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Catégorie: "Société"
Des dizaines de milliers de personnes manifestaient le samedi 23 novembre 2019 à Paris pour dire “stop” aux violences sexistes et sexuelles et aux féminicides. La manifestation à l’appel du collectif féministe #NousToutes s’est élancée de la place de l’Opéra en direction de celle de la Nation. Plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont battu le pavé à Paris – 49 000 selon le cabinet Occurrence travaillant pour un collectif de médias –, mais aussi dans d’autres villes de France, pour dire “stop” aux violences sexistes et sexuelles. Dans la marée violette du cortège parisien se mêlaient anonymes, organisations et partis politiques, mais aussi de nombreuses personnalités parmi lesquelles Muriel Robin, Alexandra Lamy, Laetitia Casta, Emma De Caunes, Eva Darlan, Julie Gayet, Sandrine Bonnaire, Yaël Naïm, Najat Vallaud-Belkacem, Marilou Berry, Anne Marivin, Nadège Beausson Diagne, Daphné Bürki, Claudia Tagbo, Clémentine Autain, Romane Bohringer, Sabine Paturel…
Résumé : 260 mots. Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France organisait sa dixième convention nationale au Palais des Congrès, à Paris, le 17 novembre 2019. Son président, Francis Kalifat, est revenu sur les sujets brûlants de l’actualité dans le Talk du Figaro, à commencer par les actes de violence en forte hausse contre la communauté juive. Francis Kalifat a fait part de sa grande inquiétude. « L’antisémitisme continue à progresser dans notre pays. Il y a moins de départs, mais nous assistons à des déplacements de population Il y a une très forte progression d’actes antisémites déclarés ». Il a par ailleurs confirmé que les chiffres des actes antimusulmans et antichrétiens avaient aussi augmenté. Même s’il ne qualifie pas le Rassemblement national d’antisémite, Francis Kalifat avance qu’on peut y retrouver des « nostalgiques de Vichy ». Le président du CRIF a aussi répondu aux questions sur les tensions qui se sont fait jour lors de la Marche contre l’islamophobie. En particulier autour du port, par certains manifestants, d’une étoile jaune, acte dénoncé par de nombreuses personnalités. Francis Kalifat a dénoncé « une infamie » qui s’est déroulée « sous un silence complice » du personnel politique. Il a déploré en outre la « démonstration de la collusion qu’il peut y avoir entre l’extrême gauche et l’islamisme ». Dans son plaidoyer, Francis Kalifat a demandé « une réaction forte » et milite pour freiner ce type de manifestations qu’il juge « communautaristes ».
La convention nationale du CRIF est ouverte à « tous ceux qui veulent participer à un débat citoyen », a-t-il rappelé. Source
La convention nationale du CRIF est ouverte à « tous ceux qui veulent participer à un débat citoyen », a-t-il rappelé. Source
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Résumé : 248 mots. Le député de La France insoumise Alexis Corbière assure qu’il a été pris à partie en marge du « parcours déclaré » des Gilets jaunes à Bastille à Paris, samedi 16 novembre 2019, à l’occasion de « l’acte 53 » du mouvement. Dans une vidéo publiée avec son tweet, on peut voir le député très énervé reprocher aux policiers leur comportement.
Selon lui, les CRS l’ont « d’abord bousculé », avant d’utiliser « du gaz lacrymo ». La vidéo, qui dure 23 secondes, s’arrête alors qu’un CRS demande à la personne en train de filmer de reculer. On ne voit pas les CRS s’en prendre à lui physiquement ou faire usage de gaz lacrymogène dans les images qui circulent (à l’exception de celles diffusées dans cet article – NDLR). Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, lui a apporté son soutien à sa façon. « C’est cette milice qui provoque le désordre », a lancé sur Twitter l’ancien candidat à l’élection présidentielle. Il va donc plus loin qu’Alexis Corbière en accusant les forces de l’ordre de l’avoir « frappé », alors que ce dernier n’en fait pas état dans son tweet initial.
Samedi en fin d’après-midi, la préfecture de police n’avait pas répondu aux accusations d’Alexis Corbière et de Jean-Luc Mélenchon, alors que des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu tout l’après-midi place d’Italie à Paris. Source
Selon lui, les CRS l’ont « d’abord bousculé », avant d’utiliser « du gaz lacrymo ». La vidéo, qui dure 23 secondes, s’arrête alors qu’un CRS demande à la personne en train de filmer de reculer. On ne voit pas les CRS s’en prendre à lui physiquement ou faire usage de gaz lacrymogène dans les images qui circulent (à l’exception de celles diffusées dans cet article – NDLR). Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, lui a apporté son soutien à sa façon. « C’est cette milice qui provoque le désordre », a lancé sur Twitter l’ancien candidat à l’élection présidentielle. Il va donc plus loin qu’Alexis Corbière en accusant les forces de l’ordre de l’avoir « frappé », alors que ce dernier n’en fait pas état dans son tweet initial.
