Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites, a défendu samedi 14 septembre 2019 le projet de réforme des retraites du gouvernement face au patron de la CGT Philippe Martinez, au cours d’un débat tendu, à la Fête de l’Humanité. L’un des modérateurs de la discussion, le directeur de la rédaction de L’Humanité Patrick Apel-Muller, a dû plusieurs fois tempérer les invectives et les huées d’une partie des centaines de personnes dans l’assistance, au lendemain d’une grève contre le projet de réforme très suivie à la RATP.
Catégorie: "Actualité"
Résumé : 95 mots.
Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites, a défendu samedi 14 septembre 2019 le projet de réforme des retraites du gouvernement face au patron de la CGT Philippe Martinez, au cours d’un débat tendu, à la Fête de l’Humanité. L’un des modérateurs de la discussion, le directeur de la rédaction de L’Humanité Patrick Apel-Muller, a dû plusieurs fois tempérer les invectives et les huées d’une partie des centaines de personnes dans l’assistance, au lendemain d’une grève contre le projet de réforme très suivie à la RATP.
Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites, a défendu samedi 14 septembre 2019 le projet de réforme des retraites du gouvernement face au patron de la CGT Philippe Martinez, au cours d’un débat tendu, à la Fête de l’Humanité. L’un des modérateurs de la discussion, le directeur de la rédaction de L’Humanité Patrick Apel-Muller, a dû plusieurs fois tempérer les invectives et les huées d’une partie des centaines de personnes dans l’assistance, au lendemain d’une grève contre le projet de réforme très suivie à la RATP.
Résumé : 70 mots.
Plusieurs centaines d’agents de la RATP se sont rassemblés vendredi 13 septembre 2019 au siège de l’entreprise pour protester « tous ensemble » contre la réforme des retraites et la disparition de leur régime spécial, alors que le trafic était très perturbé par une grève massive.
À l’intérieur du bâtiment, les responsables syndicaux ont salué au micro l’ampleur de la mobilisation, d’un niveau jamais vu depuis 2007.
Plusieurs centaines d’agents de la RATP se sont rassemblés vendredi 13 septembre 2019 au siège de l’entreprise pour protester « tous ensemble » contre la réforme des retraites et la disparition de leur régime spécial, alors que le trafic était très perturbé par une grève massive.
À l’intérieur du bâtiment, les responsables syndicaux ont salué au micro l’ampleur de la mobilisation, d’un niveau jamais vu depuis 2007.
Résumé : 112 mots. Cédric O, qui a succédé à Mounir Mahjoudi au poste de Secrétaire d’État au numérique s’est rendu le 9 septembre 2019 à Villejuif pour visiter l’EPITA, l’École pour l’informatique et les techniques avancées. S’ils sont initiés au marketing et au droit, histoire de leur ouvrir l’esprit, les étudiants de l’Epita, – c’est leur particularité –, restent très marqués par une formation technique poussée. Leurs principaux employeurs – Thales, Orange, Capgemini – en ont recruté une centaine chacun, pas plus. Une très bonne carte de visite, pour une école qui cherche à attirer des jeunes geeks, pas forcément premiers de la classe, ni sortis de prestigieuses classes prépas.
Résumé : 85 mots. Placée en redressement judiciaire, l’entreprise Aigle Azur a annoncé, jeudi 5 septembre 2019, qu’elle annulait tous ses vols à partir de vendredi soir à minuit. La compagnie, qui bat de l’aile depuis plusieurs semaines, ne sera plus en mesure d’assurer ses vols, samedi 7 septembre, à cause de sa « situation financière ». Placée en redressement judiciaire, l’entreprise a annoncé à ses salariés puis aux clients, jeudi, n’avoir d’autre choix que de clouer au sol l’ensemble de ses appareils.
