Après s’être mobilisés en masse depuis novembre 2012 contre le mariage homosexuel, les partisans de la « Manif pour tous » se sont à nouveau mobilisés, le 2 février 2014 à Paris contre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et la gestation pour autrui (GPA). Ils étaient entre 80.000 personnes selon la police et 500.000 selon les organisateurs, à descendre dans la rue pour témoigner de leur inquiétude et mécontentement, dans un défilé entre la place de l’Ecole militaire et la place Denfert-Rochereau. Dans le viseur des manifestants, le futur projet de loi sur la famille qui doit être présenté en avril en Conseil des ministres. Celui-ci ne prévoit pourtant aucun de ces projets.
Huit mois après sa dernière mobilisation, la « Manif pour tous » a rassemblé dimanche 2 février 2014 à Paris entre 80.000 (préfecture de Police) et 500.000 (organisateurs) personnes. De nombreuses personnalités politiques étaient présentes dans le cortège dont Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, Christine Boutin, présidente d’honneur du Parti Chrétien Démocrate, ainsi que le député UMP Henri Guaino.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. A cette occasion, les Femen, dont la militante Inna Schevchenko, sont venues montrer leur solidarité avec les femmes espagnoles.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, accompagnée de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, était venue montrer sa solidarité avec les femmes espagnoles.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. Les participants étaient 40.000 en France, dont 30.000 à Paris, selon le Planning Familial, une des associations organisatrices. A Paris, ils ont défilé de la Place Joffre dans le VIe vers l’ambassade d’Espagne, de l’autre côté de la Seine, en scandant « avorter, c’est mon choix, avorter, c’est mon droit ». Le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy a approuvé un projet de loi qui supprime l’avortement en Espagne, sauf en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable.
Lundi 27 janvier 2014, le monde politico-culturel mais aussi le public avait rendez-vous au Grand Palais, à Paris, à l’occasion de la soirée Nuit de Chine qui lançait le début des festivités pour le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine. Sous l’immense verrière du Grand Palais, il y avait du monde pour assister à cet événement, dont le coût, financé par des entreprises françaises, s’est élevé à 2 millions d’euros.
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé entre la place de la Bastille et les Invalides, à Paris, à l’appel du collectif « Jour de colère », dimanche 26 janvier 2014. Selon la police, le cortège a rassemblé 17.000 personnes. Les organisateurs, eux, ont avancé le chiffre de 160.000 participants. Le collectif « Jour de colère », rassemblement hétéroclite formé d’intégristes catholiques, d’opposants au mariage homosexuel, de partisans de l’humoriste controversé Dieudonné, d’identitaires et de familles, a défilé contre « l’action gouvernementale » et pour demander la destitution du président de la République, jugé « trop impopulaire ».
À l’occasion du 221e anniversaire de la mort du roi Louis XVI, décapité le 21 janvier 1793, à 10 heures 22, sur l’actuelle place de la Concorde, à Paris, Mgr le comte de Paris et Madame la princesse de Joinville, sa seconde épouse, ont assisté à la messe célébrée à la mémoire du roi en l’église Saint Germain l’Auxerrois, ancienne paroisse des rois de France, dans le 1er arrondissement de Paris. C’est Henri de France, comte de Paris, duc de France, qui a rédigé et lu les intentions de prières. Il a demandé qu’on prie pour Louis XVI, pour Marie-Antoinette, pour Louis XVII, mais aussi pour son aïeul, le duc d’Orléans, le prince régicide dont le vote à la Convention a participé à la mise à mort de son royal cousin.
Il y a exactement 221 ans, le 21 janvier 1793, à 10 heures 22 précisément, Louis XVI était décapité place de la Révolution, ci-devant place Louis XV, aujourd’hui place de la Concorde. Là même où fut supplicié le roi de France et de Navarre, et à la même heure, ils étaient environ deux cents à se réunir, mardi 21 janvier 2014, en mémoire de l’événement, gerbes de fleurs blanches, drapeaux fleurdelisés au vent et en présence d’un prince de la Maison de Bourbon, le prince Sixte de Bourbon Parme, descendant de Louis XIV, mais aussi de Louis XV par sa fille aînée Louise-Elisabeth de France, devenue duchesse de Parme et appelée Madame Infante en langage de cour. Un rassemblement à l’initiative de L’Alliance Royale et de France Royaliste, pour rendre hommage au roi guillotiné, mais aussi pour rappeler leur volonté d’avoir un roi à la tête du gouvernement français.
Prise de vue: Dim 19 janvier 2014, à 14 h 29. App.: Canon EOS-1D X, 1/400 sec, f/3.5, ISO 100, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/2.8L II USM, 16 mm.
Données techniques de cette photo : passez le pointeur sur l’image
Des milliers d’opposants au droit à l’avortement, dopés par l’exemple espagnol, défilaient ce dimanche 19 janvier 2014 à Paris, à l’appel d’organisations catholiques. La plupart portaient un foulard rouge autour du cou pour rappeler les couleurs de l’Espagne, où l’avortement redevient un délit passible de la prison, sauf en cas de « danger psychique et physique » pour la mère ou de viol. A la veille de l’examen du projet de loi pour l’égalité hommes-femmes, où figurent plusieurs dispositions sur l’IVG, les manifestants ont ainsi marché de la Place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides pour dénoncer une «banalisation totale» de l’interruption volontaire de grossesse.