Samedi en fin d’après-midi, la préfecture de police n’avait pas répondu aux accusations d’Alexis Corbière et de Jean-Luc Mélenchon, alors que des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu tout l’après-midi place d’Italie à Paris. Source
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Résumé : 190 mots. Comme l’impressionnant dispositif policier le laissait présager, le premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, le 16 novembre 2019, a été marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, notamment à Paris. Selon l’AFP, plusieurs manifestants ont été blessés – dont un journaliste -, et des pompiers empêchés d’intervenir. Le centre commercial d’Italie 2, sur la place d'Italie, avait fermé dès les premiers incidents. Vers 13 h, ses portes d’entrée et les vitrines d’une résidence hôtelière voisine ont été attaquées à coup de pavés par plusieurs dizaines de personnes cagoulées et vêtues de noir. « Au vu des violences et des exactions », la préfecture de police a demandé l’annulation de la manifestation qui devait s’élancer de cette place à partir de 14 h.
Plusieurs dizaines de personnes ont également brièvement bloqué la circulation sur le périphérique parisien au niveau de la Porte de Champerret. Épicentre de plusieurs samedis violents, les Champs-Élysées, cadenassés et interdits à toute manifestation, ont été épargnés. Au total, 28.000 personnes ont manifesté ce samedi dont 4.700 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Source
Plusieurs dizaines de personnes ont également brièvement bloqué la circulation sur le périphérique parisien au niveau de la Porte de Champerret. Épicentre de plusieurs samedis violents, les Champs-Élysées, cadenassés et interdits à toute manifestation, ont été épargnés. Au total, 28.000 personnes ont manifesté ce samedi dont 4.700 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Source
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Résumé : 244 mots. La République en marche a lancé jeudi 14 novembre 2019 une « mission laïcité », destinée à « définir la ligne politique du parti » sur la question, ont expliqué ses promoteurs, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, et le député Laurent Saint-Martin.
« On est un jeune mouvement qui doit encore constituer sa doctrine », a justifié Marlène Schiappa lors d’une conférence de presse au siège de LREM. Il y a un mois, la question du port du voile chez les accompagnatrices lors de sorties scolaires a provoqué de profondes dissensions chez les marcheurs, entre tenants d’une laïcité dite « stricte », à l’image du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, et ceux d’une conception davantage « ouverte », notamment défendue par le député Aurélien Taché. « Ça n’est pas une mission sur l’islam, la radicalisation ou le communautarisme, mais bien sur la laïcité », a par ailleurs rappelé la secrétaire d’État, qui entend aborder la question « de manière philosophique, politique et juridique ». La mission, voulue par le patron du parti, Stanislas Guerini, doit rencontrer de nombreux experts et personnalités qualifiées dans les prochains mois pour une restitution de ses travaux d’ici mars, avant les élections municipales.
Dès lors, « les candidats LREM aux municipales porteront une ligne claire » sur la question, a affirmé Marlène Schiappa alors que, selon elle « il y a énormément de partis politiques qui font l’autruche et qui n’ont pas de ligne claire ». Source.
« On est un jeune mouvement qui doit encore constituer sa doctrine », a justifié Marlène Schiappa lors d’une conférence de presse au siège de LREM. Il y a un mois, la question du port du voile chez les accompagnatrices lors de sorties scolaires a provoqué de profondes dissensions chez les marcheurs, entre tenants d’une laïcité dite « stricte », à l’image du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, et ceux d’une conception davantage « ouverte », notamment défendue par le député Aurélien Taché. « Ça n’est pas une mission sur l’islam, la radicalisation ou le communautarisme, mais bien sur la laïcité », a par ailleurs rappelé la secrétaire d’État, qui entend aborder la question « de manière philosophique, politique et juridique ». La mission, voulue par le patron du parti, Stanislas Guerini, doit rencontrer de nombreux experts et personnalités qualifiées dans les prochains mois pour une restitution de ses travaux d’ici mars, avant les élections municipales.