Résumé : 141 mots. Cédric Villani, le mathématicien et député LREM de l’Essonne, a opté pour le café Gaité dans le XIVe arrondissement de Paris pour officialiser sa candidature dissidente à la mairie de la capitale, en présence de nombreux journalistes et soutiens. En juillet, la Commission nationale d’investiture de La République en marche avait choisi Benjamin Griveaux. Cédric Villani décide donc de ne pas se ranger derrière l’ancien porte-parole du gouvernement, contrairement aux engagements qu’il avait pris. Il y a quelques jours, le mathématicien avait assuré que sa possible candidature dissidente aux municipales à Paris ne serait pas l’expression d’une « défiance » à l’égard du président de la République, du Premier ministre ou de LREM. Dans un communiqué, La République en marche a aussitôt « regretté » la décision de Cédric Villani, sans toutefois l’exclure du parti.
C’est l’un des chiffres les plus bas depuis le début du mouvement social en novembre 2018. Pour leur 24e journée de mobilisation, organisée samedi 27 avril, 48 heures après les annonces d’Emmanuel Macron en réponse à la crise sociale et quatre jours avant le défilé du 1er-Mai, 23 600 « gilets jaunes » ont manifesté dans toute la France, dont 2 600 à Paris, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Les « gilets jaunes » ont pour leur part comptabilisé « 60 132 manifestants minimum », selon un décompte provisoire.
La semaine précédente, le 20 avril, le ministère avait comptabilisé 27 900 manifestants, dont 9 000 dans la capitale. Il faut remonter au 6 avril pour obtenir le chiffre le plus bas : 22 300 personnes s’étaient alors mobilisées.
Environ 2 000 « gilets jaunes » étaient présents à Paris pour opposer une « riposte générale » au gouvernement et au Medef, auxquels se sont mêlés 3 500 gilets rouges de la CGT. De leur côté, environ 600 « gilets jaunes » ont manifesté devant le siège de plusieurs grands médias, pour réclamer « un traitement médiatique impartial » de leur mouvement social.
Selon la préfecture de police de Paris, 8 920 contrôles préventifs ont été effectués et 11 personnes ont été interpellées dans la capitale.
Source : www.francetvinfo.fr
La semaine précédente, le 20 avril, le ministère avait comptabilisé 27 900 manifestants, dont 9 000 dans la capitale. Il faut remonter au 6 avril pour obtenir le chiffre le plus bas : 22 300 personnes s’étaient alors mobilisées.
Environ 2 000 « gilets jaunes » étaient présents à Paris pour opposer une « riposte générale » au gouvernement et au Medef, auxquels se sont mêlés 3 500 gilets rouges de la CGT. De leur côté, environ 600 « gilets jaunes » ont manifesté devant le siège de plusieurs grands médias, pour réclamer « un traitement médiatique impartial » de leur mouvement social.
Selon la préfecture de police de Paris, 8 920 contrôles préventifs ont été effectués et 11 personnes ont été interpellées dans la capitale.
Source : www.francetvinfo.fr
D’une petite structure fondée en 1945, satellite du Parti communiste français (PCF), il avait fait l’une des plus grandes organisations caritatives de France, tout entière vouée à la solidarité envers les plus pauvres et les plus fragiles. Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français (SPF), est mort vendredi 26 avril 2019, à Paris. Il avait 93 ans et présidait aux destinées de cette association depuis 1955.
Toujours affable, large sourire, regard pétillant, Julien Lauprêtre était un homme d’engagement.
Il était né le 26 janvier 1926, dans le 12e arrondissement de Paris. Fils d’un cheminot, militant syndical et communiste, il devint apprenti miroitier après l’obtention de son certificat d’étude. Arrive la guerre. À l’instar de son père qui a rejoint la Résistance, le jeune Julien forme un groupe avec des copains du 12e arrondissement dans le but de s’opposer à l’occupant. Il rejoint l’organisation clandestine des Jeunesses communistes. « Au début, on changeait l’orientation des panneaux de signalisation pour perdre l’occupant allemand », racontait-il. Avant de passer à des opérations de propagande plus importantes, comme des prises de paroles dans les cinémas ou des lâchers de tracts à vélo.
