Pour vous le mettre en tête… et parce qu’on est en juin
Le jour le plus long
Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck - Musique : Maurice Jarre - 1962
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Pour vous le mettre en tête… et parce qu’on est en juin
Le jour le plus long
Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck - Musique : Maurice Jarre - 1962
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Non, ne me remerciez pas…
Source Paris-Match en page « Fête des pères »
Halte à la dictature de la maigreur !
Crédit image Georges D.
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On n'arrête pas le progrès… dit-on…
Le déjeuner sur l'herbe – XIXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXIe siècle
Crédit à MMS Manet, Doisneau et Georges D. pour l’image
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Une expression désuète du siècle passé
avoir du chien \a.vwaʁ dy ʃjɛ̃\
Il était temps que les fabricants de chaussures, pardon, que les créateurs d'accessoires de ce siècle-ci redonnent tout son sens à cette tournure surannée !
Crédit image à Georges
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Le gisement de Mots du Jour ayant été pillé sans vergogne tout au long de la campagne électorale et des parlottes subséquentes, me voilà contraint d'avoir recours à quelques gags visuels pour pallier cette pénurie conjoncturelle…
Luthier du diable !
Pour jouer la danse macabre sans doute…
Crédit à Georges de Corbas
et See.Me.Fly Prod.
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LES MOTS SAVANTS DE ROSELYNE
« NON MAIS T’AS VU COMMENT QU’ILS CAUSENT ? »
Roselyne Bachelot est une femme politique française et animatrice de télévision et de radio. Érudite et touche-à-tout, elle tient une rubrique dominicale dans Var-Matin « Signé Roselyne ». C'est de ces colonnes que sont extraites les entrées du « Dictionnaire des Mots savants de Roselyne ».
Les entrées en bleu caractérisent des mots qui, s'ils ne sont pas “savants” à proprement parler, trouvent leur place dans ce dictionnaire par leur rareté d'emploi en français moderne et/ou dont l'étymologie mérite d'être rappelée.
B
briscard \bris.kaʁ\ n.m (XIXe siècle) : De brisque (« chevron, ancienneté ») avec le suffixe –ard. La brisque était le nom du chevron que les soldats de l’armée napoléonienne qui s’étaient réengagés arboraient sur leur uniforme, en signe de leur ancienneté et de leur expérience.
« …le gouvernement est paritaire, plutôt de centre droit, ouvert à la société civile, mélangeant les vieux briscards et les têtes nouvelles… »>Roselyne-21/05/17
C
catatonie \ka.ta.tɔ.ni\ n.f De l’allemand Katatonie ; voir catatonus (« très abaissé ») en latin.
[pendant les « questions aux gouvernement", à l'Assemblée nationale] Le ministre est sommé de répondre sans note, en deux minutes, aux questions les plus complexes (…) Les députés se font un plaisir sadique de changer leur interpellation à la dernière minute. (…) Les visages grimaçants, les injures et les propos sexistes, le vacarme des claquements de pupitre et des coups de règle du président vous sommant d'en finir laissent la malheureuse victime dans un état proche de la catatonie ».Roselyne-21/05/17
G
griveton \ɡʁiv.tɔ̃\ n.m : simple soldat.
« Les grivetons de la droite ne retiennent plus leurs coups »Roselyne-2016
Ces entrées ont été ajoutées à la version livre (en pdf) des ► Mots savants de Roselyne
(actualisez la page pdf s'ils n’apparaissent pas).
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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Adresse à Thomas Pesquet
Non mais c'est KWASSA Thomas ?
T'étais pas bien là-haut ? Tu pouvais faire des blagues-de-Toto avec tes copains sans que toute la terre te tombe sur le râble… Même au téléobjectif tu voyais pas le cratère de Kaboul, ni l’Arena de Manchester… et encore moins le pont de Londres…
T'avais pas la TNT dans ta capsule. Tu ignorais les magouilles de Fillon, les guignolades à 4 milliards de Tapie, les derniers tripatouillages immobiliers…
Tu étais préservé d'Hannouna aussi bien que des colères des gosses mal élevés de Roland-Garros… et même de la défaite de Toulon au Top 14 !
Non, mais tu te rends compte !
Fallait postuler au poste de Gardien de la station. Inamovible, avec un contrat à perpète… Imagine… La vie devant toi, peinard comme un Petit Prince, à compter les couchers de soleil… À tirer le portrait de la planète sous toutes les latitudes pendant qu'elle est encore bleue ! À arroser tes petits pois ou à taquiner les diptères… T'avais ton saxo en cas de coup de blues… Ça doit avoir de la gueule Charlie Parker au milieu de l'infini !
Tu devenais le gardien du refuge ultime. La fête à chaque arrivée de nouveaux aventuriers de passage… Il y aurait surement eu dans le lot quelques consœurs pas trop farouches auxquelles tu aurais pu démontrer toutes les ressources de l'apesanteur…
Et puis à la fin, la toute fin, hop ! un dernier passage par le sas et tu t'offrais une éternelle balade parmi les étoiles. Quel pied-de-nez aux asticots !
Au lieu de ça, tu nous joues E.T à l'envers… Maison, maison… et tu t'embarques dans cette espèce de lessiveuse infernale pour replonger sans scaphandre dans cette pas drôle de soupe… Quel dommage !
Dis-moi, Thomas… pour de vrai… t'y as pas pensé ?
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Pour envisager l’après COP 21
L’ile nue
Kaneto Shindō-1960
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Vieux souvenirs de petits matins
Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
Le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge, tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'œil
familièrement.