Dès lors, « les candidats LREM aux municipales porteront une ligne claire » sur la question, a affirmé Marlène Schiappa alors que, selon elle « il y a énormément de partis politiques qui font l’autruche et qui n’ont pas de ligne claire ». Source.
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Résumé : 156 mots. « Soignants épuisés, patients en danger » : des milliers de médecins, d’aides-soignants, mais aussi d’infirmiers, de doyens et d’étudiants ont manifesté jeudi 14 novembre 2019 un peu partout en France, pour réclamer davantage de moyens et d’effectifs.
L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. À commencer par le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’un mouvement social inédit, débuté en mars à Paris et qui s’est étendu à tout le pays, avec encore 268 établissements touchés en début de semaine.
« J’ai entendu la colère et l’indignation » du personnel soignant « face à des conditions de travail parfois impossibles », a souligné M. Macron.
« Cette situation est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui ont fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé ». Source.
L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. À commencer par le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’un mouvement social inédit, débuté en mars à Paris et qui s’est étendu à tout le pays, avec encore 268 établissements touchés en début de semaine.
« J’ai entendu la colère et l’indignation » du personnel soignant « face à des conditions de travail parfois impossibles », a souligné M. Macron.
« Cette situation est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui ont fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé ». Source.
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Résumé : 159 mots Après une semaine de polémique, la marche contre l’islamophobie a rassemblé 13 500 manifestants ce dimanche 10 novembre 2019 à Paris, selon le comptage du cabinet indépendant Occurrence pour un ensemble de médias et 10 500 selon la préfecture de police de Paris. Dès 13 h, près de 2 000 personnes s’étaient rassemblées sur le parvis de la gare du Nord. Parmi elles, Olivier Besancenot, la figure du NPA, et Madjid Messaoudene, élu de gauche de Saint-Denis, l’un des initiateurs du rassemblement. Selon plusieurs journalistes présents sur les lieux, Jean-Luc Mélenchon est arrivé dans le cortège peu après 13 h 30.
Juste avant, le chef de file de La France insoumise avait appelé à ne pas « confondre quelques personnes avec la valeur de la cause qui est servie » et à ne pas « oublier l’événement fondateur » de cette manifestation, à savoir « la tentative de meurtres devant la mosquée de Bayonne » qui a fait deux blessés par balle fin octobre. Source.
Juste avant, le chef de file de La France insoumise avait appelé à ne pas « confondre quelques personnes avec la valeur de la cause qui est servie » et à ne pas « oublier l’événement fondateur » de cette manifestation, à savoir « la tentative de meurtres devant la mosquée de Bayonne » qui a fait deux blessés par balle fin octobre. Source.
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Résumé : 185 mots À peine partie de la Gare du Nord à Paris, la marche contre l’islamophobie a connu un accroc ce dimanche 10 novembre 2019. Une femme seins nus a fait irruption dans le cortège. « Ne bradons pas la laïcité », avait-elle écrit sur son corps.
La scène a été capturée par plusieurs caméras de téléphone. On y voit la jeune fille ôter sa chemise bleue pour révéler sa poitrine et le message qu’elle y a inscrit, levant les deux poings en l’air et déclenchant des cris autour d’elle. Un cercle s’est rapidement formé autour d’elle, certains manifestants empêchant les autres s’approcher. Sur des images partagées par un journaliste de la RTS, on peut apercevoir le service d’ordre de la marche tentant de l’exfiltrer et créant une barrière entre la militante et les manifestants.
« La tension est retombée, pas d’agressivité », écrit le journaliste Alexandre Habay, qui rapporte que selon certains, la police était attendue.
Contrairement aux apparences et à ce qui a été initialement relayé sur les réseaux sociaux, la militante n’appartient cependant pas aux Femen.
Source.
La scène a été capturée par plusieurs caméras de téléphone. On y voit la jeune fille ôter sa chemise bleue pour révéler sa poitrine et le message qu’elle y a inscrit, levant les deux poings en l’air et déclenchant des cris autour d’elle. Un cercle s’est rapidement formé autour d’elle, certains manifestants empêchant les autres s’approcher. Sur des images partagées par un journaliste de la RTS, on peut apercevoir le service d’ordre de la marche tentant de l’exfiltrer et créant une barrière entre la militante et les manifestants.
« La tension est retombée, pas d’agressivité », écrit le journaliste Alexandre Habay, qui rapporte que selon certains, la police était attendue.
Contrairement aux apparences et à ce qui a été initialement relayé sur les réseaux sociaux, la militante n’appartient cependant pas aux Femen.
Source.