Arrêté en novembre 1943, il est incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, où il partage pendant huit jours la cellule de Missak Manouchian et des figures de l’Affiche rouge. Libéré au bout de quatre mois, il est sommé de s’inscrire au service du travail obligatoire (STO) et de partir en Allemagne. Ce qu’il refuse. Il quitte alors Paris pour Lyon, où il se cache dans sa famille. À l’été 1944, il revient dans la capitale et prend part aux combats d’août 1944.
Après la Libération, devenu l’un des responsables nationaux de l’Union de la jeunesse républicaine de France (UJRF) – appellation de l’organisation des Jeunesses communistes à cette époque – il travaille dans différentes entreprises de miroiterie, avant de devenir, en 1951, permanent du PCF. C’est en 1954, qu’à la demande du parti, il devient secrétaire administratif du Secours populaire français, avant d’être élu secrétaire général un an plus tard. De ce jour et jusqu’à sa mort, il en sera la figure emblématique.
Dès lors, avec Julien Lauprêtre, l’association réputée antenne du PCF, prend une nouvelle tournure. L’action humanitaire prend le dessus sur l’action politique. « C’est là que j’ai retrouvé la suite de ce que j’ai fait dans la Résistance », disait-il. Tout en demeurant dans le giron du parti, l’association consacre ses forces à la lutte contre la pauvreté, et s’ouvre à d’autres horizons de pensée que ceux liés au PCF. Ainsi, en 1959, après la rupture du barrage de Malpasset, au-dessus de Fréjus (Var), qui provoque la mort de 423 personnes, le Secours pop’, comme on désignait l’association, lance une grande campagne d’aide aux victimes.
S’il n’a jamais renié son attachement au PCF, dont il fut membre du comité central, Julien Lauprêtre, qu’un journaliste avait surnommé « l’abbé Pierre laïc », citait en exergue de son engagement cette phrase de Louis Pasteur : « Je ne te demande pas quelle est ta race, ta nationalité ou ta religion, mais quelle est ta souffrance ».
Julien Lauprêtre en avait fait une sorte de vade-mecum dont il ne s’est jamais départi. « Jusqu’au bout il a été présent », a affirmé Corinne Makowski, secrétaire nationale de l’association.
L’aide aux enfants défavorisés était une des actions qui tenait le plus à cœur au numéro un du SPF. Il avait été à l’initiative de la Journée des oubliés des vacances, qui, chaque été, permet à des enfants des cités d’aller à la mer, et aussi les Pères Noël verts, en faveur des familles pauvres.
Parmi les hommages, outre ceux de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) pour qui « le Secours populaire et les pauvres perdent leur voix majeure », du maire adjoint de Paris, Ian Brossat (PCF), « il était la générosité faite homme », de Christian Estrosi, maire de Nice (Les Républicains) qui salue « un combattant de l’espoir, de la solidarité et de la dignité », il y a celui de Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé-Pierre : « De la question alimentaire à celle des vacances, on mesure bien avec son action ce que veut dire la pauvreté, le sentiment d’être hors-jeu, de ne pas pouvoir faire comme les autres ».
Source : www.lemonde.fr.
Toujours affable, large sourire, regard pétillant, Julien Lauprêtre était un homme d’engagement.
Il était né le 26 janvier 1926, dans le 12e arrondissement de Paris. Fils d’un cheminot, militant syndical et communiste, il devint apprenti miroitier après l’obtention de son certificat d’étude. Arrive la guerre. À l’instar de son père qui a rejoint la Résistance, le jeune Julien forme un groupe avec des copains du 12e arrondissement dans le but de s’opposer à l’occupant. Il rejoint l’organisation clandestine des Jeunesses communistes. « Au début, on changeait l’orientation des panneaux de signalisation pour perdre l’occupant allemand », racontait-il. Avant de passer à des opérations de propagande plus importantes, comme des prises de paroles dans les cinémas ou des lâchers de tracts à vélo.