Dis donc camarade Soleil
Tu trouves pas que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?
Le temps perdu
Jacques Prévert
À ceci près, camarade Prévert, qu'à l'heure de la pointeuse le soleil n'était pas encore par-dessus le toit !
Pour la génération Y Une pointeuse est une horloge spéciale qui servait à badger avant l’ère électronique. |
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Moralisation de la vie politique
Et s'il suffisait de supprimer la confiture ?
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Pour un peu d’apaisement entre deux effervescences électorales
The Alamo
John Wayne – 1960
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Tout… et son contraire
Hier soir, mon zapping avant extinction de la télé m'a fait passer sur une chaîne « Sport » qui diffusait des images du Rallye du Portugal. Des images époustouflantes d'une « spéciale » en ville.
Un circuit étroit, sinueux à souhait et même compliqué par un tremplin artificiel… Quel spectacle !
Accélérations fulgurantes au départ, épingle à cheveux à 180° négociée en dérapage, freinages tardifs, vrombissantes remontées dans les tours…
En pleine ville, avec d'heureux possesseurs de balcons installés aux premières loges. Je me suis un instant posé la question de savoir quel niveau de pollution sonore ils subissaient. Et s'ils trouvaient encore quelques traces d'azote et d'oxygène dans le mélange d'hydrocarbures, de particules fines de caoutchouc ou de plaquettes de frein qu'ils respiraient… Mais bon… ils avaient l'air d'apprécier.
Et puis je me suis dit qu'une organisation de Rallyes à ce niveau ne pouvait qu'avoir la bénédiction de la COP 21…
Tout comme le Grand Prix de Paris de formule E (comme électrique) qui se déroule (presque) en silence, où l'on travaille à ne plus avoir à changer de batteries à mi-course et où, luxe de précaution, des équipes de chercheurs s'activent à la mise au point d'un système de récupération des particules émises au freinage !
Je n'ai pas compris toute la logique du système, mais je promets de continuer à pratiquer la conduite éco-responsable prônée par nos gouvernements, et de ne pas abuser des grillades dans ma cheminée à feu ouvert, génératrices de particules fines…
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Le coup de torchon
Encore un Mot du Jour intégralement copié/collé. Mais il vient tellement à propos compléter celui d'hier…
Je suis ce matin en direct d'un champ de ruines. Celui laissé après le passage de l'ouragan Macron.
Entendez-vous, entendez-vous, le vent mauvais qui souffle sur la morne plaine des Républicains ?
Distinguez-vous, distinguez-vous, le blizzard glaçant qui traverse les paysages désertiques du Parti socialiste ?
C'est une vision de fin du monde qui apparait sous nos yeux consternés. Dévastation, saccage, razzia… On assiste à des scènes de pillage. On voit des scènes d'une violence inouïe. Des combats d'une rare brutalité entre Wauquiézistes et Soleristes, entre Ciottistes et Estrosistes, entre Barroinistes et Koscucio-Morizetistes.
Les socialistes sont laminés, détruits, à terre. Ils mangent la poussière. Ils ne savent plus s'ils sont dans la majorité ou dans l'opposition. Ils s'interrogent : « Qui sommes-nous, nous qui hier défendions la loi El Khomri pour nous opposer demain à des lois qui relèveront de la même doctrine ? ». La perplexité est à son comble, le flottement à son paroxysme.
De vieux chevaux de retour, excités par les lumières de l'insolite, tentent de participer à la parade, mais les pauvres rosses, dépassées, s'en vont mourir à l'écurie avant de pouvoir accomplir un dernier tour de piste.
Les Socialistes et les Républicains tentent de rivaliser d'esprit :
« Ce gouvernement n'est ni de gauche, ni de gauche », rigolent les uns.
« Ce gouvernement n'est ni de droite, ni de droite», gloussent les autres.
Mais personne n'a envie de rire. C'est la consternation, c'est la peur, c'est l'abattement.
La droite est en charpie. La gauche est en miettes. On ne peut pas tout décrire tant ce qu'on voit est insoutenable. Des scènes d'horreur comme il en existe après les typhons, les tremblements de terre. Les hommes sont devenus des bêtes. Certains se vautrent au pied du nouveau pouvoir pour réclamer de la soupe. Ils ont faim. Ils vont mourir s'ils ne sont pas nourris.
D'autres sont prêts à arracher les membres, à crever les yeux afin d'empêcher quelques malheureux d'accéder à la pitance. (…)
Une vision d'horreur surgit sous nos yeux inquiets.
Ce n'est pas la fin du monde. Peut-être la fin d'un monde…
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La phrase qui tue…
… Qui tue le soupçon de naïveté béate qui subsistait en moi. Qui réduit à néant toutes les leçons de « Morale et Instruction civique » dispensées quotidiennement par mes maîtres d'école depuis le Cours élémentaire…
C'est une voix « off » qui l'a prononcée au JT de 20 heures de France 2.
« Ils le suivent depuis longtemps,
ces fidèles en sont aujourd'hui récompensés ».
Ainsi, c'est une voix studieuse et appliquée qui a réduit la fonction ministérielle à une belle image que l'on finit par obtenir avec dix bons points, ou à la queue du singe qu'à force de contorsions on attrape au manège…
Une belle allégorie des mœurs politiques.
Jadis, les Grognards de la Garde se contentaient, dit-on, pour toute récompense, d'un pincement du lobe de l'oreille.
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