Ça s'entend pas, ça s’écoute !
C'est la saison des soldes et, en même temps, dans les départements,
c’est l'époque où l'Académie dévoile ses estimations des effectifs…
Les oubliés
Gauvain Sers – 2018
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Ça s'entend pas, ça s’écoute !
C'est la saison des soldes et, en même temps, dans les départements,
c’est l'époque où l'Académie dévoile ses estimations des effectifs…
Les oubliés
Gauvain Sers – 2018
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Ça s'entend pas, ça s’écoute !
Une perle de (France) culture récupérée dans la play-list de grève.
Mes grands parents
Orelsan – 2018
…des bases… tout simplement…
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…en terrasse chauffée, mais avec une touillette en bambou !
En France l’État laisse chauffer les terrasses et EN MÊME TEMPS il appelle chez toi six fois par jour pour te demander si t’as entendu parler de l’isolation à 1 euro.
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Ça s’entend pas, ça s’écoute !
Le Rififi
Magali Noël – 1955
Comment ça ? Vous l'aviez oublié, le lancinant petit air d’harmonica ?
Alors voilà un petit rappel, avec en prime, quelques scènes « collector »…
Jules Dassin poussé hors des États-Unis par le maccarthysme en 1949 s'exile en Europe. Il tourne un premier film en Angleterre "Les forbans de la nuit" ("Night and the city") (1950). Ce n'est que 5 ans plus tard qu'il put tourner en France “Du rififi chez les hommes”.
Adaptation d'un roman éponyme, d'Auguste Le Breton, inventeur du mot rififi (déposé). C'est lui qui a sorti l'argot et le verlan du mitan (il l'écrivait : verlen) pour le populariser par la littérature dans ses romans noirs. Ce film est devenu un des premiers classiques français du thriller. C'est aussi un superbe voyage dans le Paris des années 1950. Excellente musique de Georges Auric qui envoûte le film. (senscritique.com)
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Lâchez les baskets à Bernard Pivot !
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Ça s'entend pas, ça s’écoute !
Mettez-vous bien ça dans la tête !
Les trilles acidulés de l'harmonica devraient faciliter l'intrusion de ce leitmotiv jusqu'à votre cortex auditif pour y séjourner jusqu'à l'année prochaine…
Le Rififi
Larry Adler – 1955
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Ça s'entend, ça s’écoute pas !
Désolé…
Météorologie oblige…
Vive le vent !
Tino Rossi
(et son inimitable « Ooooo… »)
Adaptée en français par Francis Blanche en 1948
Et encore ! Je ne vous inflige pas l’interprétation de Mireille Mathieu…
Ni la version originale Djinn Goebbels…
Et vous avez (provisoirement ?) échappé au Ouiouichiou !
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Ce soir c'est les vacances, et
aujourd'hui, c'est vocabulaire
Le verbe "Enseigner "
— Transmettre un savoir. Apprendre une science, une discipline à quelqu'un. Instruire. Cultiver. Éduquer. Civiliser. Réparer la photocopieuse, bien trop souvent…
Mais aussi :
— Nettoyer le vomi. Soigner les petits bobos. Garder son sang-froid devant les GROS bobos. Éviter les bagarres dans la cour et parfois se prendre un coup de poing au passage. Bosser 50 h par semaine quand le monde entier pense que tu ne travailles que 15 h. Se faire traiter de fainéant / feignasse.
— Réparer la colle remontée tout en haut du tube pour voir jusqu'où ça va et du coup s'en mettre plein les doigts.
— Nettoyer le pipi. Nettoyer le caca. Moucher des nez.
— Justifier ses 4 mois de vacances.
— Gérer la colère des enfants. Apprendre aux enfants à gérer leur colère.
— Gérer la colère des parents. Apprendre aux parents à gérer leur colère.
— Voir les yeux d'un enfant pétiller.
— Accepter la surdité précoce.
— Réparer le serre-tête cassé en trois. Apprendre de ses erreurs.
— Attraper 2 gastros, 1 angine, 1 série de poux et 1 grippe par an.
— Comprendre que les enfants ont bien meilleur fond que certains adultes.
— Expliquer qu'une gomme coupée aux ciseaux en vaut deux.
— Déminer les taille-crayons.
— Fermer les fermetures éclairs. Réparer les fermetures éclairs. Lacer les chaussures. Apprendre aux enfants à lacer leurs chaussures. Enfiler une paire de gants à 30 enfants et maudire l'hiver.
— Finir la journée avec au minimum une trace de craie ou de Velléda sur les doigts ET les vêtements.
— Expliquer à un enfant que donner un coup de pied à un camarade, ça fait MAL.
— Justifier le trop-peu de devoirs. Justifier le trop-plein de devoirs.
— Expliquer aux enfants la politesse.
— Répéter 6 fois la même phrase. Aimer répéter 6 fois la même phrase. Créer.
— Répéter 6 fois la même phrase. Coiffer.
— Répéter 6 fois la même phrase. Rire.
— Répéter 6 fois la même phrase. Écouter.
— Répéter 6 fois la même phrase.