Arrêté en novembre 1943, il est incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, où il partage pendant huit jours la cellule de Missak Manouchian et des figures de l’Affiche rouge. Libéré au bout de quatre mois, il est sommé de s’inscrire au service du travail obligatoire (STO) et de partir en Allemagne. Ce qu’il refuse. Il quitte alors Paris pour Lyon, où il se cache dans sa famille. À l’été 1944, il revient dans la capitale et prend part aux combats d’août 1944.
Après la Libération, devenu l’un des responsables nationaux de l’Union de la jeunesse républicaine de France (UJRF) – appellation de l’organisation des Jeunesses communistes à cette époque – il travaille dans différentes entreprises de miroiterie, avant de devenir, en 1951, permanent du PCF. C’est en 1954, qu’à la demande du parti, il devient secrétaire administratif du Secours populaire français, avant d’être élu secrétaire général un an plus tard. De ce jour et jusqu’à sa mort, il en sera la figure emblématique.
Dès lors, avec Julien Lauprêtre, l’association réputée antenne du PCF, prend une nouvelle tournure. L’action humanitaire prend le dessus sur l’action politique. « C’est là que j’ai retrouvé la suite de ce que j’ai fait dans la Résistance », disait-il. Tout en demeurant dans le giron du parti, l’association consacre ses forces à la lutte contre la pauvreté, et s’ouvre à d’autres horizons de pensée que ceux liés au PCF. Ainsi, en 1959, après la rupture du barrage de Malpasset, au-dessus de Fréjus (Var), qui provoque la mort de 423 personnes, le Secours pop’, comme on désignait l’association, lance une grande campagne d’aide aux victimes.
S’il n’a jamais renié son attachement au PCF, dont il fut membre du comité central, Julien Lauprêtre, qu’un journaliste avait surnommé « l’abbé Pierre laïc », citait en exergue de son engagement cette phrase de Louis Pasteur : « Je ne te demande pas quelle est ta race, ta nationalité ou ta religion, mais quelle est ta souffrance ».
Julien Lauprêtre en avait fait une sorte de vade-mecum dont il ne s’est jamais départi. « Jusqu’au bout il a été présent », a affirmé Corinne Makowski, secrétaire nationale de l’association.
L’aide aux enfants défavorisés était une des actions qui tenait le plus à cœur au numéro un du SPF. Il avait été à l’initiative de la Journée des oubliés des vacances, qui, chaque été, permet à des enfants des cités d’aller à la mer, et aussi les Pères Noël verts, en faveur des familles pauvres.
Parmi les hommages, outre ceux de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) pour qui « le Secours populaire et les pauvres perdent leur voix majeure », du maire adjoint de Paris, Ian Brossat (PCF), « il était la générosité faite homme », de Christian Estrosi, maire de Nice (Les Républicains) qui salue « un combattant de l’espoir, de la solidarité et de la dignité », il y a celui de Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé-Pierre : « De la question alimentaire à celle des vacances, on mesure bien avec son action ce que veut dire la pauvreté, le sentiment d’être hors-jeu, de ne pas pouvoir faire comme les autres ».
Source : www.lemonde.fr.
Le premier ministre, Édouard Philippe, a défendu ce mercredi 24 avril 2019 la décision de la France de faire du 24 avril la journée de commémoration annuelle du génocide arménien de 1915, un sujet à la source de tensions diplomatiques avec la Turquie qui conteste le terme de « génocide ». « Plus d’un siècle après, regarder l’horreur en face est un préalable pour rendre justice », a dit le chef du gouvernement français lors d’une cérémonie à Paris. « Mener un travail de mémoire et d’histoire, courageux et rigoureux, est l’unique manière d’emprunter un chemin de résilience ».
« En rendant hommage aux victimes du génocide arménien, la France est fidèle à elle-même, fidèle à ses valeurs, c’est son honneur que de l’assumer », a-t-il ajouté. « Elle ne se laissera impressionner par aucune pression ni par aucun mensonge. Ce que nous recherchons, c’est l’exactitude historique, et la réconciliation ».
