’acquisition d’un avion pour le président du Niger, Mahamadou Issoufou. Le lendemain, Zakari Oumarou, président du groupe parlementaire du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, avait confirmé qu’Areva avait accordé au Niger une aide budgétaire de 26 millions d’euros, dont une partie a été affectée pour l’achat d’un avion présidentiel. Areva, qui conteste cette accusation de corruption, avait assigné en justice, demandé un euro de dommages et intérêts et une publication judiciaire dans trois journaux, dont le magazine Jeune Afrique. Le jugement a été mis en délibéré au 7 février 2014. Avant le procès, des membres de l’Observatoire du nucléaire et d’autres militants antinucléaires se sont rassemblés devant le Palais de Justice de Paris, portant des banderoles accusant Aréva.
À partir du samedi 14 décembre 2013, la Tour Eiffel affiche pour trois nuits l’inscription « Nelson Mandela 1918-2013 » en lettres lumineuses de cinq mètres de haut, entourée de faisceaux lumineux aux couleurs du drapeau sud-africain. En Afrique du Sud, l’enterrement de Nelson Mandela aura lieu le dimanche 15 décembre à Qunu, son village d’origine. Cette illumination sera également visible le 16 décembre, journée de la réconciliation en Afrique du Sud. Cette initiative est mise en œuvre par l’Institut français et le National Arts Council d’Afrique du Sud, en partenariat avec la Ville de Paris et la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel.
La Ville de Paris rend hommage à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans. Depuis le 6 décembre et pendant plusieurs jours, son portrait sera projeté sur la façade de l’Hôtel de Ville chaque soir de 17 h 30 à minuit. Le 25 mars 2013, le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité l’attribution de la Citoyenneté d’Honneur de la Ville de Paris à Nelson Mandela, premier Président noir en Afrique du Sud et symbole de la lutte pour l’égalité raciale.
Plusieurs dizaines de bouquets de fleurs et de bougies parsemaient samedi 7 décembre 2013 le trottoir devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, où anonymes et personnalités se sont rassemblés en mémoire de Nelson Mandela, ancien président Sud-Africain disparu le 5 décembre. Toute la journée, des particuliers sont venus déposer des gerbes de fleurs devant l’ambassade, située dans le centre de la capitale.
Un portrait géant de l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, disparu le 5 décembre 2013, a été accroché la journée du 6 décembre 2013 et la matinée du 7 sur la façade du ministère des Affaires étrangères, un hôtel du XIXe siècle sur les bords de la Seine, en hommage à un « serviteur très exceptionnel de la paix et de la fraternité », a expliqué le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Troisième président d’Ukraine de 2005 à 2010, Viktor Iouchtchenko, ancien leader de la révolution orange, était présent à Paris le dimanche 17 novembre 2013, où il a participé à la célébration du 80e anniversaire de la famine-génocide de 1932-1933 en Ukraine, baptisée « Holodomor ». Un terme qui désigne la grande famine qui eut lieu en Ukraine et dans le Kouban, peuplé majoritairement d’Ukrainiens, en 1932 et 1933 et qui fit entre 7 et 10 millions de victimes. Aujourd’hui, la responsabilité des autorités soviétiques est largement reconnue à travers la collectivisation, les campagnes de « dékoulakisation », les réquisitions excessives de denrées alimentaires et les limitations de déplacements. Le Parlement Européen a reconnu en 2008 l’Holodomor comme un crime contre l’humanité, et certains Etats l’ont qualifié de génocide. La Russie et le Kazakhstan contestent le caractère génocidaire, arguant que l’Ukraine n’avait pas été la seule république soviétique à être touchée par la famine. Les participants à cette commémoration s’étaient donné rendez-vous devant le square Taras Chevchenko, dans le 6e arrondissement de Paris, avant de rejoindre par une marche silencieuse la Cathédrale Notre-Dame de Paris, pour y suivre une liturgie œcuménique présidée par le Cardinal André Vingt-Trois. Bien que partiellement guéri, le visage de Viktor Iouchtchenko reste très abimé par une forme extrême d’acné provoquée par une intoxication. Il existe une controverse sur les causes de cette intoxication, plusieurs expertises confortant la thèse d’une tentative d’empoisonnement à la dioxine.
Des membres de la communauté polonaise de Paris s’étaient donné rendez-vous le dimanche 10 novembre 2013 devant l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, à Paris, pour manifester leur mécontentement du retrait du poème épique « Pan Tadeusz » des ouvrages enseignés dans les écoles polonaises, où sa lecture était jusqu’à présent obligatoire. « Pan Tadeusz », écrit par le poète, écrivain et philosophe Adam Mickiewicz, raconte l’histoire d’un noble polonais au début du XIXe siècle, à une période où la Pologne-Lituanie avait déjà été divisée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche. Le livre a été publié en juin 1834 à Paris, et est considéré par beaucoup, en Pologne, comme le dernier grand poème épique de la littérature européenne. Les manifestants ont ensuite emprunté la place de la Concorde afin de rejoindre le monument à la mémoire de Mickiewicz, une sculpture d’Antoine Bourdelle érigée cours Albert 1er et donnée par la Pologne à la France.