— Ne pas pleurer devant les enfants. Ne pas pleurer devant les parents.
— Pleurer. Se décourager. Se remotiver. Faire grandir les enfants. Aider. Corriger.
— Comprendre que “maître /maîtresse” est désormais ton 2e prénom.
— Essuyer les larmes d'un enfant. Essuyer les larmes des parents. Essuyer les larmes des collègues. Essuyer ses propres larmes.
— Avoir de la compassion. Vivre dans le bruit.
— Former la génération de demain. Être fier (fière). Compter le nombre de prénoms que tu connaîtras à la fin de ta carrière.
— Être aimé(e), adoré(e), admiré(e), détesté(e). Être ferme, attentionné(e), bienveillant(e), passionné(e). Être au centre de l'attention.
— Compter en années scolaires. Apprécier les mois de juillet et août. Travailler pendant les vacances. Travailler les week-ends. Faire des photocopies. Plein. Dépenser de ta poche pour la classe. Avoir mal au crâne. Avoir mal à la gorge. Être aphone.
— Dire chut dans la classe. Dire chut au restaurant. Dire chut chez toi. Dire chut dans les magasins. Se retenir d'aller aux toilettes et attraper une cystite. Faire des bisous. Recevoir des bisous. Plein. Tout plein. Être fatigué(e) et adorer son métier.
Enseigner, c'est ça.
C’est une passion avant tout !
Paroles et Musique de Georges Brassens. ► Vidéo sur Youtube par Cécile HARISTOY
Bonnes vacances et joyeuses fêtes
Auteure inconnue (de moi)
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Factotum de la République !
Quatorze boutiques !
Et, avec sa seule boutique sévillane,
Figaro prétendait usurper le titre de factotum de la ville…
Petit bras !
La la lalèra, la la la la(x2)/ Place au factotum de la ville, place ! / Lalala lalala lalala la./Vite au travail, on s'éveille à Séville, vite ! / Lalala lalala lalala la./ La belle vie en vérité, la belle vie / Pour un barbier de qualité, de qualité !
Ah que mon sort est digne d'envie, bravo ! Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira, non, non ! / Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira. (x2)/ Lalala-lalala-lalala-la.
Venez, venez à ma boutique, Pauvres malades, venez-là. /Prenez, prenez mon spécifique,/De tous les maux il vous guérira./Tralalala, etc. !
Faut-il donner un coup de peigne ?/Messieurs, on est bientôt servi./ Ordonne-t-on que l'on vous saigne ?/ Je puis vous opérer aussi./Et puis toujours, faveurs nouvelles,/ Avec les galants, avec les belles…/ Avec les belles : lalala lalala la /
Avec les galants : lalala lalala lalala lalala, La-la-la !
La belle vie en vérité, en vérité,/ La belle vie, / Pour un barbier de qualité, de qualité !
De toutes parts on me demande,/ En mille lieux il faut que je me rende./
« Cher Figaro, dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet-doux./— Vite la barbe et vite un coup de peigne. /— Ah! je me meurs! il faut que l'on me baigne./ — Dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet doux !/ Eh Figaro ! Figaro ! Figaro ! etc.
Ah, de grâce ! Comment voulez-vous que je fasse ?/ Ah laissez-moi respirer, laissez-moi respirer/ Ah laissez-moi respirer
Ah laissez-moi respirer !
« Figaro ? — Me voici !/ Eh Figaro ? — Me voilà ! »/ Figaro ci, Figaro là (x2)/ Figaro ci, Figaro là (x2)
À vous servir voyez que je m'empresse/ Je voudrais bien redoubler de vitesse/ Qu'avez-vous donc à désirer ? (x2)
Ah, bravo Figaro! Bravo, bravissimo (x2)/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler, tu vas voler, tu vas voler !
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Ça s’entend pas, ça s’écoute !
Boum Badaboum
Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour raccorder cette onomatopée cataclysmique à l’actualité…
Attention les oreilles !
Minouche Barelli – 1967
Je vous avais prévenus !
Minouche est la fille du chef d'orchestre Aimé Barelli et de la chanteuse Lucienne Delyle. Elle a représenté Monaco au Concours Eurovision de la chanson 1967 où elle est arrivée à la 5e place avec la chanson Boum badaboum écrite et composée par Serge Gainsbourg. Elle a pris la nationalité monégasque en 2002.
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Toulon-La Seyne
Dès janvier, la Maison des services publics va rejoindre le réseau France Services lancé par le gouvernement. La structure seynoise, déjà la plus grosse du pays, va-t-elle y gagner ?La presse locale
Quel journaliste inspiré, quel commentateur facétieux saura faire opportunément sonner les si évocatrices initiales de ce sigle ? À quel énarque bien en verve doit-on cette appellation en forme de non-recevoir méprisant ? Sans doute un fervent amoureux de la Zazie de Raymond Quenaud ?
Voir aussi
► Ven 26.04.2019. Le Mot du Jour (siglé)
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Ça s’entend pas, ça s’écoute !