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Résumé : 202 mots. À l’appel de la CGT, des cheminots se sont donné rendez-vous le 5 novembre 2019 après midi devant la Gare du Nord, à Paris, pour dénoncer d’incessantes réorganisations au sein de la SNCF, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation.
Les syndicats CGT-cheminots, l’Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l’instauration d’un système "universel" par points et menace le régime spécial de la SNCF. La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement "fasse des concessions importantes". Comme le report de "la suppression du statut", un "geste fort", selon Laurent Brun. "On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident.
Le vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devenant le 17e président de la SNCF. "Il faut qu’il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité", a déclaré Laurent Brun.
La CGT n’a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. Source.
Les syndicats CGT-cheminots, l’Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l’instauration d’un système "universel" par points et menace le régime spécial de la SNCF. La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement "fasse des concessions importantes". Comme le report de "la suppression du statut", un "geste fort", selon Laurent Brun. "On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident.
Le vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devenant le 17e président de la SNCF. "Il faut qu’il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité", a déclaré Laurent Brun.
La CGT n’a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. Source.
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Résumé : 184 mots. Un rassemblement s’est tenu le 2 novembre 2019 devant les bureaux de la chaîne d’information CNews, à Boulogne-Billancourt, pour manifester contre Éric Zemmour, qui anime depuis le 14 octobre l’émission « Face à l’info », diffusée quotidiennement par la chaîne. L'émission marquée par de nombreux dérapages et provocations du polémiste sera désormais préenregistrée entre 20 et 30 minutes plus tôt pour être diffusée à 19 h, son horaire habituel. Cela afin que la chaîne garde la maîtrise éditoriale des propos diffusés dans le cadre de l’émission, dans laquelle Éric Zemmour avait affirmé qu’en Syrie, « Bachar Al-Assad n’a pas gazé son peuple »; les homosexuels n’ont qu’à « coucher avec l’autre sexe » pour « faire des enfants » ; « la politique de Vichy n’avait pas comme conséquence l’extermination et les camps nazis » et être français reviendrait à être « du côté du général Bugeaud », qui massacrait, lors de la conquête de l’Algérie, « les musulmans et même certains juifs ». Source.
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Résumé : 134 mots Après un rassemblement de moins de deux heures devant le siège de la SNCF à Saint-Denis, quelques dizaines de grévistes du technicentre de Châtillon ont voté la reconduction du mouvement social, débuté lundi 21 octobre 2019. De quoi entraîner de fortes perturbations sur la circulation des trains. Et cela devrait donc se poursuivre au cours des prochains jours.
Une semaine après le début de la grève, les grévistes entendaient faire avancer le dialogue avec la direction, avec qui le contact est rompu depuis plusieurs jours.
« On aurait pu sortir du conflit dès mercredi, mais il n’y a plus de contact depuis vendredi », expliquait Elvis Thoyer, gréviste du technicentre de Châtillon, en charge de la maintenance des systèmes de sécurité sur les trains. Une fin de non recevoir a été opposée aux grévistes. Source.
Une semaine après le début de la grève, les grévistes entendaient faire avancer le dialogue avec la direction, avec qui le contact est rompu depuis plusieurs jours.
« On aurait pu sortir du conflit dès mercredi, mais il n’y a plus de contact depuis vendredi », expliquait Elvis Thoyer, gréviste du technicentre de Châtillon, en charge de la maintenance des systèmes de sécurité sur les trains. Une fin de non recevoir a été opposée aux grévistes. Source.
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Des collectifs d’associations et de citoyens organisaient des rassemblements dans toute la France le dimanche 27 octobre 2019 afin de dénoncer l’Islamophobie en France et, selon les organisateurs, les dérives politiques et médiatiques observées dans ce domaine ces dernières semaines, notamment après que Julien Odoul, élu Rassemblement National, ait demandé début octobre à une mère de quitter la salle du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, à cause de son voile. Celle-ci accompagnait son fils lors d’une sortie scolaire. L’événement a relancé le débat sur le port du voile. À Paris, le Comité d’organisation du rassemblement Ensemble contre l’islamophobie avait appelé à se rassembler place de la Nation, pour demander au chef de l’Etat et aux membres du gouvernement de condamner fermement les actions islamophobes et de tout mettre en œuvre pour ne plus banaliser ce phénomène.