Selon Erevan, 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917. La Turquie reconnaît qu’un grand nombre d’Arméniens ont été tués par les Turcs durant cette période mais conteste l’idée qu’il y ait eu une volonté systématique de les exterminer, rejetant de ce fait le terme de « génocide ».
Le génocide arménien, qui est reconnu officiellement en France depuis 2001, est commémoré chaque année le 24 avril en Arménie et dans le Haut-Karabagh, région séparatiste d’Azerbaïdjan peuplée majoritairement d’Arméniens. Cette date, qui correspond à la rafle et la déportation de plusieurs centaines d’intellectuels arméniens le 24 avril 1915 à Constantinople, a été reprise par Emmanuel Macron qui a annoncé son intention début février dernier d’en faire la journée de commémoration annuelle du génocide, en France. Cette décision a suscité l’ire de la Turquie qui a prévenu, mi-avril que ce geste aurait « inévitablement un impact négatif » sur les relations entre Paris et Ankara. « En instaurant cette journée de commémoration, la France entend contribuer à faire reconnaître le génocide arménien comme un crime contre l’humanité, contre la civilisation », a souligné Édouard Philippe ce mercredi. « La position de la France est constante contre toutes les formes d’oubli, d’indifférence ou de négation qui sont au fond une nouvelle tentative d’anéantissement, car tout génocide porte avec lui, en lui, la tentative de nier le crime commis et d’en camoufler les traces ». Source : www.lefigaro.fr.
« En rendant hommage aux victimes du génocide arménien, la France est fidèle à elle-même, fidèle à ses valeurs, c’est son honneur que de l’assumer », a-t-il ajouté. « Elle ne se laissera impressionner par aucune pression ni par aucun mensonge. Ce que nous recherchons, c’est l’exactitude historique, et la réconciliation ».
Selon Erevan, 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917. La Turquie reconnaît qu’un grand nombre d’Arméniens ont été tués par les Turcs durant cette période mais conteste l’idée qu’il y ait eu une volonté systématique de les exterminer, rejetant de ce fait le terme de « génocide ».
Le génocide arménien, qui est reconnu officiellement en France depuis 2001, est commémoré chaque année le 24 avril en Arménie et dans le Haut-Karabagh, région séparatiste d’Azerbaïdjan peuplée majoritairement d’Arméniens. Cette date, qui correspond à la rafle et la déportation de plusieurs centaines d’intellectuels arméniens le 24 avril 1915 à Constantinople, a été reprise par Emmanuel Macron qui a annoncé son intention début février dernier d’en faire la journée de commémoration annuelle du génocide, en France. Cette décision a suscité l’ire de la Turquie qui a prévenu, mi-avril que ce geste aurait « inévitablement un impact négatif » sur les relations entre Paris et Ankara. « En instaurant cette journée de commémoration, la France entend contribuer à faire reconnaître le génocide arménien comme un crime contre l’humanité, contre la civilisation », a souligné Édouard Philippe ce mercredi. « La position de la France est constante contre toutes les formes d’oubli, d’indifférence ou de négation qui sont au fond une nouvelle tentative d’anéantissement, car tout génocide porte avec lui, en lui, la tentative de nier le crime commis et d’en camoufler les traces ». Source : www.lefigaro.fr.
Les « gilets jaunes » ont tenu ce samedi 20 avril leur 23e journée de mobilisation avec un défilé à Paris en forme de nouvel « ultimatum » lancé à Emmanuel Macron.
Alors que d’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France, Paris a été l’épicentre de la mobilisation.
La capitale a réuni 9000 manifestants, pour 27.900 dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur. Le chiffre national est en légère baisse par rapport au week-end précédent (31.100 manifestants, le 13 avril), mais en hausse pour la mobilisation parisienne (5000 manifestants, le 13 avril). Plus de 227 personnes ont été arrêtées, plus de 20.000 contrôles préventifs ont été opérés sur l’ensemble de la journée, selon la préfecture de police de Paris. Deux journalistes indépendants – Gaspard Glanz et Maxime Reynié – ont notamment été arrêtés par les forces de l’ordre. Plusieurs véhicules ont ainsi été incendiés en direction de la place de la République. A 16 heures, 122 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, dont quatre mineurs, selon le parquet.