Les journées d'une travailleuse
Charline Van Hoenaecker – 04/12/2019
Que c’est bon d’être travailleuse, car le jour dans mon open-space, quand l’écran se met en veilleuse, que je ralentis le process :
Je m’fais flexibiliser la besogne, je m’fais benchmarker l’boulot, je m’fais délocaliser en Pologne, je m’fais squeezer les régimes spéciaux… Je m’fais disrupter le charbon, je m’fais paramétrer l’annuité, je me fais impacter la pension, je m’fais targueter l’indemnité… Je me fais outsourcer la paye, je me fais performer le taf, je m’fais séquencer l’oseille, je me fais dropper l’Urssaf.. Je m’fais débriefer le protocole, je m’fais challenger l’gagne-pain, je me fais splitter le pactole, je m’fais performer le turbin…
Je me fais upgrader la tâche, je me fais looser la Sécu, je me fais défalquer le cash, je me fais diluer les écus … Je m’fais privatiser la retraite, je m’fais feedbacker le job, je m’fais externaliser à perpet’, je me fais niquer la pause-clope… Je m’fais flexibiliser la besogne, je m’fais benchmarker l’boulot, je m’fais délocaliser en Pologne, je m’fais squeezer les régimes spéciaux…
Mais vous me demanderez peut-être, ce que je fais la nuit durant ?
Oh, cela tient en peu de lettres : j’fais des heures sup’… Tout sim-ple-ment…
N'insistez pas, cette version est la seule transcription que vous aurez des « Nuits d'une demoiselle », chanson immortalisée par Colette Renard en 1963…
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Ça s’entend pas, ça s’écoute !
Quoi de plus à-propos, pour évoquer la triste actualité (ℹ)L'armée française a payé un lourd tribut ce lundi 25 novembre au Mali. Deux hélicoptères engagés dans une mission de combat contre des djihadistes au Sahel, sont entrés en collision. À leur bord, 13 militaires de l'opération Barkhane qui ont trouvé la mort. (Le Point). de cette semaine, que cet hymne à l'“aéronef à voilure tournante” et à ses équipages.
Cette œuvre fait partie du florilège des “chansons Hôns” établi par Philippe Meyer dans son émission “La prochaine fois je vous le chanterai” (2000-2016)
Dans l'air du temps
Note : Pour mériter la distinction de "Hôn", une chanson doit répondre à au moins un de ces qualificatifs : burlesque, cocasse, comique, désopilante, grotesque, ridicule, sotte, prétentieuse, bonne-fille, bêtasse, régressive, invraisemblable, inattendue, irrésistible… |
Il était une fois l'hélicoptère / Des soldats de la loi, des volontaires / des pionniers, des gendarmes courageux /ont évité des drames, parfois de peu / L'hélicoptère, une fragile bulle / vive et légère comme une libellule / piloté par des hommes d'expérience / et prêts à sacrifier leur existence / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / Passant de l'Indochine à l'Algérie, / l'armée de terre d'abord ils ont servi / pour enfin devenir les précurseurs / de la Gendarmerie, ils font l'honneur / Combien d'entre eux, lors d'une intervention / se sont abîmés, tombés en mission ! / Ils ont défié même le toit du monde / en se risquant dans les gorges profondes./ Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / dans les airs, ils circulent pour nous, pour vous, pour eux. / Un merveilleux outil les pales au vent / qui sauve tant de vies dans l'air du temps,/ un monstre de technique de précision / malléabilité et discrétion ./ L'aéronef à voilure tournante : / une belle énergie presque vivante /maitrisée par une force tranquille / un cœur sous l'écorce et l'arbre fragile / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / L'envol d'une formation d'hélicoptères, / impressionnant sur un fond de ciel clair / des bulles chargées de vie, du bleu, du blanc : / un bouquet de patrie très émouvant / C'est la Gendarmerie, bleuet du ciel, / un grand champ d'hélicos en arc-en-ciel / Au prix de leur vie ils sauvent des âmes / de tous les dangers, de toutes les flammes / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / de l'aube au crépuscule / affrontent tous les feux / Ces drôles de libellules, ces beaux oiseaux tout bleu / dans les airs ils circulent pour nous pour vous, pour eux. /
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Ça s'entend pas, ça s’écoute !
Pour rester dans l'ambiance “beaujolais nouveau”
Cantique en toque
Note pour les buveurs d'eau saint-pourçain.– Vin d'appellation d'origine contrôlée produit autour de Saint-Pourçain-sur-Sioule. saint-estèphe.– Vin rouge français d'appellation d'origine contrôlée produit sur la commune de Saint-Estèphe dans le Médoc, une des subdivisions du vignoble de Bordeaux. |
Mais trois intrus se sont glissés dans la chanson…
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Lendemain du 21 novembre
Le Mot du Jour n'échappe pas à la frénésie beaujolaise
Georges Brassens – 1957
🛈 Doit-on voir ici une référence au neuvième évêque de Paris, Saint Marcel, qui, dit-on, aurait changé l'eau de la Seine en vin au cinquième siècle afin de parachever la conversion des Parisiens ? |
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