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Résumé: 307 mots. Cinq « die-in », ces manifestations où des personnes s’allongent au sol pour simuler la mort, ont été organisés à Paris samedi après-midi à l’appel du collectif féministe #NousToutes pour dénoncer les féminicides. « Dès la mi-octobre, nous avons atteint le nombre de victimes total de l’année dernière, soit 121 femmes, a lancé au micro Fatima Benomar, une des membres et organisatrices d’un des cinq événements simultanés, place de la République, où était également présente Caroline De Haas, militante du collectif #NousToutes.
Les quatre autres mobilisations similaires se sont tenues sur les places de la Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet. « Des solutions existent, il n’y a pas de fatalité », a souligné Mme Benomar, rappelant que « les victimes émettent souvent des signaux d’alerte, appellent le 115, le 3919, portent plainte, et on les incite plutôt à déposer une main courante, on leur propose une médiation avec le conjoint violent, on minimise le récit, on les culpabilise ». D’abord debout, elles se sont allongées par terre l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’un fichier sonore diffusait des dialogues fictifs, inspirés de dialogues téléphoniques véritables, illustrant le « mauvais » accueil des victimes dans les commissariats. « Je voudrais vous signaler que mon mari me frappe et ce soir, j’ai très peur qu’il m’arrive quelque chose de grave », pouvait-on entendre une femme, dans un des dialogues. « Qu’est-ce que vous appelez “il vous frappe” ? Des gifles ? C’est pas des coups », lui répond le policier fictif. Après le « die-in », les femmes se sont relevées au cri de « Pas une de plus », puis « 121 femmes assassinées, Macron, faut se réveiller ! ».
Le collectif, qui réclame un milliard d’euros pour cette cause, appelle à « une grande marche » contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre 2019. Source
Les quatre autres mobilisations similaires se sont tenues sur les places de la Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet. « Des solutions existent, il n’y a pas de fatalité », a souligné Mme Benomar, rappelant que « les victimes émettent souvent des signaux d’alerte, appellent le 115, le 3919, portent plainte, et on les incite plutôt à déposer une main courante, on leur propose une médiation avec le conjoint violent, on minimise le récit, on les culpabilise ». D’abord debout, elles se sont allongées par terre l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’un fichier sonore diffusait des dialogues fictifs, inspirés de dialogues téléphoniques véritables, illustrant le « mauvais » accueil des victimes dans les commissariats. « Je voudrais vous signaler que mon mari me frappe et ce soir, j’ai très peur qu’il m’arrive quelque chose de grave », pouvait-on entendre une femme, dans un des dialogues. « Qu’est-ce que vous appelez “il vous frappe” ? Des gifles ? C’est pas des coups », lui répond le policier fictif. Après le « die-in », les femmes se sont relevées au cri de « Pas une de plus », puis « 121 femmes assassinées, Macron, faut se réveiller ! ».
Le collectif, qui réclame un milliard d’euros pour cette cause, appelle à « une grande marche » contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre 2019. Source
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Résumé: 316 mots. « Racisme d’État ! À bas, à bas, l’islamophobie ! ». C’est derrière ce slogan que plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés ce samedi 19 octobre 2019 place de la République à Paris.
Après une semaine marquée par des débats très virulents sur le port du voile, déclenchés par l’interpellation d’une accompagnatrice de sortie scolaire par un élu du RN en Bourgogne-Franche-Comté, le collectif de Défense des Jeunes du Mantois avait appelé à un « rassemblement fraternel » au pied de la statue de Marianne, dans le Xe arrondissement de la capitale.
Beaucoup de femmes portant le voile avaient fait le déplacement. « Personne ne supporte plus l’autre, on vit dans un climat très tendu qui détruit toute société. J’espère que ça va se calmer. Toutes les guerres commencent par la haine » témoigne une jeune femme dans le HuffPost.
« On veut juste vivre normalement comme tout citoyen français, on paye nos impôts, on est intégrées, on travaille au quotidien et on est tous Français dans l’âme », résume Samira, également interrogée par Le HuffPost. Elle dit avoir peur, comme plusieurs des manifestantes qui portent le foulard.
« C’est la chasse aux sorcières voilées. On ne vous fait pas de mal, j’ai 57 ans, je n’ai pas bougé, je suis née en France, je suis restée là, je suis Française, mais laissez nous tranquille on n’a rien fait ! » implore cette manifestante. Elle-même a accompagné des sorties scolaires il y a quelques années, elle assure que « si on n’était pas là, il n’y avait pas de sortie scolaire, c’est nous qui les faisions, car les parents travaillaient. Et là, on savait nous appeler ! ‘Jamila vous venez? On n’a pas assez de monde’ et après on s’attaque à nous ? » regrette-t-elle avant de lancer au polémiste connu pour ses discours anti-musulmans : « Arrêtez M. Zemmour ! ». Source
Après une semaine marquée par des débats très virulents sur le port du voile, déclenchés par l’interpellation d’une accompagnatrice de sortie scolaire par un élu du RN en Bourgogne-Franche-Comté, le collectif de Défense des Jeunes du Mantois avait appelé à un « rassemblement fraternel » au pied de la statue de Marianne, dans le Xe arrondissement de la capitale.