Source : www.lefigaro.fr.
Alors que d’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France, Paris a été l’épicentre de la mobilisation.
La capitale a réuni 9000 manifestants, pour 27.900 dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur. Le chiffre national est en légère baisse par rapport au week-end précédent (31.100 manifestants, le 13 avril), mais en hausse pour la mobilisation parisienne (5000 manifestants, le 13 avril). Plus de 227 personnes ont été arrêtées, plus de 20.000 contrôles préventifs ont été opérés sur l’ensemble de la journée, selon la préfecture de police de Paris. Deux journalistes indépendants – Gaspard Glanz et Maxime Reynié – ont notamment été arrêtés par les forces de l’ordre. Plusieurs véhicules ont ainsi été incendiés en direction de la place de la République. A 16 heures, 122 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, dont quatre mineurs, selon le parquet.
Source : www.lefigaro.fr.
Résumé : 160 mots. Ce mardi 16 avril 2019, de nombreuses personnalités politiques se sont rendues sur le parvis de la cathédrale sinistrée pour exprimer leur émotion après l’incendie survenu la veille.
L’embrasement de Notre-Dame de Paris a provoqué une forme d’union nationale dans le monde politique : unanime manifestation de solidarité envers les catholiques qui célèbrent la semaine sainte et soutien à l’initiative gouvernementale de lancer une souscription nationale. Plusieurs formations politiques ont mis, mardi matin, la campagne européenne entre parenthèses. Tête de liste LREM, Nathalie Loiseau suspend sa campagne « jusqu’à nouvel ordre ». L’eurodéputé et membre dirigeant du Rassemblement national, Nicolas Bay, a écourté mardi un point presse au Parlement européen à Strasbourg et annoncé « 24 heures de trêve parce que nous sommes en deuil d’un joyau de notre patrimoine national ». Laurent Wauquiez, président des Républicains, et François-Xavier Bellamy ont annulé leur déplacement et meeting qui devait se tenir mardi 16 avril à Nîmes. Source : ► www.la-croix.com
L’embrasement de Notre-Dame de Paris a provoqué une forme d’union nationale dans le monde politique : unanime manifestation de solidarité envers les catholiques qui célèbrent la semaine sainte et soutien à l’initiative gouvernementale de lancer une souscription nationale. Plusieurs formations politiques ont mis, mardi matin, la campagne européenne entre parenthèses. Tête de liste LREM, Nathalie Loiseau suspend sa campagne « jusqu’à nouvel ordre ». L’eurodéputé et membre dirigeant du Rassemblement national, Nicolas Bay, a écourté mardi un point presse au Parlement européen à Strasbourg et annoncé « 24 heures de trêve parce que nous sommes en deuil d’un joyau de notre patrimoine national ». Laurent Wauquiez, président des Républicains, et François-Xavier Bellamy ont annulé leur déplacement et meeting qui devait se tenir mardi 16 avril à Nîmes. Source : ► www.la-croix.com
Résumé : 196 mots. Un important incendie s’est déclaré le lundi 15 avril, vers 18 h 50 à la cathédrale Notre-Dame de Paris en travaux. La charpente a été emportée et la flèche de l’édifice s’est effondrée mais la structure de l’édifice est sauvée et préservée. Le feu est parti des combles de la cathédrale vers 18 h 50.
Le procureur de Paris Rémy Heitz a expliqué qu’il y avait « eu une première alerte à 18 h 20, mais aucun départ de feu n’a été constaté ».
« Entre-temps, l’église avait été évacuée puisqu’une messe avait débuté peu avant », a-t-il ajouté. Le feu s’est rapidement propagé au toit, dévorant la charpente, longue de plus de 100 mètres. Baptisée « la forêt » en raison du nombre impressionnant de poutres nécessaires à sa confection, provenant chacune d’un chêne différent, elle avait été construite entre 1220 et 1240.