Une marche contre le Front national a été organisée le samedi 18 janvier 2014 à Arcueil (Val-de-Marne). Elle faisait suite à la diffusion, en octobre 2013, de tracts du FN qui dénonçaient « l’ultra-violence » dans la ville. Arcueil fait partie des communes du département où le Front national devrait présenter une liste lors des prochaines élections municipales. À l’époque, la mairie avait réagi vivement à cette publication, estimant qu’elle avait « sali la ville ». Le maire (EELV), Daniel Breuiller, candidat à sa succession avait dénoncé un acte « douteux ». Une association s’est constituée pour organiser cette marche « contre ce déferlement de mensonges ». La marche est partie de la station de RER Laplace en début d’après-midi, arborant en tête une banderole sur laquelle était inscrit : « Arcueil solidaire contre le Front national ».
Le bureau du Sénat a refusé mercredi 8 janvier 2014 de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault, ancien maire de la ville de Corbeil-Essonnes. Depuis 2010, des juges du pôle financier de Paris enquêtent sur des mouvements suspects d’argent et sur les pratiques supposées du sénateur UMP dans la ville dont il a été maire pendant 14 ans. Une levée de l’immunité de Serge Dassault devait permettre aux magistrats de le placer en garde à vue et de procéder à des perquisitions dans ses locaux. Cette photo a été prise alors que Serge Dassault annonce l’ouverture du Carnaval vénitien devant la mairie de Corbeil-Essonnes, le 4 avril 2009, ville dont il a été reconduit comme maire depuis mars 2009. Deux mois après, le 8 juin 2009, le Conseil d’État invalidera le scrutin municipal de Corbeil-Essonnes pour irrégularités des comptes de campagne des listes de Serge Dassault et de son adversaire communiste et prononcera leur inéligibilité pour un an au mandat municipal.
Une plainte pour « association de malfaiteurs » a été déposée contre l’homme d’affaires Serge Dassault par Fatah Hou, un homme victime d’une tentative d’assassinat le 19 février 2013, a indiqué lundi 6 janvier 2014 Me Marie Dosé, l’avocate du plaignant. Il est reproché à l’industriel et sénateur de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) d’être impliqué dans un projet d’arrestation de M. Hou et de deux autres hommes au Maroc, afin de les éloigner de Corbeil-Essonnes. Le successeur de Serge Dassault à la mairie de cette ville, Jean-Pierre Bechter, le responsable du service des sports de la ville, Machiré Gassama, et un diplomate marocain en poste à Paris sont également visés par cette plainte, déposée le vendredi 3 janvier 2014 auprès du parquet d’Evry. La procédure vient s’ajouter à une enquête à Paris sur un système présumé d’achat de votes dans les quartiers sensibles de Corbeil-Essonnes, dont l’homme d’affaires a été maire jusqu’en 2009. Le bureau du Sénat doit se prononcer mercredi 8 janvier 2014 sur la demande de levée d’immunité parlementaire, qui ouvrirait la voie à une garde à vue.
« À triple tour », tel était le nom de l’exposition de la collection Pinault organisée, du 22 octobre 2013 au 6 janvier 2014, par le Centre des monuments nationaux dans les locaux de la Conciergerie, dans le 1er arrondissement de Paris.
Une exposition qui constituait la première présentation, à Paris, d’un ensemble important d’œuvres de cette collection, dont le choix s’était porté sur le thème de l’enfermement, afin d’établir une résonance forte entre ces œuvres contemporaines et le cadre imposant de la Conciergerie dont l’histoire fut aussi celle d’un lieu de détention. L’occasion aussi pour le collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, réuni le 5 janvier 2014 place du Châtelet, face à la Conciergerie, de dénoncer le coût de l’exposition, annoncé par le collectif comme s’élevant à 5 millions d’euros supportés partiellement pat l’Etat. Utilisant des cadres en trompe l’œil, les manifestants ont exécuté une chorégraphie rappelant notamment les licenciements en cours au sein du groupe Pinault et les liens financiers existant, selon eux, entre François Pinault et la groupe Vinci, futur concessionnaire de l’aéroport de Notre Dame des Landes.
Après la mort d’Antoine, 20 ans, tué d’un coup de couteau dans les jardins du Trocadéro à Paris (16e) dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014, une cérémonie était organisée le vendredi 3 janvier 2014 à Paris pour lui rendre hommage. Une manifestation lancée la veille sur Facebook et destinée aux amis et aux soutiens de la victime, mais à laquelle était surtout présent Wallerand de Saint-Just, candidat Front National aux municipales à Paris, qui a déposé quelques fleurs. À ce jour, l’enquête reste difficile et les policiers de la brigade criminelle poursuivent l’analyse des images des caméras de vidéoprotection du Trocadéro et également celles des transports parisiens.