Beaucoup de femmes portant le voile avaient fait le déplacement. « Personne ne supporte plus l’autre, on vit dans un climat très tendu qui détruit toute société. J’espère que ça va se calmer. Toutes les guerres commencent par la haine » témoigne une jeune femme dans le HuffPost.
« On veut juste vivre normalement comme tout citoyen français, on paye nos impôts, on est intégrées, on travaille au quotidien et on est tous Français dans l’âme », résume Samira, également interrogée par Le HuffPost. Elle dit avoir peur, comme plusieurs des manifestantes qui portent le foulard.
« C’est la chasse aux sorcières voilées. On ne vous fait pas de mal, j’ai 57 ans, je n’ai pas bougé, je suis née en France, je suis restée là, je suis Française, mais laissez nous tranquille on n’a rien fait ! » implore cette manifestante. Elle-même a accompagné des sorties scolaires il y a quelques années, elle assure que « si on n’était pas là, il n’y avait pas de sortie scolaire, c’est nous qui les faisions, car les parents travaillaient. Et là, on savait nous appeler ! ‘Jamila vous venez? On n’a pas assez de monde’ et après on s’attaque à nous ? » regrette-t-elle avant de lancer au polémiste connu pour ses discours anti-musulmans : « Arrêtez M. Zemmour ! ». Source
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Résumé: 234 mots. Uber, géant américain des transports, a annoncé ce mercredi 16 octobre 2019 une innovation qui fait de Paris « la capitale mondiale de la mobilité ». Après les VTC, les vélos et trottinettes électriques de Jump, l’application Uber va en effet intégrer, « dans les prochaines semaines, avant 2020 », les 4000 scooters électriques en libre-service de Cityscoot.
Cityscoot, lancé en 2016, est le leader français du secteur des scooters en libre-service, avec 4000 scooters, 150 000 utilisateurs, et 15 000 à 20 000 trajets par jour à Paris et dans une quinzaine de villes de proche banlieue.
L’accord entre les deux entreprises est un « partenariat commercial », dans lequel Cityscoot reversera à Uber une commission, dont le montant n’a pas été dévoilé, pour tous les trajets effectués à scooter via l’appli Uber, a expliqué Bertrand Fleurose, PDG fondateur de Cityscoot.
« On voulait s’associer avec le leader, a expliqué Steve Salom, directeur général d’Uber pour la France. La complémentarité est totale. Nos utilisateurs de VTC le font surtout les soirs et week-ends, et sont en majorité des femmes. Les trajets en Cityscoot se font plus en semaine, par des hommes en majorité ».
En intégrant les scooters, après avoir déjà proposé depuis le printemps les trottinettes et vélos électriques rouges de Jump , Uber ambitionne de devenir une « plateforme de mobilité totale, capable de concurrencer la voiture individuelle », a poursuivi Steve Salom. Source
Cityscoot, lancé en 2016, est le leader français du secteur des scooters en libre-service, avec 4000 scooters, 150 000 utilisateurs, et 15 000 à 20 000 trajets par jour à Paris et dans une quinzaine de villes de proche banlieue.
L’accord entre les deux entreprises est un « partenariat commercial », dans lequel Cityscoot reversera à Uber une commission, dont le montant n’a pas été dévoilé, pour tous les trajets effectués à scooter via l’appli Uber, a expliqué Bertrand Fleurose, PDG fondateur de Cityscoot.
« On voulait s’associer avec le leader, a expliqué Steve Salom, directeur général d’Uber pour la France. La complémentarité est totale. Nos utilisateurs de VTC le font surtout les soirs et week-ends, et sont en majorité des femmes. Les trajets en Cityscoot se font plus en semaine, par des hommes en majorité ».
En intégrant les scooters, après avoir déjà proposé depuis le printemps les trottinettes et vélos électriques rouges de Jump , Uber ambitionne de devenir une « plateforme de mobilité totale, capable de concurrencer la voiture individuelle », a poursuivi Steve Salom. Source
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