400 pompiers et 18 lances à incendie ont été mobilisés pour sauver l’édifice, les pompiers n’hésitant pas à pomper de l’eau directement dans la Seine, située à quelques dizaines de mètres.
Deux policiers et un sapeur-pompier ont été légèrement blessés.
Le procureur de Paris Rémy Heitz a expliqué qu’il y avait « eu une première alerte à 18 h 20, mais aucun départ de feu n’a été constaté ».
« Entre-temps, l’église avait été évacuée puisqu’une messe avait débuté peu avant », a-t-il ajouté. Le feu s’est rapidement propagé au toit, dévorant la charpente, longue de plus de 100 mètres. Baptisée « la forêt » en raison du nombre impressionnant de poutres nécessaires à sa confection, provenant chacune d’un chêne différent, elle avait été construite entre 1220 et 1240.
400 pompiers et 18 lances à incendie ont été mobilisés pour sauver l’édifice, les pompiers n’hésitant pas à pomper de l’eau directement dans la Seine, située à quelques dizaines de mètres.
Deux policiers et un sapeur-pompier ont été légèrement blessés.
Le Schneider Electric Marathon de Paris a fait son retour ce dimanche 14 avril 2019. Comme le veut la tradition, les 49 155 participants se sont élancés depuis les Champs-Élysées pour parcourir la distance mythique de 42,195 kilomètres en passant par les artères les plus prestigieuses de la capitale française, avec deux nouveaux monuments cette année : l’Opéra Garnier et la Place Vendôme.
Dans l’œil du cyclone, Clémence Calvin bat le record de France
Résumé : 170 mots. Au cœur d’une affaire judicio-sportive à rebondissements, Clémence Calvin, accusée de s’être soustraite à un contrôle antidopage, a trouvé les ressources pour signer, dimanche 14 avril 2019, sur le marathon de Paris une impressionnante performance qui reste en sursis. Quatrième en 2 h 23 min 41 sec, Clémence Calvin a largement battu le record de France de la distance de Christelle Daunay pour son deuxième marathon seulement après avoir été vice-championne d’Europe à Berlin en 2018. « Je me suis accrochée jusqu’au bout, n’en déplaise à mes détracteurs », a indiqué Clémence Calvin en zone mixte. « Il n’y avait qu’une très faible minorité de personnes malveillantes J’ai le courage de ceux qui tiennent le coup et qui sont plantés comme la tour Eiffel ».
Le dossier va maintenant être instruit, ce qui peut prendre plusieurs semaines, avant qu’elle passe devant la commission des sanctions de l’agence. Elle a porté plainte pour « violences et menaces » en début de semaine au Maroc.
Le dossier va maintenant être instruit, ce qui peut prendre plusieurs semaines, avant qu’elle passe devant la commission des sanctions de l’agence. Elle a porté plainte pour « violences et menaces » en début de semaine au Maroc.
L’Éthiopie truste les podiums
Sous le soleil et avec une température fraîche, 49 155 coureurs ont pris le départ de la course de 42,195 km, selon l’organisation, qui comptait 60 000 inscrits.
En haut des classements, l’Éthiopie a trusté les places sur les podiums : Gelete Burka (33 ans) a remporté la course féminine en 2 h 22 min 47 sec devant ses compatriotes Azmera Gebru (à 5 sec) et Azmera Abreha (à 48 sec). Burka, vice-championne du monde en 2015 sur 10 000 m, a placé une forte accélération dans le dernier kilomètre pour se détacher de ses concurrentes.
En haut des classements, l’Éthiopie a trusté les places sur les podiums : Gelete Burka (33 ans) a remporté la course féminine en 2 h 22 min 47 sec devant ses compatriotes Azmera Gebru (à 5 sec) et Azmera Abreha (à 48 sec). Burka, vice-championne du monde en 2015 sur 10 000 m, a placé une forte accélération dans le dernier kilomètre pour se détacher de ses concurrentes.
Victoire de l’Éthiopienne Gelete Burka
L’Éthiopienne, Gelete Burka, a remporté avec succès le marathon de Paris 2019 en 2 h 22.
Comme souvent, l’Éthiopie a brillé sur le 43e marathon de Paris en réalisant un triplé.
Comme souvent, l’Éthiopie a brillé sur le 43e marathon de Paris en réalisant un triplé.
Entre 150 et 250 personnes se sont rassemblées à Paris le 13 avril 2019 devant le siège du journal Le Monde pour exprimer leur solidarité avec le lanceur d’alerte Julian Assange, arrêté le 11 avril par la police britannique après sept années passées à Londres dans l’ambassade d’Équateur, où il avait obtenu l’asile sous la présidence de Rafael Correa. La justice britannique a demandé son arrestation, à la suite de la révocation de son asile par arrestation, au motif qu’il n’avait pas respecté les conditions de sa liberté sous caution en 2012, ce qu’il conteste.
Les participants ont vivement dénoncé l’attitude de nombreux médias qui se sont « largement servis des informations révélées par Wikileaks ».
Les participants ont vivement dénoncé l’attitude de nombreux médias qui se sont « largement servis des informations révélées par Wikileaks ».
Les Gilets jaunes se sont rassemblés partout en France ce samedi 13 avril pour leur 22e journée de mobilisation. Les Gilets jaunes craignaient un effet vacances sur la mobilisation. Il n’en a rien été. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, ils étaient 31 000 partout en France ce samedi dont 5 000 à Paris.
Un chiffre en hausse par rapport à la semaine dernière où 22 300 personnes s’étaient rassemblées.
De leurs côtés, les Gilets jaunes, qui contestent les chiffres officiels, estiment le nombre de participants à « 80 504 », selon la page Facebook de comptage, et évoquent « un petit regain de mobilisation » avant la date « exceptionnelle » du 20 avril.
Un chiffre en hausse par rapport à la semaine dernière où 22 300 personnes s’étaient rassemblées.
De leurs côtés, les Gilets jaunes, qui contestent les chiffres officiels, estiment le nombre de participants à « 80 504 », selon la page Facebook de comptage, et évoquent « un petit regain de mobilisation » avant la date « exceptionnelle » du 20 avril.
Résumé : 144 mots. Les retraités battent le pavé. Venus protester contre le « vol » de leur pension ou « par solidarité », ils ne sont pas satisfaits de l’attention affichée du gouvernement pour les « retraités modestes ».
Cette nouvelle journée de mobilisation des seniors, la septième depuis l’élection d’Emmanuel Macron, était organisée par neuf syndicats et associations de retraités remontés contre l’exécutif, « sourdingue », selon eux, à leurs revendications. À Paris, environ 2 700 personnes, selon la police, ont défilé sous le soleil. Les pensions n’ont augmenté que de 0,3 % en janvier, et « c’est honteux », a estimé Juan Velo, 71 ans, un retraité de l’industrie qui touche 2 500 euros par mois après 42 ans de travail. « Non seulement ils nous volent, mais en plus ils se moquent de nous ! » s’est exclamé le septuagénaire, qui se dit « Gilet jaune tous les samedis ».
Source : www.lepoint.fr, lien à la fin de l'article complet.
Cette nouvelle journée de mobilisation des seniors, la septième depuis l’élection d’Emmanuel Macron, était organisée par neuf syndicats et associations de retraités remontés contre l’exécutif, « sourdingue », selon eux, à leurs revendications. À Paris, environ 2 700 personnes, selon la police, ont défilé sous le soleil. Les pensions n’ont augmenté que de 0,3 % en janvier, et « c’est honteux », a estimé Juan Velo, 71 ans, un retraité de l’industrie qui touche 2 500 euros par mois après 42 ans de travail. « Non seulement ils nous volent, mais en plus ils se moquent de nous ! » s’est exclamé le septuagénaire, qui se dit « Gilet jaune tous les samedis ».
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